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Valentine Ambert – Rédactrice – Youmatter
Rédactrice pour Youmatter. Formée à Sciences Po Lyon, spécialisée sur les enjeux de développement en Afrique subsaharienne contemporaine et investie dans les secteurs de la RSE, du progrès social et de la transition écologique.
Publié le 14 décembre 2021
Sommes-nous heureux parce que nous réussissons ? Pas si évident…
Devenir CEO, manager, gagner un gros salaire riment pour beaucoup avec la notion de réussite. Force est de constater que nos sociétés sont imprégnées de cette culture carriériste, où réussite professionnelle est censée rimer avec bonheur.
Pour beaucoup, la réussite est perçue comme une quête permettant d’accéder au bonheur, comme un moyen de s’épanouir. « Etre heureux » et « réussir sa vie » sont souvent utilisés pour désigner la même chose, et pourtant, ils ne sont pas forcément synonymes.
Ne devrions-nous pas justement arrêter d’essentialiser les gens sur leur travail pour se désaliéner de cette injonction de réussite et, finalement, être plus heureux ?
De plus en plus, la profession est perçue comme un moyen de nous rendre heureux, les salariés ont de nouvelles aspirations. La profession n’est plus seulement un moyen de subsistance à travers le salaire et les primes. les salariés recherchent aussi une ambiance de travail, de la reconnaissance, la possibilité de continuer à se former, etc. On assiste donc à une évolution de la notion même de réussite, d’une quête de profit à une réussite « qui a du sens ».
Tandis qu’auparavant les Hommes devaient consentir à une efficacité maximale au travail pour s’assurer le bien-être dans leur vie privée, ils recherchent dorénavant une réussite globale, à la fois sur le plan personnel et professionnel. Pour Yann-Hervé Martin (agrégé de philosophie) dans Le Manager et le Philosophe, cela traduit la remise en cause de l’Homme divisé : « reconnaître qu’on ne peut plus aujourd’hui compartimenter les individus, c’est reconnaître que chaque homme est en tout lieu et en tout temps l’intégralité de sa personne. »
Nombreux sont aujourd’hui les livres censés nous dire comment devenir riche, comment être un bon businessman, un entrepreneur à succès. Ce genre de contenu fleurit également sur le net, et attire le public en quête de satisfaction dans leur vie. Ces pratiques de coaching irriguent la sphère personnelle (coaching en séduction par exemple) mais aussi professionnelle. On assiste alors à une véritable « montée en puissance d’une vision qui fait de la réussite de sa vie une entreprise de performance de soi », analyse Isabelle Barth (professeur agrégé de gestion) dans Le Manager et le Philosophe.
Si la réussite, du moins sur le plan professionnel, était facilitée il y a quelques décennies par le contexte des Trente Glorieuses avec notamment une période de croissance économique exceptionnelle, elle est aujourd’hui rendue plus difficile par un monde hyperconcurrentiel, ouvert à la mondialisation.
Cynthia Fleury, philosophe, considère la réussite comme une injonction à la fois personnelle et sociale, chacun voulant réussir mais aussi le montrer, via les réseaux sociaux par exemple. Cela engendre, d’après elle, une « aliénation sociale et psychique forte ».
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, notre état de satisfaction n’est pas corrélé à notre niveau de réussite. Cela pourrait même engendrer de la déception.
Tout d’abord, parce qu’il y a erreur dans l’estimation de notre réussite. C’est ce que Tal Ben-Shahar, professeur à Harvard, appelle la « arrival fallacy« , autrement dit l’erreur de l’arrivée. Lorsque notre but est atteint, nous ressentons une émotion très forte nous procurant du bonheur. Cependant, cette émotion ne dure pas dans le temps, contrairement à ce que l’on s’était imaginé en travaillant dur pour atteindre cet objectif. C’est le biais de durabilité. La satisfaction durerait en moyenne entre 48 et 72h avant de revenir à la normale. La satisfaction est de si courte durée que l’on se retrouve parfois déçu.
Et puis, comme l’explique Yann-Hervé Martin, le bonheur n’est pas quelque chose que l’on peut viser explicitement. Il est corrélé à nos actions, à ce que l’on fait, et ne pas pas être lié à une cause unique souvent associée à la réussite. « Le bonheur n’est ni un droit ni une récompense, mais une façon de reconnaître que quelque chose en nous s’est accompli, qui ne saurait dépendre essentiellement de nos succès professionnels ». La réussite professionnelle n’est donc pas la seule chose qui peut nous apporter de la satisfaction dans notre vie.
Il est donc important de diversifier les manières dont on tire de la satisfaction dans notre vie. La réussite, professionnelle ou non, ne doit pas en être la seule composante.
Nous sommes en effet beaucoup plus que notre travail et pouvons tirer de la satisfaction de choses très diverses : nos loisirs, voir notre famille ou nos amis, aider les autres, prendre soin de soin, ou encore… Ne rien faire !
Photo by bruce mars on Unsplash
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