Retrouvez-nous sur :
– Le président américain Joe Biden a une nouvelle fois mis en garde son homologue russe Vladimir Poutine contre l’utilisation d’armes chimiques ou nucléaires en Ukraine, à l’heure où l’armée ukrainienne mène une importante contre-offensive dans le pays.
– “Quatre cent cinquante tombes” ont été découvertes près d’Izioum, ville dans l’est de l’Ukraine récemment reprise aux forces russes, a affirmé un conseiller de la présidence Mykhaïlo Podoliak. L’ONU annonce l’envoi d’une équipe pour enquêter sur les allégations de charniers.
– Une dizaine de salles de torture ont également été découvertes dans des localités de la région de Kharkiv, a déclaré un responsable de la police nationale ukrainienne.
– La République tchèque, qui assure actuellement la présidence tournante de l’UE, a appelé samedi à la création d’un tribunal international pour les crimes de guerre, après à la découverte de centaines de corps sommairement enterrés en Ukraine.
– Le président russe Vladimir Poutine a affirmé vendredi que la Russie ne se hâtait pas d’achever sa campagne militaire en Ukraine, assurant que la stratégie des forces russes n’avait pas changé et qu’elles continuaient à conquérir des territoires. D’après lui, l’objectif clé du Kremlin reste “la libération de tout le territoire du Donbass”.
Suivi assuré par RTSinfo
16h40
Nouvelle mise en garde de Joe Biden contre l'utilisation par la Russie d'armes nucléaires
14h45
La présidence de l'UE veut un tribunal pour crimes de guerre en Ukraine
13h15
La Russie fait état de frappes sur des troupes ukrainiennes
SAMEDI 17 SEPTEMBRE
Greenpeace bloque un déchargement de gaz russe en Finlande
23h40
Découverte de centaines de tombes à Izioum, dans l'est ukrainien
23h15
Emmanuel Macron condamne fermement "les atrocités commises à Izioum"
20h20
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell condamne les "atrocités" à Izioum
20h05
"Signes de mort violente" sur les corps exhumés à Izioum
18h55
Berlin doit démolir "le mur des armes", estime Kiev
18h25
La stratégie russe en Ukraine n'a pas changé, affirme Vladimir Poutine
18h25
La Russie est sous "pression", estime le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken
17h00
Des corps avec les mains liées découverts près de la ville d'Izioum
15h35
Échange entre Narendra Modi et Vladimir Poutine
15h20
Vladimir Poutine et Xi Jinping se posent en contrepoids à l'ordre occidental
14h00
Berlin prend le contrôle des activités du groupe russe Rosneft en Allemagne
13h30
Un procureur séparatiste tué par une explosion dans l'est
12h30
Les Ukrainiens disent avoir découvert 10 salles de torture
11h50
Erdogan appelle à mettre fin à la guerre en Ukraine "au plus vite"
11h30
L'ONU veut envoyer une équipe à Izioum pour enquêter
11h00
Plus difficile d'obtenir un visa suisse pour les Russes
10h00
"450 tombes" découvertes près d'Izioum, ville reprise aux Russes
06h00
Pas de grandes vagues de réfugiés en vue, selon Karin Keller-Sutter
04h30
L'Ukraine a perdu environ 15% de ses capacités de stockage
04h00
Nouveau soutien militaire des Etats-Unis à l'Ukraine
03h00
Nouvelles sanctions américaines contre la Russie
00h00
Retour sur les événements de jeudi
Le président américain Joe Biden a une nouvelle fois mis en garde son homologue russe Vladimir Poutine contre l’utilisation d’armes chimiques ou nucléaires en Ukraine, à l’heure où l’armée ukrainienne mène une importante contre-offensive dans le pays.
“Cela changerait le cours de la guerre d’une façon jamais vue depuis la Seconde Guerre mondiale”, a averti le dirigeant américain lors d’une interview à CBS, dont les premiers extraits ont été dévoilés vendredi soir.
“Ne le faites pas, ne le faites pas, ne le faites pas”, a lancé Joe Biden en direction du président russe Vladimir Poutine, promettant une réponse “conséquente” des Etats-Unis si cette étape venait à être franchie.
