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KEDGE, une Business School à la pointe de la transition écologique … – Challenges

Par Les partenaires de Challenges le 23.01.2023 à 14h49 Lecture 9 min.
La transition écologique et sociale implique une transformation en profondeur des organisations et en particulier des entreprises.
Qui mieux que les futurs diplomé·e·s d’écoles de commerce et de management pour mener cette transformation devant s’opérer rapidement sur le territoire et au-delà ?
Encore faut-il que ces étudiants reçoivent une formation adaptée et à la hauteur des enjeux. À l’heure où les étudiants et leurs parents commencent à faire leurs choix dans Parcoursup, voici les éclairages d’Anne-France Piteau, directrice Transition et Impact de KEDGE.
Dans les grandes entreprises, on attend beaucoup de la future génération des diplômé·e·s de grandes écoles, appelés à devenir de futurs directeurs et directrices de business units, responsables marketing, ou commerciaux grands comptes… et à piloter cette transition que leurs aînés n’auront fait qu’amorcer. Parmi les business schools françaises, KEDGE répond présente en accélérant l'intégration des enjeux sociaux et environnementaux dans ses formations proposées sur ses campus de Marseille, Bordeaux, Toulon et Paris.
 
Chez KEDGE, la rentrée 2022 s’est faite autour de l’inclusivité (égalité des chances, lutte contre les discriminations). La prise en compte des différences, l’inclusion, la lutte contre les discriminations est déjà un chantier en soi. Mais pour Anne-France Piteau qui se fait l’écho des scientifiques du GIEC, c’est aussi sur le volet environnement qu’il faut accélérer. Pour la directrice du département Transition et Impact, les Objectifs de Développement Durable de l’ONU, le dérèglement climatique, la biodiversité sont loin d’être des sujets tabou pour les enseignants. Bien au contraire ! Cela fait des années que l’école est embarquée sur ces sujets et répand la bonne parole et les bonnes pratiques. « Dès 2005 à l’époque d’Euromed, nous avions fait le choix d’adhérer au Global Compact, une initiative des Nations Unies. En 2007, nous avons mis en place une direction RSE au sein de l’école et son rôle ne s’est pas résumé à comptabiliser nos émissions carbone ». Ces 15 dernières années, KEDGE a en effet joué un rôle capital dans la compréhension des enjeux de développement durable et l’évangélisation des écoles de commerce que ce soit au niveau national ou international. « Nous pouvons sans gêne nous qualifier de pionniers dans ce domaine, mais nous voulons et nous devons aller plus loin », enchaîne Anne-France Piteau. « Le monde a changé et les contenus des enseignements notamment dans les business schools doivent évoluer. En tant qu’établissement d’enseignement supérieur accueillant  15 000 étudiants, nous avons un formidable effet de levier ». Chez KEDGE, dans chaque domaine de compétences, les étudiants doivent ainsi intégrer le concept de « durabilité » et celui de « finitude ». Que ce soit en supply chain, en achat, en finance ou en marketing, la transition écologique et sociale fait donc partie intégrante de la formation. Et cela commence par les fondamentaux.
 
Pour Anne-France Piteau, un étudiant de chez KEDGE doit avoir une solide connaissance des phénomènes physiques et du lien fondamental entre activités humaines et dérèglement climatique. « On ne peut pas parler de Sustainability ou de Développement durable sans cette compréhension. Nos étudiants ont bien entendu participé à une Fresque du Climat. Ces ateliers de sensibilisation sont d’ailleurs en partie animés par des membres du personnel et enseignants, réunis au sein d’une communauté de plus de 50 « Fresqueurs » internes.», se réjouit la responsable de KEDGE. « Les shifters sont venus faire une conférence et nous avons fait participer nos étudiants au Match du siècle avec Ticket for Change ». Mais comme le précise Anne-France Piteau, « faire un atelier 2tonnes pour évaluer son empreinte carbone ou une fresque, c’est un peu le minimum. Ce n’est pas parce qu’on comprend ce qui est en train de se passer qu’on va avoir une vision claire de comment agir dans sa vie professionnelle ». Pour la directrice Transition et Impact, il appartient donc bien aux écoles de commerce et de management de fournir ces nouveaux enseignements puisqu’il est dorénavant clair que le « business as usual », n’est plus soutenable.
 
