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Japon : 7 bonnes adresses pour découvrir un autre Tokyo – Les Échos

Après deux ans et demi de fermeture, le Japon rouvre cette semaine ses frontières aux touristes. Après avoir visité les classiques quartiers de Shibuya, Harajuku ou Shinjuku et s'être pris en photo dans les temples d'Asakusa, sous les arbres du sanctuaire de Meiji-jingu ou dans les salles d'arcade d'Akihabara, il ne faut pas hésiter à s'aventurer dans un autre Tokyo, moins touristique mais tout aussi dépaysant.
Par Yann Rousseau
Plus besoin de visa dédié. On peut de nouveau voyager seul au Japon. Il suffit de pouvoir présenter son certificat de vaccination comprenant au moins un rappel. L'occasion pour les curieux de redécouvrir la ville au gré de balades insolites, des restaurants traditionnels aux bains publics, en passant par la découverte d'une île sauvage, où il fait bon surfer.
Au delà des classiques, listés dans les guides touristiques, il faut pousser jusqu'au quartier presque nostalgique de Shibamata, au nord-est de Tokyo. Une ambiance années 60 dans une longue ruelle bordée de petites boutiques en bois proposant des kusa-dango (boules de pâte de riz vertes recouvertes de pâte de haricot rouge) ou des senbei (crackers au riz soufflé), de restaurants d'unagi (anguilles grillées) et de magasins de bonbons traditionnels. On flâne à pied jusqu'à atteindre le très beau temple bouddhiste Taishakuten. N'hésitez pas à payez les 400 yens (3 euros) pour accéder au jardin traditionnel du temple avant d'approcher ses phénoménales fresques en bois.
Gare de Shibamata, sur la ligne Keisei Kanam.
Le très beau temple bouddhiste Taishakuten.Ikuhiro Yoneda/AP/SIPA
Pas besoin d'aller à Kyoto, pour voyager dans le passé du Japon. Enfoncez-vous dans les ruelles piétonnes du quartier de Kagurazaka à la recherche du restaurant « Betrand Larcher. Le Bretagne. Kagurazaka ». Blotti au fond d'une petite allée pavée, où l'on peut encore croiser des geishas se rendant à la tombée de la nuit dans l'un des ryoteis du quartier, le nouveau restaurant du fondateur de l'enseigne Breizh Café propose une cuisine très fine mêlant, dans des recettes inspirées du Japon et de la France, énormément de produits locaux.
Grand défenseur d'une agriculture biologique, il utilise notamment un excellent tofu fabriqué à quelques mètres de là par l'un des derniers artisans de Tokyo. Ne manquez ainsi pas la crème de tofu au sésame et son croustillant au sarrasin ou la cotriade aux poissons d'Hokkaido que vous accompagnerez d'un des vins natures, cidres ou nihonshus (sake) sélectionnés par le chef.
Betrand Larcher. Le Bretagne. Kagurazaka. 3-3-5 Kagurazaka, Shinjuku-ku, Tokyo. Budget : 40 euros au déjeuner. 80 euros au diner.
Un petit quartier un peu décalé offrant des ruelles de restaurants toujours bondés, des boutiques de mode fréquentées par les fans de pop-culture japonaise et un vieux centre commercial baptisé Nakano Broadway. On y trouve tout. Des vieux panneaux signalitiques en acier, des vendeurs de masques hydratants sud-coréens ou des figurines rarissimes de Luffy, le héros de One Piece. Il faut s'arrêter chez Mandarake, le spécialiste des produits d'Anime, et longer les vitrines de montres d'occasion de Jackroad au 3ème étage. Un choix exceptionnel, dans toutes les marques, à prix intéressant si vous êtes payés en euros ou mieux en dollars.
Nakano Broadway. Descendre à Nakano station sur la ligne de train JR Chuo Line, à seulement 5 minutes de la grande gare de Shinjuku.