La Russie “deviendrait encore plus un paria dans le monde, plus qu’elle ne l’a jamais été”, a-t-il averti.
La République tchèque, qui assure actuellement la présidence tournante de l’UE, a appelé samedi à la création d’un tribunal international pour les crimes de guerre, après la découverte de centaines de corps sommairement enterrés en Ukraine.
L’appel fait suite à la découverte d’environ 450 tombes en périphérie d’Izioum, une ville de l’est de l’Ukraine reprise aux Russes la semaine dernière, certains des corps exhumés présentant des signes de torture.
“Au XXIe siècle, de telles attaques contre la population civile sont impensables et odieuses”, a déclaré le ministre tchèque des Affaires étrangères, Jan Lipavsky, sur Twitter.
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“Nous ne devons pas passer outre. Nous sommes pour la punition de tous les criminels de guerre”, a-t-il ajouté.
“J’appelle à la création rapide d’un tribunal international spécial qui poursuivra le crime d’agression”, a insisté Jan Lipavsky.
Selon les enquêteurs, certains corps exhumés avaient les mains attachées derrière le dos. Des corps d’enfants ont aussi été trouvés.
>> Dans son thread Twitter, l’analyse du journaliste Stéphane Siohan sur les tombes découvertes à Izioum:
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Le ministère russe de la Défense a fait état samedi de frappes lancées contre des positions ukrainiennes dans plusieurs régions d’Ukraine et a accusé Kiev d’avoir procédé à des tirs d’obus près de la centrale nucléaire de Zaporijjia.
Les forces russes ont mené leurs frappes dans les régions de Kherson, Mykolaiv, Kharkiv et Donetsk, a précisé le ministère, ajoutant que les forces ukrainiennes avaient lancé une offensive infructueuse près de Pravdyne, à Kherson.
La situation en matière de radiations à Zaporijjia, la plus grande centrale nucléaire d’Europe, reste normale, a également indiqué le ministère. Selon Moscou, deux incidents de bombardements ukrainiens ont été enregistrés près de la centrale samedi.
Un porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères a démenti que les forces ukrainiennes aient procédé à des bombardements près de la centrale.
Des militants de Greenpeace ont bloqué samedi un déchargement de gaz russe dans un terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) à Tornio, dans le nord de la Finlande, a-t-on appris auprès des exploitants du terminal et de l’organisation écologiste.
“Il s’agit d’un cargo contenant du gaz naturel liquéfié en provenance de Russie”, a déclaré à l’AFP Olga Vaisanen, porte-parole du groupe finlandais Gasum, importateur de la livraison bloquée.
Déjà en Suède
Contacté par l’AFP, Mika Kolehmainen, directeur de Manga LNG, le gestionnaire du terminal, a expliqué que l’action avait débuté vers 07h00 heure locale (04h00 GMT).
L’opérateur a précisé que des militants étaient montés sur des bras de chargement et que deux bateaux se trouvaient en dehors de la zone du terminal, situé tout près de la frontière suédoise.
La semaine dernière, des militants de Greenpeace avaient également bloqué un déchargement de gaz russe dans un terminal de gaz naturel à Nynäshamn, près de Stockholm en Suède.
Depuis vendredi matin, des militaires ukrainiens spécialistes en médecine légale exhument des corps enterrés dans une forêt proche de la ville récemment libérée d’Izioum (est). Plus de 400 tombes ont été découvertes, marquées sommairement de croix de bois. Un travail d’enquête et d’identification des victimes vient de débuter.
Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU a immédiatement indiqué vouloir envoyer une équipe à Izioum pour “déterminer les circonstances de la mort de ces personnes”.
Le chef de la police ukrainienne, Igor Klymenko, a de son côté annoncé la découverte de dix “salles de torture” dans des localités de la région de Kharkiv reprises aux Russes, y compris six à Izioum et deux dans la ville de Balakliïa.
>> Voir le sujet du 19h30:
>> Ecouter également les précisions de Tristan Dessert:
Le président français Emmanuel Macron a condamné vendredi “avec la plus grande fermeté les atrocités commises à Izioum, en Ukraine, sous occupation russe”, après la découverte de centaines de corps enterrés sommairement près de cette ville reprise aux Russes.
