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La Coupe du monde de handball commence, avec la Belgique pour … – RTBF

Handball
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Le 28e mondial de handball commence ce mercredi en Pologne et en Suède. Pour la toute première fois de l’histoire, cela se passera avec la Belgique ! Un événement dans le milieu du handball belge, forcément. Avec beaucoup de fiertés et quelques espoirs, le principal étant qu’enfin ce sport soit sur les bons rails dans notre pays. Avant le début de la compétition, nous avons rencontré le coach des Red Wolves, Yérime Sylla. Optimiste, il espère au minimum passer le premier tour et tirer de bons enseignements de cette participation historique avec une équipe composée de six joueurs pro pour douze “amateurs”. La Belgique commencera ce Mondial avec un affrontement prestigieux face au Danemark, double tenant du titre, ce vendredi. Avant d’affronter la Tunisie (15.01) et le Bahreïn (17.01). 
Yérime Sylla est Franco-Sénégalais, en tant que sélectionneur, il possède une histoire à rebondissements avec l’équipe nationale belge. Entraîneur de handball depuis 2006, il a été joueur professionnel durant vingt ans avant cela. Il a pris l’équipe des Red Wolves en trois épisodes : une première fois en 2011, une deuxième fois en 2015, et la dernière fois en 2021. Il cumule actuellement son poste de sélectionneur de la Belgique et celui de coach à Nancy.
Ça fait quoi d’être à la tête de cette équipe au moment de sa première qualification pour une Coupe du monde ? “Beaucoup de choses. Ça a commencé il y a déjà longtemps, c’est un parcours qui s’est construit dans le temps. Au début avec la génération 90/91 de Jeff Letens, Tom Robyns, Arber Qerimi et d’autres, avec de jeunes joueurs amateurs qui n’avaient jamais vraiment goûté à la victoire internationale. Pour avoir ensuite douze joueurs professionnels et puis passer des préqualifs jusqu’à arriver à cette qualification aujourd’hui. Donc c’est une longue histoire qui est récompensée. Je pense forcément à ceux qui ne sont pas avec nous mais qui ont été de tous les combats. C’est assez émouvant d’avoir vécu tout ça avec eux et qu’on vive une nouvelle étape super importante pour nous, très motivante. J’espère que l’on vivra d’autres championnats, d’autres qualifications, pour gravir peut-être encore quelques échelons et vivre des quarts ou des demi-finales, en tout cas on l’espère.
Cette qualification pour la Coupe du monde est déjà un objectif atteint mais potentiellement aussi le début de quelque chose ? “On l’espère, on fait tout pour. Tout en se focalisant sur ce qu’on doit faire, gagner des matches. Ce que j’observe c’est que lorsqu’on est venu me chercher en 2011, ils n’avaient pas beaucoup d’autres choix que le mien, j’étais le seul sur la liste, pas de concurrence. Quand je suis parti en 2015 il y avait déjà un peu plus de monde qui essayait de venir ce qui veut dire que le boulot n’était pas mal, qu’il y avait un peu de handball en Belgique. On avait commencé à se situer sur la carte. Et quand je suis reparti, là il y avait une liste de soixante entraîneurs qui voulaient reprendre la Belgique. C’est un signe qu’on a fait du bon boulot. Là où on doit encore travailler, c’est encore sur les jeunes, sur notre capacité à amener beaucoup de jeunes à notre discipline, à structurer un peu tout ça. Mais c’est en train de se mettre en place et on a une belle figure de proue avec cette équipe nationale. Beaucoup d’autres nations sont plutôt en train de descendre, la Slovénie, la Slovaquie, la République tchèque, qui étaient loin devant nous avant. On a aussi une place à occuper mais quand on occupe une place on sait qu’elle est disputée, il faut réussir à la maintenir. J’espère que ce mondial sera une belle vitrine.”
Quelle est la particularité de disputer un mondial avec une équipe constituée en partie de joueurs amateurs ? “La particularité c’est qu’on se fait sûrement plus bouillir le ravioli que les autres nations, on essaie de passer par les trous de souris dans notre discipline. On essaie d’être là où on ne nous attend pas. Ça a été le cas avec le sept contre six qu’on est, je pense aujourd’hui, les meilleurs à pratiquer. On a devancé la règle. C’est sur toutes ces petites choses-là que techniquement et tactiquement on travaille beaucoup. On arrive à avoir des joueurs qui vont très vite pour percuter et savoir ce qu’on leur demande. Ça ne suffit pas toujours, parfois des nations l’emportent physiquement sur nos stratégies. On tombe comme petites souris des fois sur des gros matous. Mais maintenant on arrive à être un peu plus que des souris, on est des souris costauds, et du coup on arrive aussi à répondre physiquement. On l’a vu contre la Croatie, ça s’est joué à un ou deux ballons, je pense que c’est plus l’émotion qu’on ne s’attendait pas à vivre. Pour certains joueurs, on ne s’attendait pas à accrocher la Croatie. Ça s’est joué plus sur un aspect mental, que physique et technique. Là-dessus on a rattrapé pas mal de nations.”
