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Lorsque le virtuose de la guitare Joe Satriani a commencé à imaginer une carrière discographique basée sur des compositions instrumentales, il savait que c’était possible, en grande partie grâce au fait que Jeff Beck avait enregistré des albums à succès (Blow by Blow, Wired) sans l’aide d’un chanteur une décennie plus tôt. Satriani, qui a remplacé Beck lors de la tournée solo de Mick Jagger en 1988, a partagé ses réflexions sur l’héritage de Beck dans une nouvelle interview sur notre podcast Rolling Stone Music Now. Voici son hommage en ses propres termes :
Lorsque j’ai commencé à jouer, il y avait un groupe de musiciens comme Jeff, Jimmy Page, Eric Clapton, Keith Richards, Pete Townshend, George Harrison, Martin Barre [de Jethro Tull], Jimi Hendrix, tous ces musiciens. Ils ont été mon introduction au vrai jeu de guitare électrique. Je ne connaissais pas Buddy Guy, B.B. King ou Albert King, tous ces types qui ont influencé ce groupe de musiciens.
C’était vraiment fascinant pour moi, en tant que jeune guitariste, de construire un style à partir de ces joueurs de blues électrique de la deuxième génération. Et puis, après un certain temps, de découvrir qui étaient leurs racines, et puis de revenir en arrière et de regarder Buddy Guy et de dire « OK, et lui, par qui est-il influencé ? ».
Mais Jeff, qu’il le veuille ou non, avait cette attitude irrévérencieuse à chaque fois qu’il rendait hommage à ces joueurs de blues. Et il en ressortait que Jeff Beck était vraiment Jeff Beck. Peu importe avec qui il jouait, il prenait le dessus et redessinait les choses. Eric Clapton était super respectueux. Eric vous disait : « Ce sont mes racines. J’ai étudié. J’ai créé ce style cultivé autour de ces gens, et je vous le montre. » Et Page était un peu plus fou. Hendrix l’a amené à un autre niveau. Avec Jeff, c’était presque comme s’il disait : « Ouais, ouais. J’ai écouté tous ces types et ils sont super, mais regarde ce que je fais avec. »
Pour moi, ça a commencé avec Truth [1968]. J’étais trop jeune pour les Yardbirds. Et puis quand j’ai commencé à jouer dans un groupe de lycée à 14 ans, les gars qui avaient un an ou deux de plus que moi m’ont vraiment fait découvrir tous ces autres musiciens, et Jeff Beck en particulier. La première fois que j’ai entendu « Going Down », j’ai pensé que c’était la version définitive. Je me suis dit, qu’est-ce qui pourrait être mieux que ça ? Surtout la façon dont Jeff faisait des allers-retours. Quelle étrange façon de jouer un morceau de blues. Quelle belle façon de ne pas copier tous les autres bluesmen qui l’avaient fait. Je pensais juste que c’était vraiment brillant et que c’était si différent.
Mais au fil des décennies, Beck s’est toujours amélioré. Je ne veux pas dire qu’il a raffiné ce qu’il faisait. Il a juste ajouté tellement de choses à ce qu’il pouvait faire à la guitare. Techniquement parlant, ce qu’il a fait avec la Stratocaster était vraiment intéressant. Hendrix a définitivement réinventé ce qu’on pouvait faire avec la Stratocaster, et Beck était au même niveau. Beck s’est concentré sur le picking avec ses doigts, en utilisant la guitare dans les arrangements d’une manière quasi-mélodique pour accompagner le chanteur. Jimi chantait lui-même, donc c’était une approche légèrement différente.
Beck n’arrêtait pas d’en rajouter. Et quand je pense à Guitar Shop [1989], c’est un parfait exemple de disque qui a époustouflé les gens de la même manière que Blow by Blow ou Wired. Il élargissait ses horizons en jouant avec de nouvelles personnes, en écrivant de nouveaux morceaux, et il faisait toujours ressortir un aspect technique, comme l’utilisation d’harmoniques. Il représentait sa personnalité avec ces choses, il ne copiait pas une tendance, mais faisait ressortir une partie de lui-même. Il était toujours plus grand que la technique.