“Leurs auteurs devront répondre de leurs actes. Il n’y a pas de paix sans justice”, a ajouté le président français dans un tweet.
L’Union européenne (UE) est “profondément choquée” par la découverte de centaines de corps enterrés sommairement près d’Izioum, en Ukraine, et “condamne ces atrocités dans les termes les plus forts”, a déclaré vendredi le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.
“La guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine a laissé une traînée de sang et de destruction. (…) La Russie, ses dirigeants politiques et toutes les personnes impliquées dans les violations continues du droit international et du droit humanitaire international en Ukraine devront rendre des comptes”, a-t-il estimé dans un communiqué.
Volodymyr Zelensky a déclaré vendredi qu’il n’accepterait une reprise des exportations russes d’ammoniac via l’Ukraine qu’en échange de la libération des prisonniers de guerre ukrainiens par la Russie.
Dans une interview à l’agence de presse Reuters, le président ukrainien a dit avoir proposé cet arrangement aux Nations unies, lesquelles plaident pour une reprise des exportations russes d’ammoniac via l’Ukraine pour atténuer la pénurie mondiale d’engrais. L’ammoniac sert à la fabrication d’engrais utilisés dans l’agriculture conventionnelle.
Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, devrait s’opposer à la prochaine reconduction des sanctions de l’Union européenne contre la Russie, rapporte vendredi Radio Free Europe/Radio Liberty, citant des sources anonymes.
Le dirigeant conservateur, farouche critique des trains de sanctions imposées à Moscou depuis 2014, en lien avec l’Ukraine, et depuis l’invasion de l’Ukraine, a tenu ces propos la semaine dernière lors d’une réunion à huis clos de son parti, précise RFE/RL.
“99%” des corps exhumés vendredi à Izioum “présentaient des signes de mort violente”, a déclaré dans la soirée le gouverneur régional Oleg Synegoubov.
“Il y a plusieurs corps avec les mains liées derrière le dos et une personne est enterrée avec une corde autour du cou. De toute évidence, ces personnes ont été torturées et exécutées”, a affirmé Oleg Synegoubov sur Telegram, accompagnant son message de photos des centaines de tombes retrouvées près d’Izioum.
Berlin a essuyé vendredi de nouvelles critiques de Kiev sur les livraisons d’armes, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, déplorant que l’envoi de véhicules blindés récemment annoncé ne corresponde pas aux besoins immédiats du pays.
“Nous demandons actuellement des chars Leopard ou des chars Martre, et l’Allemagne fournit les véhicules blindés de type Dingo. Cela aussi est utile, et nous vous en sommes reconnaissants. Mais ce n’est pas ce dont nous avons le plus besoin au combat”, a déclaré Dmytro Kouleba dans un entretien mis en ligne par le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ). Il confie son impression qu’il existe “une sorte de mur des armes” à Berlin. “Je pense que pour le chancelier, le moment est venu de démolir ce mur”.
Le gouvernement allemand est critiqué ces derniers jours, à Kiev comme à Berlin, pour ses réticences à livrer des chars de combat, susceptibles d’aider à faire la différence en pleine offensive ukrainienne.
Le président russe Vladimir Poutine a affirmé vendredi que la Russie ne se hâtait pas d’achever sa campagne militaire en Ukraine, assurant que la stratégie des forces russes n’avait pas changé et qu’elles continuaient à conquérir des territoires.
“Nos opérations offensives, dans le Donbass, ne s’arrêtent pas, elles avancent à un petit rythme (…). Le plan (des opérations, ndlr) ne nécessite pas de changement (…), nous ne sommes pas pressés”, a-t-il déclaré, lors d’une conférence de presse depuis Samarcande en Ouzbékistan.
D’après lui, l’objectif clé du Kremlin reste “la libération de tout le territoire du Donbass”, un bassin minier de l’est de l’Ukraine composé de la région de Lougansk, déjà sous contrôle de l’armée russe, et celle de Donetsk, dont une partie échappe encore à Moscou.
Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a affirmé vendredi que la Russie était sous “pression” pour mettre fin au conflit en Ukraine après les préoccupations exprimées par Pékin et Delhi.
