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par Catherine Escrive
Publié le 26/10/2022 à 07h30
Lecture en 2 min
L’acteur et réalisateur, Jean-Pierre Daroussin, 68 ans, est à l’affiche du film “L’école est à nous”.
Mon personnage éprouve un profond respect pour sa mission mais il a perdu son enthousiasme d’éducateur. Confronté à l’arrivée d’une jeune enseignante aux nouvelles méthodes pédagogiques, il est bousculé dans ses habitudes.
Cette histoire propose une utopie et titille les méthodes de l’Éducation nationale. Il est salutaire de remettre en question les manières de faire des institutions qui paraissent immuables. Cela leur permet de rester vivantes!
J’essaie d’abolir ce type de désir. J’accueille les personnages que l’on me propose et je me mets en route à partir de là. Je suis le contraire de quelqu’un qui impose sa loi.
Qu’il est parfois bon d’accepter l’irruption d’un possible inattendu dans sa vie!
Les Beatles. Née d’un collectif d’artistes, et non d’individus isolés, leur musique a marqué ma génération. La réussite individuelle est devenue la référence – en art comme en sport – et je regrette que cet esprit de groupe disparaisse.
“Un homme heureux n’a pas de chemise”, disait mon père. Comme lui, je n’ai jamais été taraudé par l’envie de posséder des biens matériels.
Les valeurs de solidarité et d’épanouissement personnel mis au service d’une cause plus grande que nous – comme l’école ou l’hôpital – sont un socle important.
Comme mon personnage dans le film, le pape a la lourde mission de défendre une institution tout en essayant de la faire bouger de l’intérieur. Si je le rencontrais, j’engagerais avec lui un dialogue sur le célibat des prêtres.
Il y a toujours quelque chose à découvrir dans le silence. Lorsque j’aborde un texte, j’écoute la façon dont l’écriture résonne dans les pauses. Le silence est le seul mot qu’un acteur écrit.
Au cinéma, le 26 octobre, dans L’école est à nous. Au théâtre Montparnasse jusqu’au 31 décembre, dans Le principe d’incertitude, de Simon Stephens, avec Laura Smet.
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