Certains sont déçus des propositions reçues, d’autres n’en ont eu aucune ; il y a aussi ceux qui ont changé d’avis pendant l’été… À chacun ses raisons de se retrouver sans affectation au mois d’octobre. Mais pas de panique : les établissements en ont bien conscience et plusieurs d’entre eux réservent quelques places pour ces élèves.
Dans votre recherche, les écoles possédant plusieurs campus peuvent être un bon point de départ. Car lorsqu’une filière est déjà pleine à Paris, elle ne le sera pas forcément dans une autre ville. À l’École supérieure de publicité (ESP), par exemple, le master 1 en marketing responsable affiche complet dans la capitale, mais dispose de quelques places à Lyon. Même chose à l’École supérieure du digital (ESD) qui continue de recruter sur certaines filières à Paris, Bordeaux, Lyon, Toulouse ou Nantes.
D’une manière générale, les écoles privées essaient de se montrer souples. « Quand nous avons une belle personnalité face à nous, nous faisons tout pour l’accueillir », confirme Dominique Beccaria, directrice de l’école de Condé (design et arts graphiques), présente dans huit villes.
L’agilité de ces écoles tient à leur processus de sélection. À l’Esin, école supérieure d’intelligence numérique, il est possible de passer un entretien individuel pour une admission quelques jours plus tard. À la Rocket School, un test de personnalité en ligne donne une réponse immédiate, avant un éventuel rendez-vous physique. Et n’oubliez pas les formations courtes, de 3 à 6 mois, souvent dédiées au digital, mais pas toutes. Elles sont passées expertes dans l’art de multiplier les rentrées tout au long de l’année. Citons Simplon, WebForce3, 3W Academy, etc.
Pour autant, ne vous précipitez pas. Si votre choix n’est pas encore assuré, pensez aux rentrées décalées, qui permettent de démarrer votre cursus en janvier. EDC Paris, Istec, Sup de Luxe… Des écoles de tous domaines préparent déjà leurs recrutements d’après Noël ; d’autres prévoient même une troisième rentrée au printemps.
«Aujourd’hui, nous recevons presque autant d’étudiants en janvier qu’en septembre», assure Fady Fadel, directeur de l’American Business School, à Paris. Une tendance due à la présence d’étudiants internationaux qui, selon les pays, terminent l’année en octobre ou novembre. Mais il existe aussi des étudiants qui, après quelques jours ou semaines à suivre une formation, constatent qu’elle n’est pas faite pour eux. Une rentrée en janvier permet de ne pas perdre une année !
3 questions à Cyril Pierre de Geyer, Fondateur de Rocket School, école de vente et de marketing digital
Dans votre école, une centaine de places est réservée aux étudiants sans affectation. Pourquoi ?
L’orientation est un sujet complexe et pas toujours bien éclairé. Je ne m’élève pas spécialement contre l’algorithme de Parcoursup, qui est intéressant mais ne suffit pas. Nous avons choisi d’utiliser un autre outil, basé sur l’analyse de la personnalité des candidats. Lui aussi a ses failles. Il ne marchera pas à tous les coups mais nous permet d’adopter une approche différente avant de recevoir les futurs étudiants sur l’un de nos six campus.
Combien de temps faut-il pour être admis ?
Les résultats de notre test vous sont remis dans l’heure. Les candidats dont nous pensons qu’ils peuvent rejoindre les métiers de la vente ou du marketing, passeront ensuite leur entretien dans les trois jours.
Comment se déroule le cursus ?
Il commence par un « bootcamp » aussi appelé « piscine ». Il s’agit de trois mois intensifs d’acquisition des compétences, avec une pédagogie très opérationnelle. Ensuite, nous assurons à tous nos étudiants qu’ils auront un contrat en alternance, pour les 12 mois suivants. À la fin de leur mission, plus de 60% d’entre eux sont embauchés dans la même entreprise et environ 20% poursuivent leurs études.
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