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La France va livrer six nouveaux canons Caesar, des systèmes de défense antiaérienne, ainsi que fournir des renseignements à Kiev, a confirmé le chef de l’Etat. Il a insisté sur la nécessité de négocier, à un moment, avec Vladimir Poutine.
Malgré les succès de la contre-offensive ukrainienne, le conflit s’annonce long et indécis. Six mois après le début de la guerre, la Russie n’a jamais gagné autant d’argent grâce à ses exportations d’hydrocarbures, au point de faire douter de l’efficacité des sanctions. S’agissait-il d’une mauvaise stratégie ? « Non », répond Emmanuel Macron. « Nous avons pris des sanctions ciblées, (…) pas du tout contre la Russie ou le peuple russe » mais « contre les intérêts des plus proches du régime (…) pour entraver le financement de l’effort de guerre » du Kremlin. Ces sanctions, dit le chef de l’Etat, sont « en train de marcher parce que la Russie, aujourd’hui, est profondément déstabilisée dans la production, dans la capacité à régénérer ses armes, dans la production et son industrie ».
La France va-t-elle aider l’Ukraine à reconquérir la Crimée ? « Je le redis, nous ne sommes pas en guerre », répond le chef de l’Etat. « Les buts des Ukrainiennes et des Ukrainiens sont clairs : c’est retrouver leurs frontières de 1991 et donc, à un moment donné, (…) il faudra revenir à la table » des négociations. « Je crois qu’à un moment donné, ce sera de l’intérêt de l’Ukraine et de la Russie », ajoute-t-il. « C’est exactement ce qui a été fait en 2014. » Mais pour Emmanuel Macron, « cette question de l’intégrité territoriale, (…) c’est d’abord aux Ukrainiens d’en décider, ce n’est pas à la France ou à qui que ce soit d’autre. Et ce n’est pas parce qu’on livre des armes qu’on peut décider pour eux ».
« Les Ukrainiens ne veulent pas négocier avec Poutine », souligne la journaliste Caroline Roux. Le président insiste : « Je vous le dis, les yeux dans les yeux : il faudra le faire. » Et d’ajouter : « Négocier, ça ne veut pas dire renoncer. »
Emmanuel Macron reconnaît avoir parlé avec le président russe, Vladimir Poutine, « il y a quelques semaines, donc après qu’on a découvert les scènes absolument terribles à Boutcha et ailleurs ». Le président de la République dit avoir eu une discussion « de deux heures » avec le président russe et l’avoir « convaincu d’accepter cette mission » de l’Agence internationale de l’énergie atomique à la centrale nucléaire de Zaporijia, au cœur de fortes inquiétudes et qui fait régulièrement l’objet de tirs. « Depuis le début du conflit, la France s’engage pour essayer d’éviter que cette guerre ne se double d’une guerre nucléaire, par le nucléaire civil », insiste Emmanuel Macron. « Nous avons obtenu cette mission et au moment où je vous parle, il y a toujours des personnels internationaux qui sont dans la centrale et qui peuvent alerter si les règles de sécurité et de sûreté ne sont pas reconnues », ajoute-t-il.
Fort de ce résultat, Emmanuel Macron affirme : « Chaque fois que cela sera nécessaire, je parlerai à Vladimir Poutine et à un moment donné, j’espère le plus tôt possible, (…) il y aura une discussion de paix avec d’un côté l’Ukraine et de l’autre côté la Russie ».
Au total, les vingt-sept pays de l’Union européenne (UE) disposent d’une capacité de stockage de gaz de 1 140 térawattheures, principalement dans des réservoirs, gisements épuisés ou aquifères souterrains. En valeur absolue, l’Allemagne, la France, l’Italie et les Pays-Bas sont les pays avec les plus grosses capacités, alors que plusieurs autres (Grèce, Finlande, Estonie…) n’ont aucun site de stockage. Le stockage de gaz représente environ 27 % de la consommation annuelle des pays de l’UE, mais cette moyenne cache de fortes disparités. La Lettonie dispose d’une capacité qui couvre 185 % de sa consommation (et lui permet d’exporter à ses voisins lituanien et estonien), l’Autriche 102 %, alors que la Belgique ne peut stocker que 4,4 % de ses besoins, et la Suède 0,1 %. Pour la France, le stockage, à son niveau maximal, équivaut à 28,5 % des besoins annuels.
