Pièces complète 2 euro commémorative et accessoires protection pièces

Le cinéma autochtone porte une diversité de voix d'ici et d'ailleurs au TIFF | TIFF 2022 – Radio-Canada.ca

Nous utilisons les témoins de navigation (cookies) afin d'opérer et d’améliorer nos services ainsi qu'à des fins publicitaires. Le respect de votre vie privée est important pour nous. Si vous n'êtes pas à l'aise avec l'utilisation de ces informations, veuillez revoir vos paramètres avant de poursuivre votre visite.Gérer vos témoins de navigationEn savoir plus
Vous naviguez sur le site de Radio-Canada

Le film de Marie Clements « Bones of Crows » sera présenté en première mondiale au TIFF.
Photo : Gracieuseté : TIFF
Pour la première fois cette année, le Festival international du film de Toronto (TIFF) compte deux programmateurs qui se consacrent au cinéma autochtone d’ici et d’ailleurs, ce qui donne lieu à une sélection très diverse.
Film expérimental, documentaire, long métrage de fiction; comédie, drame, action : Je suis vraiment enchantée que ce ne soit pas juste un genre, juste une histoire. Il y a évidemment tant d’histoires à raconter, dans tant de communautés autochtones, note Kelly Boutsalis, responsable de la programmation de films autochtones canadiens pour ce 47e TIFF.
Son collègue Jason Ryle, lui, se concentre sur les films autochtones internationaux. Le fait qu’on soit deux programmateurs cette année, je crois que cela témoigne du niveau de production, au pays et dans le monde entier, de la croissance de ce cinéma, observe-t-il.
Et aussi cela témoigne d’une volonté que ce soit des personnes autochtones qui prennent ces décisions [de programmation] pour le public.
Jason Ryle et Kelly Boutsalis sont programmateurs au TIFF.
Photo : Radio-Canada / Rozenn Nicolle
Le TIFF est tellement un énorme festival et représente certaines des meilleures œuvres. Donc, je pense que c’est tout à fait logique que les créateurs autochtones aient une place dans l’arène, et c’est un énorme marché pour présenter nos films. Nous devons prendre cette place, affirme pour sa part la réalisatrice métisse Marie Clements.
Son nouveau film, Bones of Crows, a été présenté en première mondiale samedi dernier. Il raconte la vie d’une femme crie, Aline Spears, de l’enfance à la vieillesse. Arrachée à sa famille pour être placée dans un pensionnat pour Autochtones, elle deviendra ensuite transmetteuse en code cri pendant la Seconde Guerre mondiale, avant de fonder une famille.
Le film donne vraiment une belle perspective sur la façon dont nos vies changent, explique Grace Dove, qui interprète Aline à l’âge adulte.
Le simple fait qu’elle survive au système des pensionnats est déjà une telle célébration, parce que nous avons perdu tant de nos proches ainsi dans la vraie vie. Et puis ça la suit toute sa vie, elle doit faire face à ce traumatisme, un traumatisme intergénérationnel. Et on voit comment elle le surmonte pour ensuite devenir une matriarche pour ses enfants et pour ses proches.
L’équipe du film « Bones of Crows » présenté en première mondiale au TIFF, de gauche à droite : la réalisatrice Marie Clements et les actrices Alyssa Wapanatâhk et Grace Dove.
Photo : Radio-Canada / Rozenn Nicolle
Alyssa Wapanatâhk, qui joue Perseverance, la sœur d’Aline, se réjouit de l’accueil reçu lors de la première. Nous avons eu de très bonnes réactions de la part du public, qui était très touché. Des gens sont ensuite venus vers moi, on a eu des conversations très émouvantes et fortes.
L’équipe du film espère ainsi susciter une certaine réflexion, mais surtout une émotion.
