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Pour les astrophysiciens, le lancement du télescope spatial James Webb (JWST) prévu samedi de Kourou, en Guyane française, est le plus beau des cadeaux de Noël. Plusieurs groupes de recherche suisses attendent avec impatience de voir un peu plus loin dans le cosmos.
Noël sera faste pour les astrophysiciens. Après 30 ans d’attente, et si la météo le permet, le 25 décembre, le télescope spatial James-Webb sera lancé dans l’espace depuis Kourou, en Guyane française. Télescope le plus puissant jamais conçu, il doit explorer jusqu’aux premiers âges de l’Univers comme l’explique Daniel Schaerer, astrophysicien à l’Université de Genève.
Présenté comme le successeur du télescope Hubble lancé en 1990, James Webb possède plusieurs particularités qui font de lui le télescope le plus puissant jamais conçu.
Technologie suisse
A l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), l’équipe d’Adrian Glauser a participé au développement d’un des quatre instruments embarqués sur le JWST, le spectro-imageur moyen infrarouge Miri (Mid Infrared Instrument). Les chercheurs zurichois bénéficieront en conséquence du privilège d’un temps garanti d’observation qu’ils entendent mettre à profit pour mieux étudier certaines exoplanètes.
“Le télescope James Webb ne nous permettra pas de détecter des preuves de vie, mais cet instrument permet de caractériser de manière beaucoup plus précise l’atmosphère de ces planètes”, a indiqué Adrian Glauser à Keystone-ATS. Il sera ainsi possible de déceler du méthane, une molécule qui peut être un indice de vie.
Le groupe zurichois va se concentrer sur “les exoplanètes les plus passionnantes découvertes jusqu’ici”, comme celles du système Trappist-1, par exemple, où de l’eau à l’état liquide pourrait se trouver. “C’est un grand moment, sur lequel nous travaillons depuis 18 ans”, souligne l’astrophysicien, pour qui le décollage qui vient d’être repoussé au 25 décembre, si la météo le permet, est “un beau cadeau de Noël”.
Les chercheurs qui n’ont pas participé directement au développement du télescope spatial devaient quant à eux se porter candidats pour obtenir du temps d’observation. Sur plus d’un millier de requêtes, une sur quatre a été retenue.
Juste après le Big Bang
A l’Observatoire de Genève, l’astrophysicien Daniel Schaerer a le sourire, puisque lui-même et plusieurs de ses collègues font partie des gagnants. Avec son équipe, il effectuera de la spectroscopie de galaxies, en se concentrant sur celles apparues 2,2 milliards d’années après le Big Bang. Pour effectuer ces recherches il aura besoin de la puissance de ce nouveau télescope.
Le but est d’effectuer une comparaison quant à leur masse et composition, notamment, avec celles apparues 10 milliards d’années après le Big Bang, sur lesquelles on dispose déjà de données, a-t-il expliqué à Keystone-ATS. Mais qu’espère-t-il découvrir? La réponse de Daniel Schaerer.
Pascal Oesch, lui, va remonter plus loin dans le temps encore pour étudier les toutes premières galaxies. Avec son groupe, il tentera d’en déterminer la taille, la masse ou encore la quantité d’étoiles et se penchera également sur le phénomène dit de la réionisation de l’univers par la première génération d’étoiles, juste après les âges sombres.
Avec Robert Feldmann, de l’Université de Zurich, le Pr Oesch fait partie du programme international “Uncover”. Le but de ce consortium est de mettre au jour et d’étudier les premières galaxies, apparues 300 à 400 millions d’années après le Big Bang.
“Serpent cosmique”
Toujours à l’Université de Genève, Miroslava Dessauges se penchera sur une galaxie bien particulière distante de 8 milliards d’années-lumière et baptisée le “serpent cosmique” du fait qu’elle nous apparaît déformée par une “lentille gravitationnelle”. Elisabeth Matthews entend quant à elle étudier une exoplanète de type Jupiter, la plus proche du système solaire.
Bien présente dans le domaine spatial depuis des décennies, l’Université de Berne est également de la partie. Matthew Hooton et Yann Alibert vont diriger leur regard vers six exoplanètes distantes de plus de 200 années-lumière et orbitant autour de l’étoile TOI-178.
Il s’agit d’un système particulier du fait que les planètes tournent selon un rythme harmonique et présentent une grande diversité de densités. Les chercheurs étudieront l’atmosphère de trois d’entre elles.
Ces observations débuteront au mieux six mois après le lancement, c’est le temps qu’il faudra pour mettre en orbite solaire le télescope, le déployer et ensuite tester et calibrer les instruments. Adrian Glauser participera à ces opérations à la centrale d’engagement de la mission à Baltimore (USA). “Nous croisons les doigts pour le lancement”, conclut Daniel Schaerer.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats avec Miguel Hernandez
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Le ministre de l’économie Guy Parmelin examine des mesures pour lutter contre la menace d’une pénurie de logements. Il estime le besoin de nouveaux logements à 50’000 par année. Il veut agir sur les conditions-cadre.
Pour le conseiller fédéral, une offre de logements insuffisante peut limiter le développement économique. Des tensions sociopolitiques sont possibles si les loyers augmentent et que les personnes à revenus modestes ne trouvent plus de logement, ajoute-t-il.