Emmanuel Macron a notamment évoqué l’extension du mécanisme ibérique – c’est-à-dire le plafonnement du prix du gaz qui entre dans la fabrication d’électricité –, en vigueur en Espagne et au Portugal. A ce stade, cette proposition ne fait pas consensus parmi les Vingt-Sept. Même s’ils semblent évoluer, l’Allemagne et les Pays-Bas, notamment, y sont très réticents. De même le président présente comme acquis un changement en profondeur du marché européen de l’électricité qui permettra de découpler le prix du gaz et celui de l’électricité. En réalité, la Commission européenne devrait proposer un projet de réforme au début de 2023, qui ne manquera pas de faire débat entre les Vingt-Sept et qui ne sera pas appliqué immédiatement. Les chefs d’Etat et de gouvernement européens évoqueront de nouveau l’ensemble de ces sujets à Bruxelles, les 20 et 21 octobre.
Emmanuel Macron se montre très volontariste sur la crise énergétique, mais il évite d’insister sur le fait que les solutions qu’il préconise pour juguler la hausse des prix ne sont pas encore partagées par l’ensemble des vingt-sept Etats membres de l’Union européenne. Et surtout pas encore partagées par l’Allemagne, dont la priorité est d’acheter du gaz, pour éviter une récession, quoi qu’il en coûte !
Au moins deux explosions ont touché les pipelines de la mer Baltique Nord Stream, fin septembre, provoquant de spectaculaires fuites de gaz. La thèse d’un accident est a priori écartée et de nombreux experts s’interrogent sur une possible implication de la Russie, qui dément. « Sur ces sujets, il faut être très prudent dans l’attribution de ces actes », commence le président de la République. « Une guerre hybride, ça veut dire qu’on n’utilise pas simplement les armes et la guerre sur le sol, mais qu’on utilise [aussi] l’arme informationnelle […] et la Russie le fait (…) en diffusant de la propagande. »
Ces deux explosions font dire à Emmanuel Macron que « nous devons bâtir davantage notre indépendance » énergétique et « corriger une vulnérabilité ». « Nous avons ce qu’on appelle des sites critiques sur notre sol national : nos hôpitaux, nos sites informatiques, tout ce qui fait tourner la nation. On les protège, on n’a pas attendu cette guerre, on investit pour la résilience à la fois physique et cybernumérique », explique le chef de l’Etat. La protection de ces sites stratégiques critiques, « nous [la] renforçons » dans le cadre d’une « approche européenne ».
Outre de nouveaux canons Caesar, Emmanuel Macron s’est engagé à fournir « des radars, des systèmes et des missiles pour protéger » l’Ukraine des attaques de missiles et de drones, menées par Moscou depuis le début de la guerre, qui se sont intensifiées lundi 10 octobre après la destruction partielle de pont de Kertch, qui relie la péninsule de Crimée annexée à la Russie.
S’il n’a pas voulu détailler ces équipements, le chef de l’Etat a assuré qu’ils seront livrés « dans les prochaines semaines ». Seul souci : l’armée française ne dispose que de vingt systèmes de défense antiaérienne : huit systèmes SAMP/T Mamba, modernes et de longue portée, dont six unités sont utilisées pour protéger les bases de la force aérienne stratégique française, et douze systèmes Crotale, plus anciens et de courte portée.
Confronté à une résistance ukrainienne tenace, alimentée par l’aide militaire occidentale, Vladimir Poutine a fait une allusion à la bombe atomique dans un discours télévisé le 21 septembre. Il s’était dit prêt à utiliser « tous les moyens » dans son arsenal face à l’Occident, qu’il avait accusé de vouloir « détruire » la Russie. « Ce n’est pas du bluff », avait-il assuré.
