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Iggy Pop a ouvert les feux du Venoge Festival sur son tout nouveau terrain mercredi soir. Il a emballé le public, même arrosé par une légère pluie.
De loin, Iggy Pop ressemble à une statue de bronze. Il paraît souple, nerveux et bronzé, avec un torse longtemps musclé. Ces dernières années, le tout s’est un peu relâché. L’homme de 75 ans porte toujours les cheveux blonds, qui tombent lisses jusqu’à l’épaule. Et l’on ne peut que deviner ses yeux bleu océanique.
Iggy Pop lance le concert devant plusieurs milliers de personnes avec un peu de retard. Au deuxième morceau, il jette son cuir noir au sol. Les codes sont respectés: l'”Iguane” est de retour.
La dernière fois que l’on a vu Iggy Pop en Suisse romande, il était traîné hors de scène pendant un concert au Montreux Jazz Festival en 2018. Dent brisée et dos meurtri après une chute accidentelle, “l’Iguane” saluait dans un demi-coma, tandis que ses musiciens continuaient de plaquer les accords de “Real Wild Child”.
Mercredi soir au Venoge Festival, Iggy Pop a livré son show et s’en est sorti indemne. Avec lui sur scène, sept jeunes musiciens, dont une femme à la guitare, la seule et des cuivres.
Quand il balance “I wanna be your dog”, “Lust for life” et “The passenger”, une partie de la foule est tétanisée. Ces chansons mythiques réveillent un pan de la mémoire collective et l’ombre des Stooges et de David Bowie flottent dans l’air.
Iggy Pop joue aussi avec son âge: il se couche sur la scène. On se demande si cela fait partie du show ou s’il a fait une malaise. Il se relève: on respire.
Toute son attitude est un défi lancé à la mort. Avec la chanson “Death trip”, il s’amuse avec elle et appelle à vivre d’autant plus intensément. Poing levé, il foule la scène de long en large. Il harangue la foule et la remercie à coup de “Fucking thank you!”.
Près d’une heure et demie plus tard, il finit sur “Search and Destroy”. On en voudrait plus, mais les techniciens entrent déjà sur le plateau préparer la scène pour le groupe australien Pendulum.
Arrivé dimanche et installé dans un hôtel de la Riviera, Iggy Pop, le plus gros cachet de l’édition 2022 du Venoge Festival, va repartir assez vite pour poursuivre sa tournée européenne. Il enchaîne avec des concerts en Espagne, au Portugal, en Italie, en Autriche et aux Etats-Unis.
Avant lui, The last Internationale, un groupe de rock new-yorkais engagé sur des questions écologiques et politiques – avec la magnétique Delila Paz au chant – et Seasick Steve, un musicien de blues américain portant haut les couleurs du “Peace and Love”, se sont succédé sur la grande scène.
Le Venoge Festival dure jusqu’à dimanche avec une cinquantaine de groupes sur trois scènes. Chaque jour a son style: rock mercredi, années 1980 jeudi avec Alphaville, Madness, Kool & the Gang et Kid Creole, électro vendredi avec Bob Sinclar, Don Diablo et Kungs et chanson française samedi avec Calogero, Hoshi, Julien Clerc ou encore Klon.
Le nouveau terrain à Penthaz, quatre fois plus grand que le précédent, peut accueillir 9500 par soir contre 6000 à Penthalaz. Il se trouve à deux pas du Centre de recherche et d’archivage de la Cinémathèque suisse. Le Festival a dû changer de place, car les habitants proches de la manifestation s’étaient plaints du bruit.
Agé de 26 ans, Venoge Festival a commencé comme une fête de village gratuite avant de prendre un tournant plus professionnel dès sa 20e édition. “Nous ne rêvons pas de devenir plus grand”, affirme son patron et programmateur, Greg Fischer, à Keystone-ATS. “Notre but n’est pas de devenir un deuxième Paléo”, ajoute le porte-parole, Gilles Wenger.
Mais le comité d’organisation, bénévole jusqu’ici, pourrait à l’avenir être payé. “Vu la taille de la manifestation, ce n’est pas exclu que cela change”, a relevé Greg Fischer.
Après deux ans d’arrêt lié à la pandémie, les artistes, avides de repartir en tournée, ont été relativement faciles à booker, poursuit-il: “en revanche, cela a été très compliqué du côté des infrastructures”.
En cause, le boom des manifestations, qui ont repris et le manque de personnel, qui a quitté l’événementiel avec la pandémie. “Pour terminer de monter la grande scène, nous avons dû attendre les éléments qui manquaient en provenance du Paléo et du Gurten”.