Le Département fédéral de l’économie (DEFR) a confirmé dimanche à Keystone-ATS une information de la SonntagsZeitung.
En ce qui concerne l’offre de logements, c’est en premier lieu à l’économie d’agir, estime le Vaudois. Mais il faut peut-être trouver des moyens d’améliorer les conditions-cadre. Les délais de traitement de permis de construire sont passés de 90 à 150 jours en 20 ans. M. Parmelin examine d’éventuelles mesures à prendre avec l’Office fédéral du logement (OFL).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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La Suisse reste engagée sur le plan humanitaire en Afghanistan malgré l’interdiction faite aux femmes de travailler dans des ONG. La Direction du développement et de la coopération (DDC) évalue comment utiliser efficacement le budget de 30 millions de francs.
“C’est maintenant, quand c’est le plus difficile, que ces personnes ont le plus besoin de nous”, a déclaré dimanche la directrice de la DDC Patricia Danzi dans une interview accordée au journal alémanique NZZ am Sonntag.
Il est essentiel que les femmes puissent continuer à travailler dans les ONG, a-t-elle ajouté. Une partie des fonds suisses pourrait ainsi être davantage utilisée dans les régions où les Afghanes et les Afghans se sont réfugiés, comme le Pakistan.
Le bureau de coordination de La DDC opère actuellement depuis ce pays voisin de l’Afghanistan, son bureau de coordination à Kaboul ayant été fermé après la prise de contrôle du pays par les talibans en 2021.
Les locaux seraient cependant toujours en place dans la capitale. “Les talibans ont mis une note sur la porte indiquant que notre mission diplomatique ne peut être pénétrée”, a indiqué Patricia Danzi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Mauvais week-end comptable pour Fribourg-Gottéron, battu une deuxième fois par Zoug (2-1 tab). Lausanne s’est, en revanche, imposé à Langnau (5-4 ap).
Les Fribourgeois ont manqué une bonne occasion de faire un bon pas en direction d’une qualification directe en play-off. Pourtant dans ce match disputé dans l’esprit des séries finales, les hommes de Christian Dubé ont longtemps fait la course en tête. Ils ont réussi à ouvrir le score en double supériorité numérique sur un tir de l’Américain Ryan Gunderson (18e).
Les deux équipes ne sont fait aucun cadeau. Les charges étaient lourdes. Mauro Jörg n’a pas su se retenir en fin de partie quand il a “collé” à la bande Justin Abdelkader. Après un long visionnement des images, les arbitres ont exclu le Fribourgeois. Zoug a sorti son portier Luca Hollenstein et à six contre quatre, le défenseur suédois Christian Djoos a arraché l’égalisation à 95” du terme du temps réglementaire. Un retour amer pour les coéquipiers de Julien Sprunger, nettement battus dans les tirs au but.
Lausanne aura empoché cinq points ce week-end. Totalement dominateurs vendredi contre les Emmentalois (5-0), les Vaudois se sont retrouvés en difficulté même s’ils ont largement dominé la statistique des tirs (38-26). Ils ont mené trois fois au score mais ce sont toujours fait reprendre. C’est toutefois Joël Genazzi qui a donné le droit au LHC de disputer la prolongation à la 57e. Dans le temps supplémentaire, les Lausannois ont largement dominé et c’est finalement l’Autrichien Michael Raffl qui a donné un point supplémentaire à ses couleurs en surprenant le portier Luca Boltshauser. Lausanne a pris cinq points, mais il reste toujours avant-dernier.
Lugano s’est imposé une deuxième fois en deux jours contre les Zurich Lions (3-2 tab). C’est un essai transformé du Finlandais Michael Grandlund, qui a donné le deuxième point aux Tessinois au terme du vingt-deuxième tir au but ! Les Zurichois en sont désormais à six défaites de rang.
Ambri-Piotta a pris sa revanche sur Kloten avec une victoire 4-3 aux tirs au but.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Personne n’a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto samedi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher le 24, 28, 29, 38, 39 et 41. Le numéro chance était le 3, le rePLAY le 9 et le Joker le 528504.
Lors du prochain tirage mercredi prochain, 18,3 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.
https://jeux.loro.ch/games/swissloto/
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Le coprésident du PS Cédric Wermuth met en garde contre toute conclusion hâtive dans le cadre des indiscrétions au Département fédéral de l’intérieur (DFI). La balle est entre les mains de la justice, ainsi que du Conseil fédéral et des commissions de gestion.
Les tribunaux devront déterminer s’il s’agit d’une violation du secret de fonction au sens juridique du terme, a déclaré le conseiller national argovien samedi à la radio alémanique SRF.
Le coprésident du PS a critiqué l’exigence d’une publication immédiate des informations. Ceux qui le souhaitent (ndlr: l’UDC) exigent de facto une condamnation préalable de collaborateurs de l’administration fédérale nommément cités. Le Parlement ne peut pas clouer ainsi quelqu’un au pilori.
La “manière malhonnête dont la discussion est menée” dérange Cédric Wermuth: “Malheureusement, depuis quelques années, le Conseil fédéral est une passoire absolue s’agissant du contenu des séances. Les indiscrétions sont malheureusement un phénomène courant dans la Berne fédérale”.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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