>> Lire à ce sujet: Pékin et Moscou se posent en contrepoids à l’ordre occidental
“Je crois que ce que l’on entend de la part de la Chine et de l’Inde reflète les préoccupations à travers le monde concernant l’impact de l’agression de la Russie contre l’Ukraine, pas seulement pour le peuple ukrainien”, a déclaré le chef de la diplomatie américaine à des journalistes, en soulignant que “cela accroît la pression sur la Russie pour mettre fin à son agression”.
La Russie agit de “manière épouvantable et cela se voit et se répète à chaque fois que la marée russe se retire de parties de territoires qu’elle a occupés en Ukraine. On voit ce qu’elle laisse dans son sillage”, a-t-il par ailleurs affirmé, en évoquant la récente découverte de plus de 400 cadavres à Izioum.
Le président russe Vladimir Poutine a confirmé vendredi à Samarcande la livraison “prochaine” de gaz naturel à la Turquie, qualifiée de “partenaire fiable” et annoncé qu’un “quart” de ces livraisons sera payé en roubles.
Cette précision, lors de sa rencontre bilatérale avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, confirme l’accord passé entre les deux dirigeants lors de leur précédente rencontre début août à Sotchi, dans le sud de la Russie.
Les Etats membres de l’ONU ont autorisé vendredi de façon exceptionnelle le président ukrainien à s’exprimer par l’intermédiaire d’un message vidéo lors de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies la semaine prochaine.
Sur les 193 pays membres, 101 ont voté en faveur de cette décision qui crée une exception à la règle du discours en personne et permet à Volodymyr Zelensky de “présenter une déclaration préenregistrée” lors de la semaine de haut niveau de l’Assemblée générale. Sept ont voté contre, dont la Russie, et 19 se sont abstenus.
Certains cadavres exhumés vendredi près de la ville d’Izioum avaient les mains liées derrière le dos, a déclaré le gouverneur de la région de Kharkiv. “Chaque cas fait fera l’objet d’une enquête et sera correctement et légalement examiné”, a déclaré Olegh Sinehoubov.
Au total, plus de 400 tombes ont été découvertes dans une forêt située à proximité de cette localité occupée pendant des mois par la Russie. La plupart des cadavres sont ceux de civils, selon les autorités de Kiev.
“La Russie laisse partout la mort derrière elle et doit être tenue pour responsable”, a déclaré jeudi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
“Excellence, je sais que l’heure n’est pas à la guerre”, a déclaré Narendra Modi à Vladimir Poutine, en marge du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à Samarcande, en Ouzbékistan. Il s’agit de leur première rencontre en tête-à-tête depuis l’invasion de l’Ukraine. Narendra Modi a aussi souligné l’importance de “la démocratie, de la diplomatie et du dialogue”.
Les deux dirigeants discuteront de “la manière d’avancer sur la voie de la paix”, a ajouté le Premier ministre indien. L’Inde s’est abstenue de condamner explicitement l’invasion russe de l’Ukraine. New Delhi qualifie Moscou de “pilier essentiel” de la politique étrangère indienne en raison de son “partenariat stratégique” pour sa sécurité nationale.
“L’heure n’est pas à la guerre”, a déclaré Narendra Modi (à gauche), lors de son échange avec Vladimir Poutine à Samarcande. [Sputnik/Alexander Demyanchuk/Pool – REUTERS]
Le président russe lui a répondu qu’il souhaitait terminer “le plus vite possible” le conflit en Ukraine, tout en disant comprendre les “inquiétudes” de l’Inde à ce sujet.
“Malheureusement, c’est juste que la partie adverse, les dirigeants de l’Ukraine, a refusé tout processus de négociation, et a indiqué qu’elle voulait atteindre ses objectifs par la voie militaire, sur le champ de bataille”, a poursuivi Vladimir Poutine.
Levée de droits de douane, diversification des approvisionnements, soutien à la production dans l’UE: les ministres européens de l’Agriculture examinaient vendredi à Prague des mesures pour remédier au manque critique d’engrais en raison de la guerre en Ukraine.