Les bénévoles ne manquent pas, même si certaines inscriptions se sont faites à la dernière minute. Près de 450 d’entre eux travaillent chaque soir, auxquels s’ajoutent quelque 150 techniciens (son, lumière…) et autres, qui eux sont payés.
De leur côté, les festivaliers doivent prendre leurs marques sur le nouveau terrain. Cela semble être le cas puisque dimanche est déjà “sold out” et vendredi sur le point de l’être. Certains d’entre eux expriment pourtant une certaine nostalgie: leur festival plus petit et moins cher leur plaisait bien.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Les réseaux sociaux, source no 1 d’informations des jeunes Vaudois
Carmelo Laganà sera le collaborateur personnel d’Isabelle Moret
Coronavirus: toutes les infos du 27 mars 2020
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Un nombre record de concerts au Venoge Festival
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La Croix-Rouge vaudoise a lancé mardi un jeu vidéo gratuit intitulé “Let’s Help Together”. Il a pour objectif de promouvoir l’entraide, notamment auprès d’un public plus jeune. Benjamin Smadja et Elsa Duperray l’ont testé pour vous.
“Le bénévolat est une affaire collective et intergénérationnelle, que l’implication soit ponctuelle ou dans la durée. Afin de susciter un intérêt pour cette activité auprès de la population, en particulier auprès d’un public plus jeune, nous avons choisi d’innover en utilisant le jeu vidéo comme levier d’action”, a déclaré Daniel Drainville, directeur de la Croix-Rouge vaudoise, cité dans un communiqué.
“Let’s Help Together”, c’est l’histoire d’une colocation de jeunes qui décident de s’engager dans la vie de leur immeuble. Leur bienveillance et esprit d’entraide prennent diverses formes: rendre visite à une personne isolée, faire les courses pour une autre, garder des enfants ou accompagner une personne dans ses déplacements.
Les joueurs se trouvent dans la même pièce. Ils sont invités à accomplir le plus de tâches possible en un temps donné, et ce, sans oublier de prendre soin d’eux-mêmes. Les participants sont immergés dans la société du “care”, une notion qui englobe le souci de l’autre.
Gratuit, accessible à tous et coopératif, le jeu a été développé en partenariat avec une entreprise vaudoise de création de jeux vidéo, Digital Kingdom. Il est disponible dès à présent sur la plateforme suisse airconsole.com. Pour jouer, il suffit d’un écran connecté à internet et d’un smartphone transformé pour l’occasion en manette.
Pour le faire connaître auprès des jeunes, une campagne numérique est prévue sur les réseaux sociaux, a déclaré Anne Catherine Clément, responsable communication de la Croix-Rouge vaudoise à Keystone-ATS. Quelques influenceurs se sont également engagés pour sa promotion. Des jeunes à vélo sensibiliseront leurs pairs dans les rues d’Yverdon et de Lausanne.
À noter que la Croix-Rouge vaudoise n’utilise pas les dons de ses membres pour financer cette initiative. C’est grâce au Prix de la Fondation BCV récompensant la qualité de ce projet qu’elle peut aujourd’hui diffuser le jeu vidéo.
L’institution précise encore que plus de 600 bénévoles s’investissent pour elle. Leur engagement est indispensable afin de lutter contre les exclusions, de favoriser le maintien à domicile et l’intégration sociale, écrit-elle.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Il n’y aura pas de réhabilitation politique officielle du Major Davel dans le canton de Vaud. Une motion qui demandait d’élaborer un projet de loi ou de décret visant à laver “une fois pour toutes” l’honneur du révolutionnaire a finalement été retirée mardi au Grand Conseil, après son passage en commission.
Déposé par le désormais conseiller national Raphaël Mahaim (Verts) en vue du tricentenaire de la mort de Davel, décapité à Vidy en 1723 pour sa rébellion contre les Bernois, alors maîtres du Pays de Vaud, le texte n’a pas séduit la commission chargée de l’examiner. Elle recommandait au plénum de ne pas prendre en considération la motion.
Le Parlement ne doit pas s’improviser juge et historien alors que ce n’est pas son rôle, a dit en substance le rapporteur de commission Nicolas Suter (PLR). Il faut laisser ce soin aux historiens, a-t-il ajouté.
La demande du motionnaire était que le Conseil d’Etat désigne une commission historique chargée de réunir toutes les sources concernant la vie et l’½uvre du Major Davel. Ce type de démarche est en l’occurrence déjà prévu dans le cadre des commémorations du 300e anniversaire de la mort du Major Davel.
