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Par : Ondřej Plevák | EURACTIV République tchèque | translated by Anne-Sophie Gayet
31-08-2022 (mis à jour: 31-08-2022 )
Dans un entretien accordé à EURACTIV République tchèque, l’ambassadrice de République tchèque à Sarajevo, Ivana Hlavsová, a souligné plusieurs objectifs de la présidence de son pays concernant les Balkans occidentaux. L’un d’eux est la libéralisation des visas pour le Kosovo. [Shutterstock / Martynova Anna]Langues : English | Deutsch
Durant sa présidence du Conseil de l’Union européenne, la République tchèque souhaite faire avancer l’agenda des Balkans occidentaux, notamment la libéralisation des visas pour le Kosovo.
Dans un entretien accordé à EURACTIV République tchèque, l’ambassadrice de République tchèque à Sarajevo, Ivana Hlavsová, a souligné plusieurs objectifs de la présidence de son pays concernant les Balkans occidentaux. L’un d’eux est la libéralisation des visas pour le Kosovo.
« Ce pays a été soumis à des conditions et les a remplies il y a plusieurs années, comme l’a confirmé la Commission européenne à l’époque. Toutefois, l’obligation de visa n’a pas encore été levée. C’est une question claire pour nous, et nous allons essayer de faire progresser ce dossier autant que possible », a déclaré Mme Hlavsová.
D’autres projets tchèques prennent déjà forme, la France ayant trouvé le moyen de débloquer le différend entre la Bulgarie et la Macédoine du Nord, ouvrant ainsi la voie à l’ouverture de négociations d’élargissement pour cette dernière et l’Albanie.
Mme Hlavsová a affirmé que les différends bilatéraux sont une chose que la République tchèque veut éliminer du processus d’élargissement de l’UE.
« Il y a tellement de différends bilatéraux dans les Balkans occidentaux que cela pourrait effectivement arrêter complètement le processus d’élargissement. C’est pourquoi nous continuons à dire : réglez vos problèmes bilatéraux entre vous », a déclaré la diplomate.
En ce qui concerne la Bosnie-Herzégovine, Mme Hlavsová a indiqué que la balle était désormais dans le camp de Sarajevo.
« La Bosnie a déposé une demande d’adhésion en 2016, et en 2019, la Commission européenne a fait une évaluation de son état de préparation, donnant au pays 14 missions clés pour commencer les négociations d’adhésion. Nous nous attendons à ce qu’au moins certaines d’entre elles doivent être remplies pour obtenir le statut de candidat », a expliqué Mme Hlavsová.
Selon l’ambassadrice, quelques changements mineurs ont été réalisés, mais aucun progrès substantiel n’a été enregistré en raison de la complexité de la situation politique interne.
« Nous, la présidence tchèque, aimerions beaucoup avancer sur cette question, mais le problème se situe beaucoup plus du côté de la Bosnie-Herzégovine. Ce n’est pas comme dans le cas de la Macédoine du Nord et de l’Albanie, où ces pays ont tout fait, et c’était notre tour », a-t-elle rappelé.
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