Les prix des engrais de synthèse (à base d’azote, de phosphore ou de potasse) ont triplé depuis un an et demi, à la suite des perturbations de l’offre de la Russie, qui en était le premier exportateur mondial, et de la flambée des cours du gaz, essentiel pour leur fabrication.
Déjà plombés par les prix, les agriculteurs sont désormais confrontés au risque de pénurie: pour maintenir leur rentabilité, des fabricants européens ont arrêté leur production d’ammoniac (obtenu à partir de gaz naturel), au risque de menacer les rendements agricoles de 2023.
Les présidents chinois Xi Jinping et russe Vladimir Poutine se sont posés vendredi en contrepoids à l’influence occidentale lors du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), à Samarcande (Ouzbékistan). Ce groupe de pays asiatiques entend concurrencer les institutions occidentales.
Cette réunion intervient au moment où Moscou et Pékin ont des relations extrêmement tendues avec les Etats-Unis, à cause de l’invasion russe de l’Ukraine et du soutien américain à Taïwan.
“Une direction plus juste et rationnelle”
Lors de la session principale du sommet, Xi Jinping a appelé les dirigeants réunis à “travailler ensemble à la promotion d’un ordre international qui aille dans une direction plus juste et rationnelle”.
“Il convient de promouvoir les valeurs communes de l’humanité, d’abandonner les jeux à somme nulle et la politique consistant à créer des blocs”, a-t-il poursuivi. Il n’a cité aucun pays, mais Pékin utilise généralement ce vocabulaire pour dénoncer les Etats-Unis et leurs proches alliés.
Le président russe, de son côté, s’est félicité du “rôle croissant des nouveaux centres de pouvoir” qui, selon lui, “devient de plus en plus évident”. Vladimir Poutine a affirmé que la coopération entre les pays membres de l’OCS, à la différence des Occidentaux, se basait sur des principes “dénués d’égoïsme”.
>> Plus de détails: Pékin et Moscou se posent en contrepoids à l’ordre occidental
Le gouvernement allemand a annoncé vendredi prendre le contrôle des activités dans le pays du géant pétrolier russe Rosneft, qui y gère de nombreuses raffineries, afin de “sécuriser” l’approvisionnement énergétique national.
Les filiales de Rosneft en Allemagne, qui représentent 12% de la capacité de raffinage pétrolier du pays, sont placées sous “administration fiduciaire” par l’agence nationale qui gère les réseaux d’énergie, a indiqué le ministère de l’Economie dans un communiqué.
>> Ecouter les précisions du 12h30:
Le procureur général de la région séparatiste prorusse de Lougansk, dans l’est de l’Ukraine, a été tué vendredi par une explosion qui s’est produite dans les locaux où il travaillait, ont annoncé les autorités, dénonçant un “acte terroriste”.
“Aujourd’hui, à la suite d’un acte terroriste, le procureur général de (Lougansk) Sergueï Gorenko et son adjointe Iekaterina Steglenko ont été tués”, a déclaré sur Telegram le dirigeant prorusse de cette région séparatiste, Leonid Passetchnik.
“L’explosion, qui s’est produite dans le bâtiment du Parquet général (…), montre que le régime de Kiev a dépassé toutes les limites de l’acceptable”, a-t-il poursuivi, tout en affirmant que les autorités séparatistes étaient à la recherche des “personnes liées à ce crime”. Il n’a pas donné plus de précisions sur la nature de cette explosion.
Ces derniers mois, des dizaines de responsables séparatistes ou des cadres de l’administration russe dans les territoires ukrainiens occupés par Moscou ont été visés par des attaques, et plusieurs d’entre eux tués.
“Dix salles de torture” ont été découvertes dans des localités de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine, récemment reprises aux Russes, dont deux dans la petite ville de Balakliia, a indiqué le chef de la police nationale Igor Klymenko.
>> Voir aussi le sujet du 12h45 sur les découvertes macabres en Ukraine:
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé vendredi à Samarcande à mettre fin à la guerre en Ukraine “au plus vite”, juste avant une rencontre bilatérale avec le président russe Vladimir Poutine.
“Nous oeuvrons pour mettre fin au conflit en Ukraine au plus vite par la voie diplomatique”, a déclaré le chef de l’Etat turc devant le Sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai, en présence notamment de Vladimir Poutine.