Administrativement, vous n'avez pas quitté Tokyo. Pourtant, vous avez voyagé une nuit en ferry, depuis le port de Takeshiba, ou 2h30 en bateau express ou encore 35 minutes dans un petit avion décollant de l'aérodrome de Chofu. L'île volcanique de Niijima se trouve dans l'archipel d'Izu qui s'étend en gouttes au large de Tokyo. Une nature sauvage aux parfums d'Asie du Sud-Est à parcourir en vélo, l'immense plage de sable gris d'Habushiura où se régalent les surfeurs et, en soirée, un bain dans le onsen gratuit Yunohama Roten, en bord de mer. Un autre Japon encore rural, sans touriste.
On dort au moins une nuit au camping, au pied d'une colline presque hawaïenne, ou dans l'une des minshukus, chez l'habitant. Rien de luxueux mais un accueil chaleureux. Il faut diner tôt, notamment chez Sakae sushi qui sert des poissons pêchés autour de l'île et des tempuras d'ashitaba, une herbe sauvage poussant sur la colline.
L'île volcanique de Niijima est le paradis des surfeurs.Getty Images/ Istock
A midi, on peut manger de bons sushis pour moins de dix euros dans tous les quartiers de Tokyo. Chez Seamon, dans le quartier de Ginza, non loin de la gare de Tokyo, vous payerez un peu plus cher mais le déjeuner se transformera en une expérience mémorable. On se retrouve assis à un long comptoir de bois laqué face aux chefs, habillés de brun.
Détenu par une maison de négoce du marché aux poissons de Tsukiji, le restaurant propose des sushis d'une grande fraîcheur et suit fidèlement les saisons de pêche. Les nigiris (la boulette de riz légèrement vinaigrée – sumeshi – surmontée d'une tranche de poisson) sont travaillés à la mode Edo et mis en valeur avec un léger coup de pinceau de sauce de soja. De petits fondants de la mer.
Seamon Ginza. Sakaguchi Bldg. 6F, 5-5-13, Ginza, Chuo-ku, Tokyo. Budget : 40 euros au déjeuner. 100 euros au diner.
Si Tokyo regorge de sentos, des bains publics de quartier où l'eau est chauffée « artificiellement », la capitale japonaise abrite peu de véritables onsens, offrant eux une vraie eau de source volcanique « naturellement » chaude. Au coeur du quartier « chaud » de Kabukicho, le Thermae spa propose cette expérience rare, avec plusieurs bains de différentes températures, des saunas et même un 'rotenburo', un bassin extérieur à ciel ouvert.
A l'étage des garçons, vous infusez avec des « salarymen » épuisés par leur journée de travail ou des « hosts» aux cheveux peroxydés se préparant à une longue nuit dans les bars du quartier. Après le bain, on peut diner dans l'un des restaurants du spa ou s'allonger une heure dans les salles de repos équipés de larges fauteuils. Pour un petit supplément, on peut même rester toute la nuit.
Onsen, Thermae-yu.1 Chome-1-2 Kabukicho, Shinjuku City, Tokyo 160-0021. Prix d'entrée : 2400 yens, soit 17 euros. Attention de bien « cacher » ses petits tatouages sous un large pansement pour ne pas être ennuyé.
La porte d'entrée du quartier « chaud » de Kabukicho.Getty Images/Istock
La légende dit que la capitale japonaise compte plus de 10.000 restaurants de ramens. Des adresses traditionnelles avec des bouillons classiques au sel (shio ramen), à la sauce soja (shoyu ramen) ou encore à la sauce miso, mais aussi des maisons travaillant des recettes plus régionales, inspirées de ce qui se fait à Fukuoka ou Sapporo.
Dans le quartier de Bunkyo-ku, tout près du Tokyo Dome, il faut essayer les ramens originaux de Mensho Tokyo, l'un des rares établissements à travailler avec de la viande d'agneau. Ils utilisent des nouilles assez fines dans un bouillon presque crémeux et très parfumé, accompagné de tranches roti de porc chāshū fondantes et de morceaux d'agneau. Une petite préférence pour le « tantanmen », un peu moins riche en viande, mais crémeux et épicé.
Mensho Tokyo. 1 Chome-15-9 Kasuga, Bunkyo City, Tokyo 112-0003. Budget : 10 euros.
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Yann Rousseau
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