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La présidente taïwanaise abandonne la tête de son parti après une … – RFI

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À Taïwan, archipel démocratique revendiqué par Pékin, vingt millions d’électeurs étaient appelés ce samedi 26 novembre à désigner leurs élus locaux – maires, chefs de province… Le Parti démocrate progressiste (PDP) au pouvoir avait tenté de mobiliser sur la question des menaces de la Chine, mais c’est un échec. Il est finalement défait dans seize des vingt comtés et villes du pays. La présidente Tsai Ing-wen a pris ses responsabilités après la défaite.
Avec notre correspondant à Taipei, Adrien Simorre
Le parti démocrate progressiste espérait ravir des postes à son adversaire du parti nationaliste chinoise. Dans la dernière ligne droite de la campagne, il avait même essayé de ramener la question de la menace chinoise au cœur du débat, mais c’est un échec. « Moi, je n’ai pas voté pour le Kuomintang pour exprimer quel type de relation, je veux entre Taïwan et la Chine, explique un Taïwanais. Le parti au pouvoir utilise à chaque fois cet argument pour que l’on vote pour lui ! Je pense qu’il essaye juste de nous avoir. »
Les électeurs taïwanais ont surtout voté sur les profils des candidats. Or le parti nationaliste chinois, ancien parti unique pendant 40 ans, peut compter sur un ancrage local encore très solide.
Après leur victoire, une foule rassemblée devant le QG de campagne du Parti nationaliste chinois, le Kuomintang, dans le centre de Taipei, scandait le nom de « Chiang Wan-an ». C’est l’arrière-petit-fils du dictateur – d’abord Chinois puis Taïwanais – Chiang Kaï-shek, et il vient tout juste d’être élu maire de Taipei : « J’ai voté pour lui, car c’est quelqu’un de très sincère, très sérieux. Je suis certain qu’il va faire tout ce qu’il a promis », lance un soutien. Partout dans le pays, c’est la même vague bleue, la couleur du Kuomintang.
Assumant sa part de responsabilité, la présidente taïwanaise a hier soir démissionné de son poste de chef de parti. À 13 mois des élections présidentielles, cela ouvre la voie au bal des prétendants, qui vont désormais jouer des coudes pour obtenir l’investiture.
Et cela remet aussi dans la course le Kuomintang, le parti historique de Chiang Kai-Sheck  qui peine depuis huit ans à s’imposer lors des scrutins nationaux. Sa position conciliante face à la Chine fait office de repoussoir pour la majorité des électeurs, notamment les jeunes. Les pressions grandissantes de la Chine ces derniers mois vont-elles pousser les électeurs à se tourner vers le Kuomintang?
Pour l’instant, rien ne l’indique, mais cette victoire peut faire espérer le Kuomintang, et bien sûr la Chine, qui suivra attentivement cette campagne présidentielle, alors que 95% des Taïwanais restent opposés à une annexion chinoise.
►À lire aussi : Élections locales à Taïwan : un scrutin stratégique pour le parti au pouvoir
Tsai Ing-wen a annoncé ce samedi qu’elle abandonnait ses fonctions à la tête de son parti, après la défaite. « Les résultats des élections ne sont pas ceux que nous attendions […]. J’en endosse toute la responsabilité et je démissionne immédiatement de la présidence du Parti démocratique progressiste (PDP) », a-t-elle déclaré à des journalistes.
« Mais nous n’avons pas le temps de nous attrister, nous devons nous relever […] pour faire face aux défis de la situation internationale actuelle et de l’avenir », ajoute-t-elle. Mme Tsai Ing-wen restera cependant à la tête de l’archipel, poste qu’elle occupe depuis 2016.
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