Thomas Dumas
Sur La malédiction du loup-garou réalisé par Michael Giacchino pour Disney+, Jack Russell (Gael García Bernal) a une mission. Il doit l’accomplir au milieu de la traque d’une confrérie de chasseurs de monstres. Dans la nuit la plus noire, assiégé par le danger et à la poursuite d’une créature potentiellement meurtrière. Pour le personnage, faire face au terrifiant n’est pas le plus grand ou le principal problème. Ce qui se cache dans l’ombre autour de lui est bien plus menaçant et violent que ce que l’on pourrait croire.
Entre-temps, il doit faire face à sa propre nature mystérieuse, qui bat en lui comme un mécanisme sur le point d’exploser Jack n’est pas seulement un homme ni une créature inexplicable. D’une certaine manière, il se retrouve quelque part entre les deux, au milieu d’un espace qui s’ouvre difficilement vers sa conscience. Ce nouvel anti-héros de Marvel doit faire face à bien plus qu’un ennemi caché ou mortel. Il doit le faire contre lui-même.
Chaque fragment de l’histoire est incorporé, dans de petits dialogues explicatifs et des scènes bizarrement fragmentées, dans une intrigue plus solide. Petit à petit, La malédiction du loup-garou raconte son intrigue et le réalisateur est suffisamment habile pour ne pas éclipser l’histoire de son personnage principal, qui est à peine évoquée. Bloodstone, un célèbre chasseur de monstres, est mort, mais son héritage perdure.
Ainsi, afin d’hériter non seulement de la pierre précieuse qui porte son nom, mais aussi de sa hiérarchie, chaque aspirant doit passer un test. Qui n’est autre que de chasser un monstre dans un complexe extravagant et d’affronter le reste des adversaires. Le premier à le faire gagnera non seulement un nouveau grade, mais la reconnaissance de ses pairs.
La simple idée surpasse de loin toute autre formule Marvel à ce jour. Mais cette production la première spéciale thématique du studio fait bien plus qu’explorer un nouveau lieu dans l’univers de la saga. En même temps, il prend un risque considérable en matière d’audace visuelle et d’intrigue. De même, la production a la brillante capacité de raconter une histoire dans ce qui pourrait être considéré comme une capsule de concepts nouveaux.
Sur La malédiction du loup-garoude Michael Giacchino, Jack Russell (Gael García Bernal) a une mission. Une mission qu’il doit accomplir au milieu de la traque d’une confrérie de chasseurs de monstres. Dans la nuit la plus noire, assiégé par le danger et à la poursuite d’une créature potentiellement meurtrière. Pour le personnage, faire face au terrifiant n’est pas le plus grand ou le principal problème. Ce qui se cache dans l’ombre autour de lui est bien plus menaçant et violent que ce que l’on pourrait croire.
Marvel, qui a été critiqué cette année pour sa capacité à maintenir l’imagination et la fraîcheur de ses propositions, a décidé d’opérer un changement radical. Des images à la façon dont l’histoire est racontée à l’écran. Tous en La malédiction du loup-garou est un voyage en territoire inconnu pour la franchise.
Le film passe du noir et blanc à des touches de couleur. Au final, il culmine dans un jeu de tons qui rend hommage aux productions d’horreur des années soixante. Tout cela, au milieu d’une construction enveloppante dans laquelle les références sont de petits fragments d’information qui s’interconnectent les uns aux autres. Le scénario, légèrement ironique, va droit au but.
De la désormais traditionnelle présentation Marvel, qui fait place à une sinistre version en clair obscur, le message est immédiat. Giacchino cherche à surprendre. Et il réussit dans sa capacité à la malédiction du loup-garou pour soutenir son intrigue dans une vision courte du monde plus large. Avec un récit au rythme rapide, il s’agit de l’histoire d’origine d’un anti-héros, mais, en même temps, il explore la strate surnaturelle de Marvel.
Il le fait sans s’attarder sur des explications excessives ou des points élaborés. Giacchino cherche surtout à montrer à quel point l’univers de Marvel peut être flexible et stimulant. Il tente donc de raconter les vicissitudes de cet énigmatique loup-garou, otage de sa condition Jack est à la recherche d’un but plus élevé. Mais il dispose de peu d’outils pour y parvenir. S’il revenait aux héros du studio de raconter comment des accidents scientifiques et des merveilles inexpliquées les ont rendus extraordinaires, Jack prend une autre direction.
Gael García Bernal joue le classique Jack Russell (dans sa version le rattachant à une origine mexicaine) avec bonne humeur et un bel instinct d’ironie. Mais il fait aussi autre chose. Il apporte une qualité profondément sensible à une créature qui, par nécessité, devrait être violente et impitoyable. Cependant, Giacchino joue avec les pièces du scénario de Will Spencer par une satire élégante. La malédiction du loup-garou est bien plus un hommage au cinéma d’horreur, aux petites excentricités de Marvel qu’une aventure. C’est, peut-être, sa plus grande force.
La malédiction du loup-garou rend un point clair Finies les épopées de super-héros pleines de symboles du bien ou avec des sous-entendus glorieux. Giacchino confère une personnalité dynamique, parfois dure et presque toujours surprenante à une histoire qui couvre plusieurs intrigues à la fois. Aussi, ouvre la porte à une histoire plus dense, plus compliquée et plus étrange, qui promet un univers plus riche pour Marvel et ses personnages.
Comme le montre bien la présentation, les super-héros ont pour mission de défendre le monde contre l’homme. Mais qu’en est-il de l’inexpliqué ? La malédiction du loup-garou montre clairement que Marvel sait que son public a changé, et avec lui son message. Sans aucun doute, la plus grande contribution de ce tour rapide à travers l’allégorie, le mystère et un nouvel anti-héros. Toute la vision extravagante des ténèbres s’est transformée en un véritable objectif pour une créature à la recherche de son identité.
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