« Si les gens apprennent quelque chose, fantastique. Mais ce que j’espère vraiment, c’est qu’ils ressentent quelque chose, parce que c’est seulement de cette façon qu’on pourra arriver à un changement. Qu’on arrivera à la vérité. »
L’actrice Gail Maurice tient un rôle dans Bones of Crows, mais le TIFF était aussi pour elle l’occasion de présenter son premier long métrage à la réalisation, Rosie. Le film, qui met en scène une orpheline forcée d’aller vivre avec sa tante qu’elle ne connaît pas, parle aussi de ce déracinement d’enfants autochtones à travers des références à la rafle des années 1960.
Gail Maurice, réalisatrice du film « Rosie »
Photo : Radio-Canada
J’ai écrit ceci parce que, dans ma famille, des enfants ont été enlevés à ma mère à leur naissance, raconte la réalisatrice, visiblement très émue. Ma mère ne voulait pas les laisser, mais c’était comme ça dans le nord de la Saskatchewan à l’époque. Elle n’avait aucun pouvoir. Son pouvoir lui a été enlevé par le gouvernement, les médecins autour d’elle.
« C’est un hommage à tous ces enfants qui ont été enlevés et à tous ceux qui ont souffert de voir leurs enfants leur être retirés. »
Si elle espère que son film suscitera une certaine curiosité et l’envie d’en apprendre plus sur cette page d’histoire, elle aussi souhaite que ce soit avant tout l’émotion qui transcende. Car Rosie, dit-elle, est surtout un film sur l’amour.
Le film néo-zélandais Muru explore également, à sa façon, les questions du traumatisme, de l’identité, et des actions du gouvernement envers les peuples autochtones. Cette histoire d’activisme et de résistance était présentée en première internationale au TIFF.
Le traumatisme n’a pas à nous définir. C’est la résilience dans l’esprit de la communauté tuhoe qui nous définit. Et j’espère que c'est ce que les gens verront dans ce film, soutient le réalisateur Tearepa Kahi.
L’acteur Cliff Curtis joue le rôle de Taffy, un policier communautaire dans le film « Muru ».
Photo : Arclight Films
Inspiré de faits réels, notamment de raids policiers en 2007 et 1916, le film raconte l’histoire d’une violente opération menée contre une communauté maorie, sous prétexte qu’elle abrite une présumée cellule terroriste.
L’acteur Cliff Curtis y joue un policier communautaire, Taffy, qui tente de protéger les siens contre le groupe d’intervention tactique de la police de Nouvelle-Zélande, dirigée par le capitaine Gallagher (Jay Ryan). L’activiste maori Tame Iti, qui était au centre des événements de 2007, joue son propre rôle dans le film.
Jay Ryan dit avoir beaucoup appris en lisant le scénario. Ce que je ne savais pas et ce qui a été le plus choquant pour moi, c’est que des raids ont eu lieu en 2007, mais aussi 100 ans auparavant. Le même gouvernement, la même couronne a fait exactement la même chose. Donc le film incorpore 100 ans d’histoire et d’agitation.
L’activiste maori Tame Iti joue son propre rôle dans le film « Muru », du réalisateur Tearepa Kahi.
Photo : Christopher Pryor
Ça montre la répétition des comportements du gouvernement envers les communautés maories, la tribu des Tuhoe, renchérit le réalisateur.
Donc le pourquoi de ce film, c’est que nous ne pouvons pas laisser ces choses se reproduire. Mais il ne s’agit pas de dépeindre tout le monde en noir ou blanc, les bons et les méchants. C'est de permettre à toute une distribution de personnages d'atteindre un point de clarté.
« Je n’avais pas réalisé à quel point ce film résonnerait ici aussi. Et susciterait les mêmes émotions, les mêmes questions. Donc, la première a été une expérience merveilleuse. »
