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Source : JT 20h Semaine
Ce mardi 18 octobre, différentes professions sont mobilisées pour une revendication centrale : les salaires. Plusieurs syndicats appellent les travailleurs à la grève, notamment pour réclamer des augmentations de revenus face à l'inflation, faisant écho au mouvement de contestation qui agite depuis plusieurs semaines des dépôts de carburants et raffineries. Concrètement, à quoi pourrez-vous vous attendre dans les transports, sur la route ou dans les établissements scolaires ?
Si vous deviez prendre le train demain, le trafic sera très perturbé, principalement pour les trains régionaux : seul un TER et un Intercités sur deux circuleront en moyenne. Du côté des TGV en revanche, le fonctionnement restera "quasi normal", selon la SNCF. Quant aux transports du quotidien, la situation sera globalement peu perturbée pour les bus et les tramways. Pas de préavis de grève déposé à Marseille, Strasbourg ou Montpellier, mais comptez environ un tram sur deux à Lille, tout comme dans les RER en région parisienne.
Et si vous devez emprunter la route demain, vigilance quant aux éventuels blocages et opérations escargot prévues par les transporteurs routiers grévistes.
En revanche, du côté des écoles, des collèges et des lycées, une question qui intéresse de nombreuses familles, aucun élément n'a été communiqué ce lundi soir permettant d'évaluer l'ampleur d'une éventuelle mobilisation des enseignants, du personnel de cantine ou d'accompagnement, bien que le mouvement soit prévu de longue date. Si bien que les parents découvriront l'état de la situation mardi, le matin même.
"C'est une journée hautement complexe, parce qu'on ne sait pas à l'avance qui va y participer ou pas, et quels sont les personnels dont on dispose pour faire fonctionner l'établissement", reconnaît dans le reportage du 20H de TF1 en tête d'article Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du SNPDEN-UNSA, syndicat national des personnels de direction, et proviseur de la cité scolaire Hector Berlioz à Vincennes, dans le Val-de-Marne.
Toutefois, la plupart des syndicats d'enseignants de lycée professionnel ont appelé à participer à la grève mardi, cette fois pour protester contre un projet de réforme voulu par Emmanuel Macron. Quant à la petite enfance, "le mouvement devrait être très suivi dans les crèches" et "il devrait aussi être très suivi chez les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles", a glissé au Parisien Baptiste Talbot, coordinateur de la CGT-Fonction publique.
Le service s'annonce également perturbé dans la fonction publique, avec de nombreux agents territoriaux grévistes, dont les éboueurs. La CGT, syndicat majoritaire de la profession, prévoit une importante mobilisation, avec des conséquences qu'elle annonce visibles dans les rues. "L'impact, c'est qu'il risque de ne pas y avoir de balayage, de lavage, de collecte des déchets sur tout Paris", explique par exemple Régis Vieceli, secrétaire général du syndicat pour la filière traitement des déchets, nettoiement, eux, égouts et assanissement (FTDNEEA), dans la capitale. "Il nous faut au moins 10% d'augmentation de salaires pour tous et toutes, dès aujourd'hui", lance-t-il.
D'autres professionnels devraient aussi se mobiliser, comme les soignants. La CFDT santé-sociaux "appelle les salariés à se mettre en grève pour exprimer massivement leur mécontentement face à la lenteur et au manque d'ambition des employeurs dans la négociation des classifications et rémunérations".
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