De nombreux événements sont en effet prévus cette année pour célébrer celui qui a accédé, au fil des siècles, au rang de héros patriotique. Plusieurs députés souhaitaient toutefois, via cette motion, ajouter “un pan institutionnel” aux festivités de 2023. En vain, donc, la motion ayant été retirée avant le vote et sans débat.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Le Grand Conseil vaudois a pris acte mardi du programme de législature 2022-2027 du Conseil d’Etat, présenté en novembre dernier. Les députés ont globalement réservé un bon accueil à ce “document-cadre”, même s’ils ont été plusieurs, surtout à gauche, à critiquer certains aspects.
Le Grand Conseil ne pouvant pas modifier ce programme de législature, ni même le refuser ou l’accepter, il s’est contenté d’en prendre acte. Cela s’est néanmoins traduit par un vote symbolique: ils ont été 97 à prendre acte, 8 à ne pas vouloir en prendre acte et 27 à s’abstenir.
Ce sont les Vert’libéraux, qui ne sont pourtant pas représentés au gouvernement, qui ont été les plus élogieux envers le programme de législature du Conseil d’Etat. “J’ai cru lire le programme de mon parti”, a relevé Aurélien Demaurex, rappelant les mesures phares annoncées dans le programme, notamment en matière de durabilité, de baisses fiscales ou de soutien à l’innovation.
Le PLR a également salué un programme “équilibré et tourné vers l’avenir”, a dit Florence Bettschart-Narbel. Elle a rappelé les baisses fiscales destinées à “soulager la classe moyenne” et permettre au canton de Vaud de devenir plus “attractif” en matière fiscale, “ce qu’il n’est pas aujourd’hui”. Pour mémoire, la baisse fiscale sera progressive, de 73 millions cette année à 250 millions en 2027.
Parmi les “bémols” à ce programme de législature, la députée PLR a regretté une volonté à “étatiser au maximum” le système de santé.
L’UDC s’est aussi montrée plutôt favorable. Avec toutefois aussi “quelques inquiétudes”, a relevé Fabrice Tanner. Il a notamment prévenu que la hausse de la biodiversité, voulue par le Conseil d’Etat, ne devait pas se faire au détriment des terres agricoles. Maîtrises des charges de l’Etat et de l’immigration ont aussi été exigées par Yvan Pahud.
A gauche de l’hémicycle, les députés ont été plus critiques, tout en retenant certains aspects positifs. “Il y a du très bon et plusieurs points noirs”, a résumé le Vert Pierre Zwahlen.
Son collègue de parti Yannick Maury a regretté “les cadeaux fiscaux offerts aux personnes les plus aisées”. Il a dit voir “une dissonance” entre les ambitions climatiques du Conseil d’Etat et les moyens financiers qu’il se donnait pour les atteindre.
Plusieurs autres élus, à l’instar du socialiste Jean Tschopp, ont déploré “l’absence de toutes mesures de soutien aux locataires” qui, selon lui, sont “tout simplement absents” de ce programme de législature.
Les plus critiques ont été les députés de la gauche radicale (Ensemble à gauche et POP). Elodie Lopez a pointé “de grosses faiblesses”. Elle a critiqué, elle aussi, les baisses fiscales accordées “aux plus riches” qui s’accompagneront “de coupes budgétaires dans le secteur de la santé et du social”. Hadrien Buclin a aussi déploré “un programme très insuffisant” en matière climatique, surtout d’un canton riche qui devrait être “à l’avant-garde” sur ce sujet.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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L’exposition “Davel ou la vocation citoyenne” a été inaugurée mardi aux Archives cantonales vaudoises (ACV), sur le site de l’Université de Lausanne. L’événement marque officiellement le début des manifestations commémoratives du tricentenaire de la mort du révolutionnaire vaudois, décapité le 24 avril 1723 pour s’être rebellé contre les Bernois.
Vernie le jour de l’indépendance vaudoise, en présence notamment de la présidente du Conseil d’Etat Christelle Luisier, cette exposition participative est agendée jusqu’au 31 août. Destinée aux gymnases du canton, elle explore le destin de Jean Daniel Abraham Davel et retrace son parcours sous l’angle de la figure du citoyen, indique le canton mardi dans un communiqué.
L’événement met en lumière des thématiques clés défendues par Davel en les transposant aujourd’hui: justice sociale, éducation, rapport au fédéralisme, droits civiques.
Le parcours dans l’histoire du patriote vaudois débute par “L’Exécution du Major Davel”. Ce tableau de Charles Gleyre représente la figure du “héros-patriote”. Il propose une réflexion sur le rapport à l’histoire de Davel et, plus largement aujourd’hui, à la révision de l’histoire par la destruction de documents ou de statues.