Si construire le monde de demain avec les outils d’hier n’est pas une option pour KEDGE, faut-il pour autant remettre en cause la totalité des enseignements ? Oui et non. L’école, qui se classe parmi les 10 premières business schools françaises, va continuer de former ses 15 000 étudiants au marketing, à la logistique ou encore à la gestion. Mais pour pouvoir imaginer qu’un maximum de diplômé.e.s soient en capacité de s’engager dans des business à impacts positifs, le contenu des cours a dû être revu et doit intégrer la notion de « limites planétaires ».
Les étudiants d’écoles de commerce, tout comme leurs confrères d’écoles d’ingénieurs, ont mis le sens au cœur de leur réflexion sur leur avenir professionnel. Ils peinent à imaginer des carrières qui s’appuieraient sur une vision datée de l’économie et de la société, laquelle repose sur un modèle qu’Anne-France Piteau résume ainsi : « Produire de plus en plus, vendre de plus en plus, consommer de plus en plus ». Ce fameux schéma classique et linéaire orienté vers la profitabilité, se révèle aujourd’hui source de nombreux maux comme la raréfaction des ressources, la chute de la biodiversité ou le réchauffement climatique. L’heure est donc bien à la transformation des business models, à la création de valeur et non de volume,
« Comme c’est tout un modèle économique qui doit pivoter dans les années qui viennent, cela signifie qu’au niveau finance et comptabilité, il faut expliquer et promouvoir le concept de triple capital qui intègre l’humain et l’environnement à côté du capital financier ». Anne-France Piteau enfonce le clou : « Chez KEDGE, on ne forme pas des clones ! On apprend aux étudiants à penser différemment et à agir concrètement. Car c’est ce dont notre société va avoir besoin. Il va falloir s’adapter en permanence et innover ». Et pour cela, nos PME et grandes entreprises vont vouloir des têtes bien faites. Certains employeurs risquent d’ailleurs de déchanter lorsqu’ils vont voir les diplômés se détourner des postes classiques qui leur seront proposés. En 2023, aucun employeur ne peut faire l’impasse sur les sujets sociaux (inclusion, égalité des chances) et environnementaux. Et gare au greenwashing ou au socialwashing si les entreprises s’emparent de ces sujets de manière superficielle. « Les étudiants ont en effet des fortes attentes », poursuit Anne-France Piteau qui mentionne le nombre élevé d’étudiants de l’école qui s’intéressent au management des associations ou le succès du partenariat noué avec l’ONG ACTED. Parmi les 60 associations étudiantes de l’école, une majorité développent ainsi des projets en lien avec la durabilité et l'inclusivité.
 
Jusqu’où la direction de l’école va-t-elle aller dans sa propre transformation ? « Nous ferons ce qui est nécessaire. La raison d’être de l’école, qui dans sa forme juridique est une association, c’est de former des étudiants et de préparer du mieux possible ces futurs leaders de demain. La finalité : qu’ils puissent s’engager pleinement dans ce changement de modèle, soit en rejoignant des entreprises soit en créant les leurs ». Une certitude : avec 9 chaires et projets de recherche en lien avec la transition écologique et sociale, l’école est bien armée pour former ces futurs bataillons de dirigeants et entrepreneurs à impact. Chercheurs et enseignants sont convaincus qu’aux défis actuels (surexploitation des ressources naturelles, réchauffement…), de nouveaux vont s’ajouter. Pour Anne-France Piteau, la recherche est donc centrale et elle se réjouit que KEDGE possède l’un des principaux centres européens de recherche dédié au développement durable au sein des entreprises. La recherche joue un rôle tout à fait primordial dans la formation des futurs diplômés.
 
« Nos étudiants ont besoin de modèles, d’exemples concrets. Il faut qu’ils puissent entendre le discours de celles et ceux qui les précédent et qui ont réussi à mettre en place des modèles économiques soutenables ». Les trajectoires de ces entrepreneurs à impact se révèlent de formidables sources d’inspiration pour les étudiants de l’école. Chez KEDGE, 67 % des start-up incubées mesurent déjà leur impact, selon Anne-France Piteau. KEDGE vient également de lancer un  réseau, Alumni For Impakt, permettant de fédérer tous les anciens diplômés travaillant sur ces sujets et d'accompagner ceux qui souhaitent y contribuer demain.
 
« Résilience », « sobriété », « frugalité », ces mots pourraient sonner curieusement aux oreilles de certains parents et futurs étudiants au moment de rentrer leurs choix d’établissements dans Parcoursup. Celles et ceux qui sont déjà sensibilisés et souhaitent travailler en finance durable ou marketing durable, ne seront pas étonnés… Les autres en revanche ne sont pas au bout de leurs surprises car dans cette école de commerce originale, durable et inclusive, les étudiants sont invités à réinterroger la notion même de réussite et à construire, grâce au dispositif d'accompagnement Be-U, un parcours professionnel en accord avec leurs savoir-être et leurs motivations. Pour Anne-France Piteau, « de plus en plus d’étudiants s’interrogent. Nous sommes là pour les aider à trouver leur voie ». Cela passe par doter tous les étudiants d’un socle commun tant sur le volet environnemental que social. Si les deux Masters spécialisés (Business Transformation For Sustainability et Finance Durable) y sont totalement dédiés, les étudiants du Programme Grande École suivent toutes et tous150 heures sur la transition écologique et sociétale et avec les options, cela peut aller jusqu'à 550h. À ces jeunes, qui ont souvent été formés à l’analyse économique néoclassique lors de leur classe préparatoire, les enseignants vont parler « décarbonation et résilience », « macroéconomie écologique » et « justice sociale ». « Notre rôle chez KEDGE en tant que business school, c’est justement de redéfinir et de réinventer ce qu’est le « business » en challengeant le carcan productiviste aujourd'hui insuffisant et dépassé ».
 
Inclusive, engagée, pilotée par des équipes expertes et déterminées, KEDGE Business School n’a pas fini de faire bouger les lignes et de contribuer à réinventer l’école de commerce…pour le plus grand bénéfice de toutes et tous.
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