Comment les préparer mentalement pour ne pas qu’ils soient rattrapés par l’ampleur de l’événement ? “C’est effectivement l’enjeu, c’est la petite chose qui représentera le gros du boulot. On va arriver à Malmö (Suède), chez les voisins des Danois. Ils ont juste à traverser le pont pour supporter leur équipe. L’avantage c’est qu’il y aura beaucoup de rouge, donc on pourra se sentir chez nous, on pourra se dire, ce sont les Belges qui sont là (rires). Mais oui, ça va être particulier au niveau de l’émotion et je suis content que l’on commence par ce match face au Danemark avant de continuer avec un match à réel enjeu face à la Tunisie où effectivement là il faudra le gagner. Je pense que c’est bien de se “débarrasser” de ce match et d’essayer de prendre beaucoup de positif sur cette rencontre pour se dire ‘on n’est pas si loin’ et donc il faut continuer sur ce rythme-là pour passer. Parce que c’est vrai que si on bat, la Tunisie et le Bahreïn ou juste la Tunisie on passera. L’enjeu est là.”
Avoir une majorité de joueurs amateurs dans l’équipe, ça peut donner un supplément d’âme, de caractère ? “Oui, on n’a peut-être pas l’habitude d’avoir un nombre aussi important de rencontres en si peu de temps, on va quasiment jouer une demi-saison. Ça va nous donner beaucoup d’expérience mais il va falloir gérer la fatigue. On peut avoir un supplément d’âme mais je pense aussi qu’on va avoir quelque chose d’assez inédit, c’est qu’on ne va pas avoir des joueurs qui sont pris par le travail, qui vont débarquer là, qui vont faire un entraînement et puis repartir au boulot, puis revenir. Là, on sera toujours ensemble, il va falloir peut-être se supporter mais ce sera assez intéressant à vivre pour eux et moins fatigant aussi, quelque part, parce qu’ils n’auront qu’un objectif c’est celui du handball et ce sera une première pour certains.”
Dans un Mondial de handball, y a-t-il autant de place pour une surprise que lors d’une Coupe du monde de football, comme on a pu le voir avec le Maroc ? “Le handball est un sport de moindre incertitude par rapport au football. C’est dû à la dimension du terrain, à des tactiques au football qui ne peuvent être que défensives, on peut y voir un bloc défensif à quasiment dix joueurs. Ce n’est pas le cas au handball, on est obligé de défendre et d’attaquer. Donc il y a moins d’incertitude. Par contre aujourd’hui, là où on a réduit l’écart, c’est dans notre capacité à être à la fois très physiques et beaucoup plus techniques. Tout en conservant notre aspect tactique du jeu. On développe un “meilleur jeu” que d’autres nations, qui elles s’expriment beaucoup plus dans le duel, en un contre un. Là-dessus on a une carte à jouer, en tout cas ça nivelle pas mal nos rencontres. On n’est plus dépassé de dix/quinze buts. Maintenant, l’incertitude que j’ai c’est comment on va rentrer dans ce Mondial en termes d’émotions. Des fois, on ne sait pas exprimer son handball par des émotions. Et c’est sans doute là qu’il va falloir être prêts. Mais si on arrive à faire quelque chose dans ce mondial, ce serait plus une demi-surprise pour moi. En tout cas moi ça ne me surprendra pas parce que je suis tout le temps avec eux et je sais de quoi ils sont capables. Mais il faut être très francs, on participe à une première campagne à ce niveau-là et si on dispute un quart de finale ce sera une vraie surprise pour tout le monde. Peut-être un peu moins pour nous.
L’objectif concret en termes de résultats ? “Passer le premier tour, je pense qu’on en est capable. Je pense qu’on peut surpasser la Tunisie et le Barheïn. On a tous les arguments pour. Ce ne sont pas des équipes que l’on a l’habitude de jouer, il y a aussi ce facteur-là, une espèce d’atypicité au niveau du jeu, ce sont des joueurs qui évoluent ailleurs, qui ont tendance à être très agressifs dans le jeu mais par contre très individuels. Donc si on arrive à parer ça, je pense qu’on peut se donner de l’air sur ces équipes-là très rapidement. Ce sont des matches qu’il faut pouvoir gérer en un quart d’heure parce que s’ils sont installés ils peuvent nous faire mal.
À l’issue du Mondial, vous serez satisfaits si vous avez vu quoi de cette équipe ? “Si je l’ai vue avoir une chance dans chaque match, et tirer du positif pour ce qui nous reste à jouer au printemps. C’est-à-dire des qualifications pour un championnat d’Europe qui seront à mon avis accessibles avec l’expérience qu’on aura acquise. Quoi qu’il se passe, il faut essayer de bien figurer dans ce tournoi et d’en tirer des leçons. Ce qui s’est bien passé, ce qui n’a pas fonctionné. Et que cela puisse nous permettre de progresser dans ce qui nous attend. Alors, pas pour eux, parce que j’essaie qu’ils restent focus sur un match après l’autre. Mais quand on est entraîneur on a des perspectives parfois un peu plus lointaines. Moi je me projette sur ce qui va suivre derrière. Même si on a quelque chose d’important à vivre maintenant.
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