Le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme de l’ONU souhaite envoyer “sous peu” une équipe à Izioum en Ukraine, récemment libérée des occupants russes, pour vérifier les allégations des autorités ukrainiennes évoquant une fosse commune et des exécutions.
“Nos collègues en Ukraine, de la mission de surveillance des droits de l’Homme en Ukraine, vérifient ces allégations et ils visent à organiser une visite à Izioum pour déterminer les circonstances de la mort de ces personnes” retrouvées dans cette ville, a indiqué Elizabeth Throssell, porte-parole du Haut-Commissariat, lors du briefing régulier de l’ONU à Genève.
Les Russes devront suivre la procédure ordinaire pour obtenir un visa pour la Suisse. Le Conseil fédéral a décidé vendredi de suspendre l’accord visant à faciliter leur octroi. Cette décision s’aligne sur celle de l’UE.
Il ne s’agit pas d’une interdiction générale de visa, précise le Conseil fédéral. La procédure ordinaire sera à nouveau appliquée.
Le gouvernement suisse avait déjà suspendu cet accord pour certaines catégories de personnes, les hommes et femmes d’affaires. Les diplomates russes ne sont plus exemptés de l’obligation de visa.
Ces décisions concourent à une politique des visas commune et uniforme à l’échelle européenne, explique le Conseil fédéral. Sans cela, les ressortissants russes pourraient contourner les décisions de l’UE et déposer des demandes de visas dans des représentations suisses à l’étranger.
“Quatre cent cinquante tombes” ont été découvertes près d’Izioum, ville dans l’est de l’Ukraine récemment reprise aux forces russes, a affirmé un conseiller de la présidence Mykhaïlo Podoliak.
“Ce n’est qu’un seul des sites d’enterrements massifs découverts près d’Izioum”, a-t-il écrit sur Twitter. “Pendant des mois, la terreur, la violence, la torture et les meurtres de masse ont régné en maître dans les territoires occupés” a-t-il ajouté.
Des journalistes de l’AFP présents à Izioum ont confirmé avoir vu des centaines de tombes dans une forêt avoisinante, où ont été enterrés les corps de civils et militaires morts pendant les combats et l’occupation.
>> Ecouter les précisions du 12h30:
Selon le responsable gouvernemental pour la recherche des personnes disparues, Oleg Kotenko, ces tombes ont été creusées pendant les combats lors de la prise de la ville par les forces russes en mars et durant l’occupation russe, qui a pris fin la semaine passée.
“Les tombes qui ne portent pas de noms sont celles de gens (trouvés) dans la rue”, a précisé Oleg Kotenko, selon lequel “il y a beaucoup de personnes qui sont mortes de faim”. “Cette partie de la ville était isolée, sans ravitaillement. Les gens étaient bloqués, rien ne marchait”.
Les forces russes ont été accusées par l’Ukraine de nombreuses exactions dans les territoires qu’elles occupent, notamment à Boutcha, ville en périphérie de Kiev d’où elles se sont retirées fin mars et où avaient été découverts des cadavres de civils exécutés.
La Russie nie avoir commis ces exactions.
L’ONU annonce l’envoi d’une équipe pour enquêter sur les allégations de charniers.
Bien que la guerre continue de faire rage en Ukraine, le nombre de réfugiés en Suisse s’est stabilisé, a déclaré la conseillère fédérale en charge de la Justice Karin Keller-Sutter. La St-Galloise ne s’attend pas à de nouvelles grosses affluences.
Le nombre de réfugiés pourrait certes augmenter à nouveau, mais il ne faut pas s’attendre à des chiffres comparables à ceux du début de la guerre, lorsque jusqu’à 1800 personnes en quête de protection arrivaient chaque jour en Suisse, a déclaré la conseillère fédérale dans les titres alémaniques du groupe Tamedia.
Interrogée sur le nombre de personnes ayant déjà quitté la Suisse, Karin Keller-Sutter a indiqué que le statut de protection S avait été levé dans plus de 2700 cas. La fin de ce statut est en cours d’examen dans plus de 1300 cas.