Ce qui m’intéressait le plus, c’était son côté mélodique. J’aimais jouer de la guitare de façon folle et faire des bruits, et j’aime l’attitude showbiz du rock & roll. Mais si ce n’est pas mélodique, je décroche. Si c’est juste un étalage de technique, je ne suis pas là, et Jeff avait une façon d’être magnifiquement mélodique.
Mais Jeff avait aussi cette attitude folle. C’était toujours évident pour lui dans chaque chanson qu’il jouait. J’ai gardé ça avec moi au milieu des années 1980, quand j’ai senti que je pourrais faire autre chose dans ma vie et que je voulais juste commencer à faire des enregistrements amusants à la maison. Je me suis appuyé sur l’idée que Jeff avait mené une grande carrière en faisant ce qu’il voulait faire.
Il cherchait des musiciens qui étaient à la pointe de ce qu’il pensait être de la nouvelle musique. Et il a essayé d’incorporer cela dans sa façon de voir la guitare électrique, et comment elle s’intégrerait dans cette nouvelle idée de combiner le rock, le blues et le jazz. À l’époque, c’était la fusion. Mais il ne s’y est jamais perdu. Peu importe avec qui il jouait, il gardait cette attitude Jeff Beck. C’était comme un rappel : u n’as pas besoin d’édulcorer ce que tu fais. En fait, tu dois même faire l’inverse. Regarde ce que Jeff a fait. Il est devenu plus Jeff à chaque fois, et c’est pour ça qu’à chaque fois qu’il sortait un disque, les gens se disaient : « Oh mon Dieu, c’est quoi ça ? Qu’est-ce qu’il fait maintenant ? »
Quand Blow by Blow est sorti, je venais de finir de jouer dans un groupe de disco pendant environ un an. Dans la section rythmique, on était tous des rockeurs qui avaient besoin d’argent, d’un concert qui paie chaque semaine. C’est pour ça qu’on était dans ce groupe. Mais notre cœur était dans le rock & roll. Et quand ce disque est sorti, on était toujours en train de jammer dessus, surtout sur « Freeway Jam ».
La façon dont Jeff a utilisé les harmoniques [plus tard]… pour moi, la chanson « Where Were You » est probablement l’un des morceaux instrumentaux à la guitare les plus remarquables jamais enregistrés.
Je l’ai vu la jouer en live et c’est vraiment à couper le souffle. Il ne la faisait jamais deux fois de la même façon, mais c’était magnifique à chaque fois. C’était un tel tour de force que d’assembler une technique presque impossible et de la réussir. Dans le clip live où il le fait au Ronnie Scott’s, on a vraiment l’impression que le guitariste prend le plus grand risque de tous les temps. Parce que ça ne peut pas être fait en accord, vraiment. Et toutes les harmoniques ne vont pas ressortir comme sur l’album.
Mais il est là, y mettant tout son cœur et toute son âme avec un petit sourire ici et là. Et vous pouvez voir à quel point c’est difficile et comment ses mains sont comme des trésors. C’est incroyable. C’est comme si la guitare aimait ses mains et qu’elles disaient : « OK, on va jouer avec ça. » Quand il joue ces notes aiguës, ça vous coupe le souffle, et vous oubliez la technique. Jusqu’à ce que quelqu’un vous dise : « Hé, tu sais comment jouer ça ? » Et vous dites, « Oui, mais non. Je l’ai mémorisé et je peux jouer toutes les notes, mais vraiment, ça ne ressemble pas à Jeff quand il la joue. »
Brian Hiatt
Traduit par la rédaction
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La playlist du week-end s’écoute aussi en streaming !
A l’occasion de la sortie de l’album Empire of Dust, le groupe français à la croisée des styles blues rock et hip hop Mojo Sapiens dévoile un nouveau single. Il s’agit du sympathique et rythmé « American Dream », à découvrir dès maintenant.