Sous la forme d’un récit dynamique et interactif, deux modules suivent les derniers déplacements du major et les moments clés de “l’affaire Davel”, ainsi que la rencontre du soldat avec le Conseil des Vingt-Quatre de Lausanne jusqu’à l’échafaud à Vidy.
Citée dans un communiqué, Christelle Luisier a relevé l’importance de se souvenir pour mieux appréhender le présent: “S’il est aujourd’hui possible chez nous de questionner, de façon démocratique, les décisions d’un gouvernement en place, l’histoire du Major Davel – représentée à travers cette exposition – nous rappelle qu’ailleurs, à cet instant précis, certains dénoncent encore des injustices au péril de leur vie.”
Un schéma comparant les institutions au pouvoir au 18e siècle avec celles d’aujourd’hui permet de contextualiser la période et de mesurer le développement des processus démocratiques entre 1723 et 2023.
L’accent est ensuite mis sur le Manifeste du Major Davel, présenté sous forme manuscrite et transcrite, qui porte ses revendications en vue de son action de libération du Pays de Vaud. Une sensibilisation à l’historiographie est également à découvrir.
L’exposition est le fruit d’une collaboration entre les ACV, le Musée cantonal d’archéologie et d’histoire et la Direction générale de l’enseignement postobligatoire, avec le soutien de l’Etat de Vaud. Des visites guidées seront proposées au public et ouvertes aux groupes sur demande. Elle sera également visible dans plusieurs gymnases.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Le Grand Conseil a accepté mardi l’idée d’un fonds financier pour la formation professionnelle. A l’unanimité, les députés se sont montrés très favorables au renvoi d’une motion transformée en postulat au Conseil d’Etat visant à soutenir les apprentis au sein des écoles professionnelles et lutter ainsi contre la précarité.
Le texte déposé par le socialiste Arnaud Bouverat met en évidence une inégalité de traitement entre les personnes qui suivent une formation professionnelle et celles qui ont choisi la voie gymnasiale. “Il faut garantir une équité entre les voies gymnasiales et professionnelles”, a affirmé l’élu de gauche.
Un règlement permet en effet aux gymnasiens en manque de moyens financiers de bénéficier d’un fonds de soutien ou de prestations pour suivre leurs études. La motion souhaite dupliquer ces mesures d’accompagnement dans les écoles professionnelles.
Les apprentis sont souvent issus de couches sociales moins avantagées que les gymnasiens, a rappelé le motionnaire. “Le but est d’assurer que l’apprenti puisse bénéficier d’un soutien rapide et ciblé par exemple pour des activités sociales, culturelles ou sportives ou encore des stages ou toute activité complémentaire utiles au bon déroulement de sa formation”, a expliqué M. Bouverat. Il ne s’agit donc pas d’un concept universel mais bien ponctuel et subsidiaire, a-t-il souligné.
La motion, reformulée et transformée en postulat, demande concrètement au gouvernement de compléter la loi sur la formation professionnelle afin de permettre aux écoles professionnelles de se doter, à l’instar donc des gymnases, de fonds de soutien aux apprentis permettant d’intervenir ponctuellement en subsidiarité des dispositifs de soutiens classiques ou existants (Etat, fondations, associations de branches).
Jusqu’ici, les apprentis bénéficient essentiellement d’un remboursement des frais professionnels à hauteur de 960 francs. Ils peuvent aussi obtenir une aide pour les frais de repas et de transport, versée par l’école de la transition. Il est aussi possible pour eux d’effectuer une demande de bourse auprès de l’office cantonal des bourses d’études et d’apprentissage (OCBE) ou auprès de fondations philanthropiques.
“C’est la lutte des classes qui se joue ici”, a lancé l’élue de la gauche radicale (EP) Céline Misiego. A droite, la PLR Carole Dubois a insisté sur le fait que “la précarité ne doit pas être une raison de l’échec” dans la voie de l’apprentissage.
Son collègue de parti Guy Gaudard a profité de la discussion pour tacler le précédent gouvernement et l’ancienne ministre de la formation Cesla Amarelle (PS), sans les nommer: “L’apprentissage a été sous-estimé voire malmené lors de la législature précédente”.
L’actuel conseiller d’Etat en charge des écoles et de la formation, Frédéric Borloz (PLR), s’est montré absolument favorable à une meilleure égalité de traitement entre gymnase et apprentissage. Il a encouragé la prise en compte du postulat pour mener une analyse approfondie des différences de soutien entre les voies académiques et professionnelles et d’arriver ensuite à une solution concrète.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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