La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter. [Peter Schneider – KEYSTONE]
L’incertitude demeure sur la validité du statut de protection S. Le Conseil fédéral devra décider de sa prolongation pour six mois à partir de mars 2023, ou de son abrogation.
Interrogé le mois dernier sur un délai pour prendre cette décision, Karin Keller-Sutter avait botté en touche. La Suisse ne pourra pas faire cavalier seul sur cette question, le statut valant pour tout l’espace Schengen, avait-elle rappelé.
Selon un rapport d’une ONG américaine publié jeudi, environ 15% de la capacité de stockage de céréales de l’Ukraine a été perdue depuis le début de la guerre avec la Russie.
L’Ukraine a perdu accès à des silos et autres espaces de stockage représentant environ 8,5 millions de tonnes de céréales, sur une capacité totale de quelque 58 millions de tonnes avant la guerre, selon l’estimation du Conflict Observatory. Une capacité de 2,25 millions de tonnes a même été détruite.
Péril alimentaire mondial
Selon l’organisation, ces pertes importantes remettent en cause la capacité de l’Ukraine à poursuivre son rôle de grenier de nombreux pays, qui dépendent du pays pour leurs approvisionnements en blé, maïs et tournesol notamment, ce qui met en péril la sécurité alimentaire mondiale.
“Des millions de personnes dans le monde comptent sur les produits agricoles ukrainiens et sont directement touchées par la brutale hausse des prix sur le marché des matières premières, provoquée par des pénuries liées à l’invasion russe de l’Ukraine”, estime le rapport.
Ce manque de place complique aussi le travail des agriculteurs ukrainiens, qui ont du mal à stocker leur récolte de cette année, et pourrait les dissuader de semer pour la saison prochaine. “Les dégâts et les saisies menées par la Russie et ses alliés sur les capacités de stockage de céréales de l’Ukraine menacent de transformer la crise actuelle de l’agriculture ukrainienne en une catastrophe”, notent les auteurs.
La Maison Blanche a validé jeudi un nouveau volet de jusqu’à 600 millions de dollars d’assistance militaire à l’Ukraine, principalement des munitions pour les systèmes d’artillerie dont les forces ukrainiennes disposent déjà, mais pas de missiles à plus longue portée.
Dans un communiqué, l’exécutif américain indique avoir autorisé le Pentagone à puiser dans ses stocks pour livrer à l’Ukraine des équipements et services, ainsi que de la formation, sans plus de précision.
De son côté, le Pentagone a précisé que cette nouvelle tranche d’aide militaire à l’Ukraine comprendrait notamment des missiles de précision pour les systèmes d’artillerie Himars déjà livrés à Kiev, ainsi que des obus compatibles avec les autres systèmes dont disposent les forces ukrainiennes.
Les Etats-Unis ont annoncé jeudi une nouvelle salve de sanctions ciblant une longue liste d’entreprises technologiques, de responsables ou banquiers russes et de proches de Vladimir Poutine. Au total, 22 personnes ou entités sont ainsi placées sur liste noire.
Il s’agit notamment de proches du leader tchétchène Ramzan Kadyrov, lui-même déjà sanctionné, ainsi que des hauts responsables du système bancaire russe, dont Vladimir Komlev, qui dirige le système de paiement Mir.
Parallèlement, le gouvernement interdit toute exportation vers la Russie et la Biélorussie de matériaux informatiques dans le but, selon le Trésor américain, d’empêcher les efforts de reconstruction de l’armée russe, qui a subi de lourdes pertes. Le département d’Etat américain a aussi annoncé des sanctions envers 31 entreprises présentes notamment dans le secteur spatial russe mais aussi dans les technologies de pointe, comme celles impliquées dans la fabrication de semi-conducteurs ou l’informatique quantique.
“Les Etats-Unis continueront à prendre des mesures fortes afin que la Russie rende des comptes pour ses crimes de guerre, les atrocités et son agression” en Ukraine, a déclaré la secrétaire au Trésor Janet Yellen, citée dans un communiqué.
>> Retrouvez le détail des événements de jeudi: L’UE soutiendra l’Ukraine “aussi longtemps qu’il le faudra”, assure Ursula von der Leyen
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