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Internet – SFR peine à respecter le calendrier de construction de son réseau de fibre optique dans la Nièvre – Le Journal du Centre

http://fragua.org/otdr-pour-detecter-un-point-de-blocage-dans-un-cable-a-fibre-optique/

https://netsolution.fr/detection-dun-point-de-blocage-dans-un-cable-a-fibre-optique/




Publié le 14/10/2021 à 12h02
Ludovic Pillevesse
« Nous avons bien noté que nous n’étions pas au rendez-vous. » Cyrille-Frantz Honegger, le délégué régional Centre-Est d’Altice France-SFR, n’en fait pas mystère. L’opérateur, choisi pour raccorder 66.309 foyers et entreprises de 240 communes de la Nièvre au très haut débit d’ici fin 2022, ne respectera pas son engagement de construire déjà 57.759 prises d’ici la fin de l’année. Il en sera très loin !
SFR lance le compte à rebours du déploiement de la fibre optique dans la Nièvre [calendrier] (article publié en octobre 2020)
Un an après le début de ce chantier titanesque, financé sans argent public, pour couvrir près de 80 % des localités et 42 % des logements et locaux professionnels, il confirme les craintes de Fabien Bazin, le président du conseil départemental, exprimées lors de la dernière session de l’assemblée, le lundi 27 septembre. Avec une prévision de 34.500 prises construites au 31 décembre, l’opérateur n’atteindra que 60 % de l’objectif 2021 énoncé dans la convention de déploiement signée, le 30 janvier 2020, entre son P-DG et le département. « C’est quelque chose que nous pressentions », commente Fabien Bazin à propos du retard. « C’était extrêmement ambitieux de construire autant de prises en si peu de temps. »
Altice-SFR impute la faute à des contraintes techniques. Et cible les poteaux, existants ou à construire, indispensables pour déployer une partie du réseau. Plusieurs centaines de ces équipements devaient être érigées le long des routes mais le conseil départemental, argumente le représentant de l’opérateur, a demandé de mettre la pédale douce sur ces aménagements.
Argument balayé par Fabien Bazin. « Il n’y a pas eu de demande du conseil départemental », rejette-t-il. « On ne pose pas des poteaux près des routes comme cela. Ce n’est pas nouveau. Nous n’avons même pas eu à leur dire car ils le savaient lors de la signature de la convention. »
Dans des territoires où SFR comptait sur la présence de poteaux existants, il s’est également avéré qu’ils n’étaient parfois plus en capacité d’accepter de nouveaux branchements. « Nous avons donc décidé de mettre en place des infrastructures souterraines. Cela nous impose de faire des études pour voir où c’est possible et de demander des autorisations », commente Cyrille-Frantz Honegger. Ce processus « ralentit le rythme du déploiement ».
L’engagement d’Altice France-SFR d’amener la fibre dans les trois quarts des communes de la Nièvre dans un délai de quinze mois maximum est-il remis en cause ? « Un peu tôt pour le dire », répond son délégué régional.
En un an de travaux, les équipes de l’opérateur ont construit 16 des 31 nœuds de raccordement optique (aussi nommés centraux) et 75 des 166 armoires de rue (également appelées points de mutualisation) situées entre les centraux et les coffrets de branchement raccordables au logement.
À ce jour, SFR revendique 9.400 prises pour foyers et entreprises déjà commercialisables (une prise est commercialisable trois mois après sa construction par l’opérateur chargé du déploiement du réseau ; pendant ce délai d’attente, ses concurrents peuvent préparer des offres qu’ils pourront ensuite proposer aux internautes) dans près de cinquante communes (principalement dans le secteur de La Machine).
Notre dossier sur la fibre
« Tout le travail consiste maintenant à rattraper le temps perdu. Nous allons les aider. Nous voulons un déploiement très rapide », poursuit le président du conseil départemental. Nièvre numérique va ainsi mettre à disposition de l’opérateur 200 km de ses infrastructures (fourreaux et câbles optiques) pour booster le nombre de raccordements.
« Nous ferons un point d’étape en décembre. Nous verrons à ce moment-là combien de prises ont été réellement construites », conclut Fabien Bazin, sans croire aux 34.500 qu’annonce SFR à la fin de l’année. Il table plutôt sur… 20.000 ! « Si on y arrive, ce sera déjà pas mal. »
Fin du chantier d’Orange en 2022, de Nièvre numérique en 2023
Orange et le syndicat mixte Nièvre numérique devraient avoir respectivement terminé la construction de leur réseau très haut débit à la fin 2022 et au premier semestre 2023.
Nièvre numérique devait initialement achever son réseau d’initiative publique de 46.350 prises (le nombre de foyers et d’entreprises à raccorder évolue, à la hausse ou à la baisse, au fil du déploiement des réseaux ; le nombre de communes du syndicat mixte a légèrement diminué après régularisation de la répartition avec SFR) dans 103 communes d’ici la fin de l’année, mais a reporté l’échéance à la fin 2022 puis au premier semestre 2023.
« Je ne rougis pas que nous ayons du retard », souligne Jean-Dimas Malot, son directeur. À ce jour, Nièvre numérique, engagé dans ce chantier depuis septembre 2018, revendique la construction de 16.000 prises. Le rythme doit connaître une montée en puissance imminente. « Nous allons passer de 1.000 à 1.500 prises par mois. »
« C’est un projet industriel complexe à monter », ajoute Jean-Dimas Malot. Avec des contraintes techniques et administratives de taille : demandes d’autorisation et délais de réponse parfois longs pour la construction des armoires de rue et centraux, la plantation des poteaux et la construction des liaisons souterraines, les permissions de voirie… « Nous sommes tous dans la même galère. »
L’opérateur historique Orange espérait mettre un point final, fin 2020, à son chantier de 45.600 prises lancé en novembre 2015 dans douze communes de l’agglomération de Nevers. Conscient de « l’impatience naturelle, amplifiée par la crise et les confinements », il annonce déployer « un programme d’accélération de la fibre. Nous avons renforcé les équipes au premier semestre afin d’honorer nos engagements ». À la date du 31 août, il se réjouit d’avoir rendu près de 24.500 locaux éligibles à la fibre optique. Soit 54 % du total.
Ludovic Pillevesse
ludovic.pillevesse@centrefrance.com

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1 commentaire
Franciso Dolo a posté le 14 octobre 2021 à 14h55
dans le Morvan pour éviter trop de frais ils ont trouvé malin de rehausser les poteaux téléphoniques de 50 cm et ils ont fixé la ligne de fibre dessus mais comme plus personne n’entretient les lignes téléphoniques celles ci sont très souvent couvertes par la végétation, allant jusqu’à disparaitre dans celle ci, ils ont donc fait pareil avec la fibre ce qui fait qu’a la première tempête les lignes vont être coupées, intelligent !
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