Le groupe breton SBRBS annonce la sortie de son premier album studio, The Devil You Know, prévue pour le 31 mars. Découvrez le morceau-titre lancinant et accrocheur qui vient illustrer la nouvelle.
Le groupe truc Altın Gün dévoile « Rakıya Su Katamam », extrait de leur prochain album : Aşk. Prévu pour le 10 mars, ce disque marque le retour du folk-rock anatolien, qui avait déjà commencé à revenir avec le précédent single « Leylim Ley ». Ils vous donnent rendez-vous au mois d’avril pour deux dates à Paris et une à Lyon.
Temples envoient des ondes fortes avec « Gamma Rays », leur nouveau single. Il s’agit du premier extrait d’Exotico, prochain album du groupe britannique, produit par Sean Lennon. Une sucrerie pop indé à déguster dès maintenant !
ARXX, duo venu tout droit de Brighton, dévoile The Last Time, son nouveau single. Une perle pop alternative, moderne et rythmée, qui permet d’annoncer la sortie prochaine de l’album Ride Or Die, prévu pour le 31 mars.
Lancinant et fantomatique, voici Curse, le nouveau single de Snow Ghosts. Il s’agit du premier extrait de The Fell, album prévu pour le 24 février. Il est décrit par le trio comme « une collection de vieux morceaux folk qui n’ont jamais été écrits ». Le mystère s’épaissit…
Retour à Brighton, pour rendre visite aux punks à roulettes de The Bar Stool Preachers. Ils dévoilent le single « All Turned Blue », rythmé et ensoleillé, qui donne un avant-goût de leur prochain album. Intitulé All Turned Blue, il sera disponible à partir du 31 mars.
Avant leur concert au Café de la Danse (Paris) prévu le 31 janvier, le groupe de pop français Kriill sort un single tranquille et planant intitulé « Little Things ». De quoi se préparer en bonne et due forme.
Voici « Oh Me, Oh My », le tout nouveau single de Lonnie Holley. Ce titre tout en douceur et en étrangeté comprend une participation de Michael Stipe, ancien chanteur de R.E.M. A retrouver dans l’album du même nom, qui sort le 10 mars.
Une seule syllabe, pour un riff accrocheur et un titre remuant à souhait. C’est le pari du groupe de garage rock français Bilbao Kung-Fu sur « Oh! », son nouveau single. Il sera présent sur leur prochain EP, Déséquilibre, prévu pour le 10 mars.
Si vous avez raté la playlist précédente, retrouvez-la ici
Mathieu David
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« (pls) set me on fire », le nouveau single d’Enter Shikari, a désormais des images. Découvrez le clip, réalisé par Rou Reynolds, chanteur du groupe :
« Je n’ai pas toujours été satisfait de nos précédents clips, alors je me suis dis que j’allais joindre l’acte à la parole et réaliser les prochains moi-même » explique Rou Reynolds. « Je voulais que « (pls) set me on fire » soit une vidéo au rendu minimal et très simple, ce qui est en totale opposition avec la prochaine. La vocation principale de ce clip est donc de préparer le terrain pour le prochain. Ce qu’il fait, je pense, parfaitement bien. »
« (pls) set me on fire » est le premier extrait d’A Kiss for the Whole World, le prochain album studio d’Enter Shikari. Sa sortie est prévue pour le 21 avril. Pourtant, ce disque aurait pu ne pas voir le jour. En effet, le groupe de rock alternatif britannique s’est remis en question.
“Honnêtement, je pensais que j’étais complètement foutu. » explique le chanteur. « Je ne m’étais jamais senti aussi éloigné de ce qui m’animait, de ce qui faisait vibrer mon âme. Je n’avais pas écrit de musique depuis presque deux ans. […]. “(pls) set me on fire” est né de ce désespoir. Cette chanson est, pour moi, un dégueulis d’énergie positive. C’est comme si chaque émotion que j’ai été forcé de retenir prisonnière au plus profond de moi durant ces deux dernières années était finalement libérée.”
