Pièces complète 2 euro commémorative et accessoires protection pièces

« La Reine des neiges, l'histoire oubliée », l'odyssée onirique de … – La Croix

le premier mois
sans engagement
Loin du film d’animation de Disney, Johanna Boyé et Élisabeth Ventura ont adapté le conte d’Andersen dans sa version originelle, lui restituant toute son ambiguïté et son mystère. Une réussite visuelle portée par six comédiens inspirés, jusqu’au 8 janvier.
réservé aux abonnés
Lecture en 2 min.
« La Reine des neiges, l’histoire oubliée », l’odyssée onirique de Gerda
La Reine des neiges mêle magie, fantaisie et humour.
Christophe Raynaud de Lage/Comédie-Française
La Reine des neiges, l’histoire oubliée
Théâtre du Vieux-Colombier à Paris
Il n’est pas si fréquent d’entendre dans la vénérable salle du Vieux-Colombier résonner des babillages de jeunes spectateurs, la plupart assis sur des rehausseurs. Tout excités, ils sont venus en famille assister à La Reine des neiges, dont ils ont sûrement vu les déclinaisons animées de Disney. Seront-ils troublés par cette nouvelle version ?
Johanna Boyé et Élisabeth Ventura, qui ont signé l’adaptation et la mise en scène, ont en effet pris le parti de revenir au texte originel, écrit en 1844 par Hans Christian Andersen. Gommant le manichéisme du film, jouant sur l’ambivalence des personnages, ni tout à fait bons ni tout à fait méchants, elles ont ajouté de l’épaisseur et du piquant à l’histoire qui nous est contée.
Et c’est la toujours formidable Danièle Lebrun qui endosse le rôle de la narratrice, assise dans un fauteuil posé au coin de la scène, pour nous conter le fabuleux voyage de Kay et Gerda. Les deux enfants ont grandi ensemble et ont fait le serment de ne jamais se quitter.
Mais un jour, Kay reçoit dans l’œil un éclat de verre. Derrière ce forfait, les trolls, très en colère que les hommes aient saccagé leur forêt « de naissance ». Pris dans le sortilège du « miroir inversé », Kay est enlevé par la mystérieuse Reine des neiges et retenu dans son château de glaces, où il passe son temps à jouer aux échecs et à résoudre des énigmes. Il a oublié son amie. Gerda non. Intrépide et audacieuse, elle n’a qu’une idée en tête, retrouver son âme sœur. Elle se lance à sa recherche à travers le Grand Nord, dans une odyssée semée de dangers qu’elle va braver avec vaillance, aidée par de drôles de créatures…
Sur le plateau, la machinerie du merveilleux joue à plein. Dans un faisceau de lumières bleutées, des rideaux de tulle ondulent et laissent entrevoir des paysages saupoudrés de neige, de sombres forêts, un jardin de printemps, des aurores boréales… Légèrement en hauteur, comme suspendu dans la nuit, flotte le château de la Reine des neiges.
Dans ce décor fantasmagorique, évoluent avec une savoureuse énergie les six comédiens qui endossent chacun plusieurs rôles : des trolls espiègles aux cheveux verts ou rose fluo, une corneille qui parle et un renne en mal d’amour (deux animaux incarnés par l’irrésistible Jérôme Pouly), la Reine des neiges enfin, qui toute de blanc vêtue, une couronne posée sur des cheveux bleus (Élisa Erka et Suliane Brahim en alternance), auréole cette quête initiatique de mystère.
Une mention spéciale à la toute jeune Léa Lopez qui fait son entrée à la Comédie-Française en tant qu’artiste auxiliaire et incarne, avec un engagement total et une voix superbe, une Gerda aussi déterminée que drôle…
Dans la salle, les enfants ont fait silence, absorbés par la fervente amitié entre ces deux enfants qui ont accepté le mystère dont sont faits les rêves et n’ont jamais trahi leur serment : « À la vie à la mort ! »

Jusqu’au 8 janvier. Rens. : comedie-francaise.fr
Vous devez être connecté afin de pouvoir poster un commentaire
Déjà inscrit sur
la Croix ?
Pas encore
abonné ?
Théâtre
Baptiste Charroing, un adepte du dialogue entre les muses
« Songe à la douceur », une comédie musicale sur les saisons de l’amour
Théâtre : « Le rêve et la plainte », le babillage de Marie-Antoinette
« Le Suicidé, vaudeville soviétique » : à Villeurbanne, une création pleine de vie pour aborder la mort
Laïcité : à l’Assemblée, les comédiens du Français font revivre les débats sur la loi de 1905
À l’Opéra Garnier, une nouvelle vie pour « Kontakthof » de Pina Bausch
Mort de la comédienne Mylène Demongeot
Théâtre : « LWA », les héritiers fantômes des colonies
Théâtre : « Herculine Barbin » ou l’identité bafouée

source

A propos de l'auteur

Backlink pro

Ajouter un commentaire

Backlink pro

Prenez contact avec nous

Les backlinks sont des liens d'autres sites web vers votre site web. Ils aident les internautes à trouver votre site et leur permettent de trouver plus facilement les informations qu'ils recherchent. Plus votre site Web possède de liens retour, plus les internautes sont susceptibles de le visiter.

Contact

Map for 12 rue lakanal 75015 PARIS FRANCE