Sur ce point, Emmanuel Macron souligne que si la Russie est dotée de l’arme nucléaire, « nous l’avons aussi, ce qui est une force, une protection ». « En la matière, il y a une règle simple qui prévaut depuis le début. On a une doctrine, elle est claire (…) la dissuasion fonctionne », affirme le chef de l’Etat, avant d’ajouter : « Moins on en parle et moins on agite la menace, plus on est crédibles. »
« J’ai toujours considéré que nous devions être dans une posture qui consiste à aider l’Ukraine, à résister, à bâtir la paix, à éviter toute escalade du conflit », souligne Emmanuel Macron, interrogé sur l’éventualité d’une riposte française en cas d’attaque nucléaire de la Russie sur l’Ukraine.
Interrogé sur une potentielle extension du conflit, Emmanuel Macron insiste d’abord sur le fait que « nous ne sommes pas partie prenante de la guerre ». Mais, ajoute-t-il, « je pense que cela fait partie des risques ». Il pointe ensuite le rôle de la Biélorussie, qui fait office de base arrière pour Vladimir Poutine, et qui est « complice » de Moscou depuis le « début » de la guerre. Il détaille ensuite :
Rappelez-vous quelques semaines avant le début du conflit, les pressions qu’il y avait sur la frontière polonaise, sur la frontière des Etats baltes, des femmes et des hommes qui étaient envoyés là par la Biélorussie et la Russie et qui venaient souvent du Proche et du Moyen-Orient. C’est ce qu’on appelle la guerre hybride : on a utilisé ces femmes et ces hommes dans la détresse pour mettre de la pression. Ensuite, la Biélorussie, dès le début du conflit, a permis à la Russie de masser des soldats [et de mener son invasion].
Sur la Russie et les liens avec Vladimir Poutine, le président Macron a justifié sa volonté de parler quand nécessaire au chef d’Etat russe, en particulier sur des sujets comme la sûreté de la centrale nucléaire de Zaporijia, occupée et annexée par les Russes. Pour lui, le président russe reste un interlocuteur pour essayer de « bâtir » ou de « faire revenir la paix », alors qu’une partie des dirigeants européens le considèrent, comme le président ukrainien Volodymyr Zelensky, comme un « criminel de guerre ». Le chef de l’Etat insiste sur la nécessité, selon lui, de revenir à un moment à la table des négociations, quand l’Ukraine le jugera possible.
Sur les « buts de guerre », Emmanuel Macron fait entendre sa différence avec l’Ukraine, qui veut retrouver ses frontières de 1991 et donc reprendre la Crimée, annexée unilatéralement par Moscou en 2014, et les territoires du Donbass. Pour lui, la solution ne peut pas être que militaire et passera par une négociation, redit-il, dès que Kiev y sera disposé.
« Nous fournissons du renseignement pour que les Ukrainiens puissent se défendre », déclare Emmanuel Macron, avant d’évacuer ce sujet : « De cela, il est bon de ne pas trop parler », dit-il.
En évoquant les enjeux et défis de la France et de l’ensemble des Etats européens du fait de la guerre, Emmanuel Macron justifie l’organisation de la Communauté politique européenne, qui a eu lieu le 6 octobre à Prague. Quarante-quatre pays s’y étaient réunis. Seules la Russie et la Biélorussie n’étaient pas conviées.
La France peut-elle livrer plus d’armes aux Ukrainiens sans se rendre vulnérable ? A cette question, Emmanuel Macron affirme que « c’est exactement le problème que l’on se pose à chaque fois » et que c’est pour cette raison que Paris ne peut pas toujours répondre à l’aide demandée par Kiev. « Quand le président [ukrainien, Volodymyr] Zelensky, parfois, me demande de livrer massivement des dispositifs, je suis obligé d’en garder certains pour nous-mêmes, pour nous protéger ou protéger notre flanc Est », explique le chef de l’Etat. « Nous l’avons renforcé ces derniers jours en décidant d’envoyer des chars Leclerc », ajoute-t-il. L’intensité des bombardements s’étant renforcée ces derniers jours, « nous devons renforcer » nos positions. « C’est ce qu’on fait en Roumanie, c’est ce qu’on fait en Estonie. C’est ce qu’on fait aussi en Lituanie », assure Emmanuel Macron.