Cependant, le fait de remonter sur leur a donné un nouveau souffle. Rou Reynolds affirme : “Je n’avais pas réalisé que la connexion humaine, le lien physique avec d’autres personnes était si central dans ma façon d’écrire. Enter Shikari, ce n’est pas seulement quatre personnes, ce sont des centaines de milliers. »
A Kiss for the Whole World est disponible en précommandeVoici la tracklist et la pochette :
Mathieu David
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L’an dernier, Jason Isbell est rentré chez lui et a fait écouter à sa femme et partenaire, Amanda Shires, un duo qu’il venait d’enregistrer avec Barry Gibb. “Elle a dit : ‘Je ne t’ai jamais entendu si bien chanter’, raconte Isbell. J’ai répondu : ‘Je chantais avec Barry Gibb. J’ai dû me surpasser.’” Isbell a beau être un songwriter roots de l’Alabama, c’est aussi un fan des Bee Gees depuis toujours. La chanson enregistrée avec Gibb, “Words of a Fool”, figure sur le prochain album de ce dernier, Greenfields, sur lequel il a repris d’anciens morceaux à lui avec des artistes comme Brandi Carlile, Dolly Parton et Alison Krauss.
“J’ai toujours été un fou de vieille country, dit Gibb. À la fin des Bee Gees, j’ai dérivé vers mon propre bonheur, c’est-à-dire ce type de musique.” “J’étais nerveux, Barry”, dit Isbell à propos de leur duo. “J’étais scié, lui répond Gibb. Vous n’aviez pas besoin de faire ça. Le fait d’aimer ces chansons est très important.”
« Je ne sais pas si les gens réalisent l’influence des Bee Gees sur la production populaire actuelle. » – Jason Isbell
ISBELL : Je pense que tu as reçu ton étoile sur le Hollywood Walk of Fame deux mois après ma naissance, donc je connais ta musique depuis toujours.
GIBB : Oh ! Il faut que je t’en dise un peu plus sur nos racines. On était une famille d’immigrés qui s’est installée en 1958 en Australie et, dès lors, on a entendu beaucoup de disques américains. Roy Orbison et Elvis… c’étaient des stars de la country et des rock stars, également… George Jones, Dolly, ils ont eu une influence radicale sur nous.
ISBELL : Crois-tu que le fait de ne pas avoir passé vos années formatrices en Angleterre a permis d’obtenir un mélange différent ? Je n’entends pas beaucoup de skiffle dans votre musique. On dirait de la country.
GIBB : On était inondés de country américaine et ne l’oublie pas : on est passés par toute cette période folk.
ISBELL : Absolument. Des chansons comme “Massachusetts” devraient être de la country. Et il y a aussi des boucles et des samples. Je ne sais pas si les gens réalisent l’influence des Bee Gees sur la production populaire actuelle. C’est sur la BO de Saturday Night Fever que j’ai entendu ma première boucle.
GIBB : “More Than a Woman” a la même boucle de batterie que “Stayin’ Alive”. Sur“Woman in Love” aussi. On l’a utilisée sur différents disques, mais je pense que c’était une sorte d’obsession pour la précision. Le groove devait être parfait.
ISBELL : Que fais-tu depuis le début de la pandémie ?
GIBB : Je suis devant Netflix. Je regarde toujours Down from the Mountain. En boucle.
ISBELL : Je le fais aussi pas mal. Je joue de la guitare toute la journée. Si besoin, je sortirai un [ampli] Marshall dans la cour et je jouerai pour les voisins. Je n’en suis pas loin.
GIBB : Si je joue, c’est pour moi. Si la chanson me plaît, j’applaudis.
ISBELL : Ça me rappelle la raison pour laquelle je me suis mis à faire de la musique.
GIBB : Tu sais que notre premier concert a eu lieu sur un circuit ? On a convaincu les gens de nous laisser chanter au milieu de l’ovale, entre deux courses. On était à l’arrière d’un camion avec un micro. Les spectateurs ont lancé des pièces sur le circuit.
« J’ai toujours écrit ou enregistré des chansons pour plaire à quelqu’un. » – Bary Gibb
ISBELL : Ça aurait très bien pu se produire dans l’Alabama, là où j’ai grandi.