Que vous connaissiez la Nouvelle-Zélande ou pas, que vous sachiez ce qui s’est passé en 2007 ou pas, ce n'est vraiment pas la question, conclut-il. Ce qu’on propose, c’est de parler de grands thèmes. La loyauté, et comment la loyauté de chacun est mise à l'épreuve. L’identité, qui nous sommes vraiment. Le pouvoir gouvernemental et les soldats qui exécutent les ordres.
Films autochtones au TIFF : deux autres recommandations des programmateurs
Ever Deadly (Chasseuse de son), un documentaire expérimental de la chanteuse de gorge Tanya Tagaq et de la réalisatrice Chelsea McMullan. C’est la première fois que cette chanteuse iconique accepte de faire un documentaire. Et donc on voit une petite tranche de sa vie, il y a des performances incroyables. Et je suis très heureuse parce que c’est une façon pour les gens qui ne connaissent pas sa musique d’y être exposés. (Kelly Boutsalis)
Une image du film « Ever Deadly », présenté au TIFF
Photo : Radio-Canada / Gracieuseté TIFF
Sweet As, premier long métrage de fiction de la réalisatrice australienne Jub Clerc. C’est un film un peu basé sur sa vie et ses expériences de jeune adolescente à la dérive en Australie-Occidentale, qui trouve un exutoire créatif (la photographie) pour exprimer tout ce qu'elle ressent. Et c'est une belle histoire de passage à l'âge adulte super inspirante. (Jason Ryle)
Shantae Barnes-Cowan tient le rôle principal du film « Sweet As ».
Photo : Gracieuseté TIFF
Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !
ImportantAfin de favoriser des discussions riches, respectueuses et constructives, chaque commentaire soumis sur les tribunes de Radio-Canada.ca sera dorénavant signé des nom(s) et prénom(s) de son auteur (à l’exception de la zone Jeunesse). Le nom d’utilisateur (pseudonyme) ne sera plus affiché.
En nous soumettant vos commentaires, vous reconnaissez que Radio-Canada a le droit de les reproduire et de les diffuser, en tout ou en partie et de quelque manière que ce soit.
Vous avez repéré une coquille?
Vous êtes témoin d’un événement?
Vous avez des questions sur notre travail?
Le père de famille avait 48 ans et travaillait avec le corps policier de Toronto depuis 22 ans.
Une des victimes, Andrew Hong, était un policier de Toronto.
L'accès à un avortement peut prendre plusieurs rendez-vous dans certains cas.
La plateforme lancée avec le financement du gouvernement de l’Ontario est loin d'atteindre ses objectifs.
Les consultations ont lieu durant l'élection municipale et pendant la saison de la chasse.
Bo Bichette a claqué un circuit de deux points dans un gain de 3-2 contre Tampa Bay.
Le cinéaste franco-suisse Jean-Luc Godard est décédé mardi. Son passage en Abitibi-Témiscamingue à la fin des années 60 avait inspiré le …
Figure de la Nouvelle Vague, Godard a notamment réalisé le film À bout de souffle.
Une comédie dramatique sur le deuil du père, portée par François Pérusse
Damien Chazelle a présenté lundi son ode très attendue à l'Hollywood hédoniste des années 1920.
Le film Niagara, réalisé par Guillaume Lambert, est en avant-première à la Maison du Cinéma de Sherbrooke, lundi soir. Le film sort …
Le long métrage sera basé sur le livre autobiographique Elvis et moi (Elvis and me), de Priscilla Presley.

source

https://seo-consult.fr/page/communiquer-en-exprimant-ses-besoins-et-en-controlant-ses-emotions

A propos de l'auteur

Avatar de Backlink pro
Backlink pro

Ajouter un commentaire

Backlink pro

Avatar de Backlink pro

Prenez contact avec nous

Les backlinks sont des liens d'autres sites web vers votre site web. Ils aident les internautes à trouver votre site et leur permettent de trouver plus facilement les informations qu'ils recherchent. Plus votre site Web possède de liens retour, plus les internautes sont susceptibles de le visiter.

Contact

Map for 12 rue lakanal 75015 PARIS FRANCE