Interrogé sur les livraisons d’armes françaises, Emmanuel Macron a confirmé travailler à la livraison de six nouveaux canons Caesar à l’Ukraine, comme Le Monde l’avait révélé le 1er octobre. Ces six pièces d’artillerie seront prélevées sur une commande de dix-neuf Caesar destinée au Danemark et devraient être, selon nos informations, financées à parité par les deux pays. Jusqu’ici, la France a livré dix-huit canons Caesar à l’Ukraine, qui ont été prélevés dans le parc de l’armée française, constitué de 76 pièces.
En ce début d’interview, Emmanuel Macron défend l’engagement de la France en soutien à l’Ukraine, notamment par le biais des livraisons d’armes qu’il détaille comme rarement, mais maintient ne pas être en guerre contre la Russie, tout en rappelant que la France est dotée de l’arme nucléaire. Façon de répondre aux menaces de confrontation nucléaire émises par le Kremlin, depuis le début du conflit.
Interrogé sur l’aide militaire apportée par la France à l’Ukraine, Emmanuel Macron affirme : « On va continuer et intensifier la même logique. » « Nous soutenons l’Ukraine dans sa résistance sans participer à la guerre » parce que « nous ne voulons pas de guerre mondiale. Il faut être responsable et c’est aussi ça protéger les Français », dit-il.
La France, ajoute le chef de l’Etat, « travaille en ce moment à la livraison de canons Caesar : on en a livré dix-huit. On est en train de travailler à la livraison de six canons additionnels ». Ces derniers seront prélevés sur une commande destinée au Danemark, contrairement aux dix-huit précédents, prélevés sur les stocks des forces françaises. La France va en outre livrer prochainement « des radars, des systèmes et des missiles » antiaériens pour protéger les Ukrainiens « des attaques de drones et des attaques de missiles ».
Interrogé sur la destruction partielle, samedi 8 octobre, du pont de Crimée – une infrastructure-clé et symbolique reliant, au niveau du détroit de Kertch, la Russie à l’est de la péninsule ukrainienne annexée en 2014 – et sur un potentiel tournant dans cette guerre, Emmanuel Macron rappelle que « cette attaque n’a pas été revendiquée ». Cet événement et les bombardements massifs russes qui ont suivi en représailles marquent « une phase inédite depuis le début du conflit », ajoute-t-il. « On a tué des civils de manière résolue avec un tel niveau de bombardements, mais on a aussi fait sauter ce qui permet d’électrifier, ce qui permet de se chauffer » en Ukraine. « Et donc, l’objectif de la Russie, ces derniers jours, très clairement, c’est de (…) briser la résistance ukrainienne ».
Emmanuel Macron ne veut pas parler d’« Etat terroriste » à propos de la Russie, de même qu’il ne voulait pas reprendre le terme de « génocide » utilisé par Joe Biden au printemps après la découverte des atrocités commises contre des civils dans la banlieue de Kiev, abandonnée par les troupes russes. En revanche, il désigne clairement la Russie comme l’agresseur, responsable du déclenchement de la guerre, en février.
L’interview du chef de l’Etat débute par une question de la journaliste Caroline Roux portant sur l’Ukraine : « La Russie est-elle devenue un Etat terroriste ? » Emmanuel Macron répond qu’il ne « veu[t] pas rentrer dans ces qualifications ». Moscou, dit-il, « a fait le choix, le 24 février dernier, de déclencher une guerre de manière unilatérale contre un pays voisin » et « mis en danger tout un peuple et le continent » européen. A ce titre, la Russie « est un Etat qui a décidé de faire la guerre, qui tue (…), qui agresse et qui a violé la souveraineté de l’Ukraine ». « Moi, je parle de crimes de guerre qui, aujourd’hui, laissent des traces », ajoute le président. « Vladimir Poutine doit cesser cette guerre, respecter l’intégrité territoriale de l’Ukraine et revenir autour de la table des discussions », martèle Emmanuel Macron.
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