GIBB : Dès que tu as un peu de succès, ça tourne à la compétition. Je pense que c’est dur pour les groupes. Si tu es une famille, tu peux faire durer les choses. Sinon, les choses peuvent assez vite se fragmenter.
ISBELL : J’ai vu ça. J’ai été longtemps dans un groupe où il y avait trois songwriters et trois chanteurs. C’était rude. Depuis, j’ai l’impression de faire de mon mieux quand on me dit quoi faire ou que je prends des décisions. Mais je ne suis pas bon du tout dans tout ce qu’il y a entre les deux.
GIBB : J’ai toujours écrit ou enregistré des chansons pour plaire à quelqu’un et je ne sais pas si c’est ton cas. J’ai très rarement écrit une chanson pour me faire plaisir.
ISBELL : Je pense qu’on vit tous ça. Même si c’est une sorte de fusion de différentes personnes dans ta vie. Ma femme est la première à voir mes chansons. Elle a une maîtrise en poésie et est également songwriter.
GIBB : Ça m’arrive. Si je suis dans une pièce et que Linda entre, il lui arrive de lancer un commentaire du style : “Je pense que tu peux faire mieux que ça.”
ISBELL : Je crois que c’est ce qui m’impressionne le plus chez toi : le fait que tu te sois engagé à être une bonne personne.
GIBB : Avec un peu de chance, on pourra chanter en live un de ces jours.
Cet entretien croisé figure dans notre numéro 128, toujours disponible chez vos marchands de journaux.
GREENFIELDS The Gibb Brothers Songbook, Vol. 1, de Barry Gibb, disponible à l’écoute.
Propos recueillis par ANGIE MARTOCCIO
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ATTENTION : L’accès à l’Hebdo a changé !
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Dolly Parton ne perd pas de temps pour préparer un album rock avec un groupe de musiciens de premier plan. Mardi, la musicienne a déclaré à The View qu’elle avait déjà recruté Stevie Nicks, John Fogerty, Paul McCartney, Steve Perry et Steven Tyler pour faire partie du projet.
Parton avait d’abord été réticente à l’idée d’entrer au Rock and Roll Hall of Fame, estimant que sa carrière était essentiellement basée sur la musique country, et que d’autres personnes méritaient davantage cet honneur. Lorsqu’elle a été intronisée en novembre, elle s’est donné pour mission de réaliser un projet rock.
« Je n’avais pas l’impression de l’avoir mérité, mais ils m’ont expliqué pourquoi j’étais là et tout ça, alors j’ai dit : “Si vous insistez pour me le donner, je vais le prendre”, raconte-t-elle dans The View. Mais si je dois être dans le Rock and Roll Hall of Fame, je vais devoir faire quelque chose pour le mériter ».
Le projet rock de Parton n’a pas encore de date de sortie, mais l’animatrice Joy Behar a noté qu’il comprendra des reprises de « Stairway to Heaven » de Led Zeppelin (que Dolly avait déjà enregistré sur Halos & Horns en 2002) et de « (I Can’t Get No) Satisfaction » des Rolling Stones, bien qu’elle n’ait pas encore réussi à convaincre le chanteur Mick Jagger.
« Je fais de mon mieux pour essayer de le faire venir, mais j’ai quand même fait sa chanson », a plaisanté Parton, soulignant que Pink et Brandi Carlile apparaîtront avec elle sur ce morceau.
L’album comprendra également une apparition de Cher, mais Parton n’a pas encore déterminé sur quelle chanson.
La veille du Nouvel An, Parton a montré son côté rock & roll en rejoignant sa filleule Miley Cyrus pour une émission télévisée, chantant « I Love Rock & Roll » de Joan Jett, « Jolene », « Wrecking Ball » de Cyrus et le classique « I Will Always Love You ».
Jon Freeman
Traduit par la rédaction
La Danoise Ginne Marker sort un deuxième album intitulé Ulteria. A la croisée des genres, elle démontre un réel talent…
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