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Conseil européen
Conseil de l'Union européenne
Afin de renforcer l’apprentissage tout au long de la vie, le Conseil recommande aux États membres d’adopter une approche européenne des microcertifications et, en particulier, d’utiliser une définition commune à l’UE, des normes européennes et des principes clés pour la conception et la délivrance de microcertifications. Les microcertifications attestent les acquis d’apprentissage obtenus par un apprenant à la suite d’un petit volume d’apprentissage.
L’objectif est que les États membres, les parties prenantes et les prestataires (des établissements d’enseignement et de formation aux entreprises privées) développent et utilisent les microcertifications de manière cohérente. Ce nouvel outil permettrait aux citoyens de l’UE, confrontés à d’importants changements démographiques, sociétaux et économiques, de tirer parti des parcours d’apprentissage et professionnels personnalisés.
La recommandation contient, entre autres, les points suivants:
Les microcertifications permettent de certifier les acquis de petites expériences d’apprentissage sur mesure – par exemple un cours ou une formation de courte durée – et donc de soutenir l’acquisition ciblée et flexible de connaissances, d’aptitudes et de compétences. Cependant, l’absence de définition et de normes communes a, jusqu’à présent, limité leur adoption et risquait de compromettre leur potentiel. Par cette recommandation, l’UE souhaite contribuer à instaurer la confiance envers les microcertifications.
L’UE souhaite également que les microcertifications deviennent transférables. La personne qui a obtenu des microcertifications devrait être en mesure de les stocker dans un système de son choix et de les partager avec d’autres parties, dans son propre pays et au‑delà. Toutes les parties concernées devraient être en mesure de comprendre le contenu des microcertifications et de vérifier leur authenticité. Cela permettrait leur transférabilité entre les secteurs de l’éducation et de la formation et au sein de ceux‑ci, sur le marché du travail et entre les différents pays.
La pandémie de COVID‑19 ainsi que les transitions numérique et écologique ont accru la nécessité pour les citoyens d’acquérir les connaissances, les aptitudes et les compétences qui sont indispensables sur les marchés du travail en mutation d’aujourd’hui. D’une part, les entreprises sont confrontées au défi posé par une offre insuffisante de compétences appropriées. D’autre part, les travailleurs sont confrontés à des changements dans l’organisation du travail.
La Commission a publié cette proposition de recommandation du Conseil sur une approche européenne des microcertifications le 10 décembre 2021, parallèlement à une autre proposition relative aux comptes de formation individuels (qui a également été adoptée par le Conseil “Emploi, politique sociale, santé et consommateurs” du 16 juin). Ces deux propositions faisaient partie des douze actions phares annoncées dans la stratégie européenne en matière de compétences (juillet 2020). Les microcertifications et les comptes de formation individuels figurent également dans le plan d’action sur le socle européen des droits sociaux (mars 2021).
Les États membres sont invités à informer la Commission, d’ici décembre 2023, des mesures visant à soutenir les objectifs de la recommandation. La Commission devrait faire rapport au Conseil sur les progrès accomplis dans un délai de cinq ans à compter de la date d’adoption.
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