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De notre correspondant Max HELLEFF (Bruxelles) – La Belgique ne fermera pas toutes ses centrales nucléaires en 2025. La guerre russo-ukrainienne a eu raison de cet engagement pourtant gravé dans une loi de 2003 et renouvelé par l’accord gouvernemental qui lie les sept partis de la coalition Vivaldi du Premier ministre Alexander De Croo.
Le conseil des ministres restreint (« Kern ») a décidé de maintenir en activité deux des sept réacteurs que compte le pays, et cela jusqu’en 2035, diminuant ainsi la production de 6 à 2 gigawatts de l’électricité issue du nucléaire. « La guerre change notre regard sur l’énergie », a déclaré Alexander De Croo en annonçant que l’activité des réacteurs Doel 4 (Anvers) et Tihange 3 (Huy) serait prolongée pendant dix ans. « De cette manière, l’énergie peut être garantie à moyen et à long terme ».
Ce dossier avait pourri la vie du précédent gouvernement conduit par le libéral francophone Charles Michel. Et il promettait d’envoyer celui d’Alexander De Croo par le fond à défaut de consensus. Au cours des dernières semaines, la droite flamande s’était en effet ralliée au Mouvement réformateur (libéral francophone) ouvertement pronucléaire de Georges-Louis Bouchez. Les écologistes se retrouvaient ainsi de plus en plus isolés.
C’est précisément la volte-face des écologistes francophones (Ecolo) et flamands (Groen) qui a permis d’arriver à un accord vendredi tard dans la soirée. Leurs ministres ont expliqué qu’en raison de la guerre russo-ukrainienne, les engagements pris par le passé ne sont plus tenables aujourd’hui. La guerre démontre en effet à quel point la Belgique est tributaire de l’étranger pour son approvisionnement énergétique – en l’occurrence le gaz russe – et se retrouve contrainte d’aider les ménages et les entreprises à payer la facture.
L’objectif, se défendent les Verts, a toujours été de tendre vers le 100% d’énergie renouvelable pour une Belgique très en retard en la matière, qu’importent les moyens.
Ces moyens, les voici: l’accord énergétique maintient la construction de deux centrales au gaz, donc émettrices de gaz à effet de serre, en dépit des réticences de la Flandre à accorder un permis de bâtir à celle qui devrait être implantée à Vilvorde, au nord de Bruxelles. Paradoxalement, la Belgique entend passer de 25 à 50% d’électricité produite grâce au gaz pour la période 2025-2035 afin de compenser la part perdue issue du nucléaire. Un pari risqué au vu de la géopolitique internationale, censé laisser le temps au pays d’aller vers le 100% d’énergie renouvelable.
Sous la pression des Verts, le gouvernement De Croo débloque également un budget de 1,16 milliard d’euros qui sera investi dans le renouvelable : hydrogène vert, photovoltaïque, éolien. On est toutefois loin des huit milliards que les écologistes exigeaient en échange du maintien en activité de deux réacteurs.
Politiquement, c’est le soulagement pour le Premier ministre Alexander De Croo menacé par ce que certains désignaient comme le dogmatisme antinucléaire des Verts. Les partisans de l’atome ne manquaient pas d’arguments : la Belgique resterait fondamentalement incapable d’assurer son approvisionnement énergétique sans ses centrales, même si elles avaient vieilli. La guerre russo-ukrainienne a permis à tous de trouver une sortie inespérée.
Reste maintenant à convaincre Engie d’assurer les investissements nécessaires à la prolongation de l’activité des deux réacteurs survivants. A la fin de 2020, l’opérateur français avait clairement fait comprendre au gouvernement De Croo qu’il était trop tard pour que ceux-ci demeurent en ordre de marche au-delà de 2025. Il disait renoncer au nucléaire belge.
Des contacts ont toutefois été maintenus, a affirmé la ministre de l’Energie Tinne Van der Straeten. Mais la négociation va seulement débuter, avec un gouvernement belge qui n’est désormais plus en position de force. Dans ce contexte, les Verts ont exigé la semaine dernière qu’Engie prenne à sa charge à 100% le démantèlement des centrales qui seront fermées et le traitement des déchets nucléaires. L’énergéticien français, à qui il est opposé d’avoir réalisé de bonnes affaires grâce au nucléaire belge, fait valoir qu’il y a bien sûr « certains bénéfices », mais qu’ils sont taxés et qu’une année n’est pas l’autre.
Les travaux de mise en conformité nécessaires pour les deux centrales survivantes sont estimés à un milliard d’euros. Les négociations s’annoncent ardues.
Enfin, la loi nucléaire devra être changée, la bénédiction de la Commission européenne obtenue et une enquête d’incidence réalisée. Celle-ci examinera les répercussions de la prolongation du nucléaire sur le territoire belge et sur les pays frontaliers.
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