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Devenir propre pour un enfant constitue un vrai challenge. Pour les parents, aussi, cette période peut vite devenir difficile. L’hygiène naturelle infantile est une alternative qui réduit au minimum l’usage des couches jetables. À condition d’avoir du temps.
L’apprentissage de la propreté est une étape importante pour l’enfant. Entre 2 et 4 ans, il apprend progressivement à contrôler les muscles de sa vessie et de son sphincter et à intégrer la nécessité de faire ses besoins dans le pot. Un changement physique et psychologique compliqué, après avoir été habitué aux couches depuis sa naissance. Pour ne rien arranger, cette période coïncide avec le moment où l’enfant commence à vouloir affirmer sa place à coups de colères et de «non», transformant parfois l’acquisition de la propreté en une source de conflits et de stress.
Les parents doivent faire preuve de patience pour ne pas trop sacraliser ce passage, et ainsi ne pas mettre trop de pression sur leur progéniture, tout en encourageant cette dernière à gagner en maturité. En ligne de mire, un souci en moins pour les premières années d’école, obligatoire dès 3 ans depuis 2019, et un grand pas vers l’autonomie. Si ce passage de la vie de l’enfant est réputé difficile, il existe une technique traditionnelle, oubliée chez nous depuis l’avènement des couches-culottes, mais qui fait de plus en plus d’adeptes chez les jeunes parents et les professionnels ces dernières années.
Pratiquée dans de nombreux pays d’Amérique du Sud, d’Afrique et d’Asie, l’HNI, pour hygiène naturelle infantile, s’avère une vraie alternative aux couches traditionnelles. La méthode consiste à apprendre à reconnaître les besoins de l’enfant par les mouvements de son corps, en particulier de son visage et de sa voix, pour lui apprendre très tôt à s’exprimer. À l’instar des autres besoins, le bébé émet des signes lorsqu’il a besoin d’évacuer ses urines et ses selles. L’un des plus courants correspond au moment où il se met à serrer les jambes lorsqu’il se trouve dans les bras d’adultes. Un comportement inné pour signifier une envie pressante que l’on garde d’ailleurs toute sa vie. Lorsqu’il commence à se mouvoir seul au sol, l’enfant peut également prendre la fuite, un autre réflexe lorsqu’il craint de ne pas pouvoir tenir. D’autres signes plus subtils peuvent également venir (expression faciale, agitation ou pleurs), notamment lorsque l’enfant comprend que ces derniers sont associés, pour les parents, à son besoin d’éliminer. Il s’agit alors d’emmener le bébé dans un endroit où il pourra faire ses besoins, sur un réducteur de toilettes ou un pot.
Cet apprentissage de la continence en douceur commence dès la naissance du bébé, ou au maximum avant les 6 mois, l’âge où il découvre son corps. Par ce biais, il pourra obtenir une motricité plus importante, apprendre à compter sur ses parents, mieux exprimer ses besoins et améliorer sa socialisation et sa confiance en lui. Pour les parents, c’est aussi une manière de créer du lien avec l’enfant.
Cependant, l’HNI est extrêmement chronophage. Pour de nombreux parents, il est impossible de consacrer autant de temps à déceler inlassablement tous les signes de bébé. Tout comme il est impensable d’être sur le qui-vive au moindre signe. Il est alors possible d’utiliser l’hygiène naturelle infantile à certains moments, comme pendant les vacances et les week-ends, tout en lui préférant les couches durant les périodes où la disponibilité est moindre ou lorsque l’enfant est gardé en collectivité. Cela permet, en plus des bienfaits déjà évoqués, d’économiser sur les langes chimiques, auxquels il existe des alternatives compostables pour un prix équivalent, et qui représentent un sacré budget. Pour rappel, un enfant en utilise en moyenne 6 500 – qui, pour les jetables, mettent cinq cents ans à disparaître dans la nature – jusqu’à la propreté. «Lorsqu’on a un problème de dos et qu’on doit utiliser une ceinture spécialisée, il est recommandé de l’enlever petit à petit pour permettre au corps de se remuscler et in fine de se passer de l’objet. Pour les couches, c’est un peu la même chose: ce sont des excroissances au corps, placées sur l’enfant dès ses premiers jours, auxquelles il s’habitue, et qu’on lui demande de ne plus utiliser au bout d’un moment», résume Sylvie Gobillot, formatrice spécialisée dans la petite enfance. Plus tôt l’enfant s’en passe, plus facile sera la transition vers le pot.
Lorsqu’ils commencent à aller à la selle, les enfants pensent qu’il s’agit d’une partie d’eux qui s’en va. Certains appréhendent donc beaucoup d’aller sur le pot, la première étape avant les toilettes. On peut par exemple leur dire de venir avec des jouets pour adoucir un peu le moment. Dans cette démarche d’acquisition de la propreté, on conseille aussi souvent aux parents de laisser les enfants sans couche à la maison, une manière de les déshabituer progressivement. Ensuite, comme toujours, il n’y a pas de technique miracle, cela dépend de chaque petit. Un enfant qui a des frères et sœurs peut prendre le pas de la propreté plus rapidement par mimétisme avec ses aînés. Vers un an et demi/deux ans, il se met à imiter les comportements des gens qui l’entourent, la période coïncide avec l’âge où il commence à aller aux toilettes.
La première règle est de ne surtout pas forcer l’enfant. Après, il est possible de l’accompagner aux toilettes, pour lui montrer qu’il est en sécurité, qu’il ne tombe pas dans la cuvette… Certains parents vont même aux toilettes avec leurs enfants.
On ne prend pas d’initiatives sur le sujet, c’est aux parents de décider et nous suivons. Si le petit a commencé le pot, nous l’emmenons sur le pot, puis aux toilettes. Cela amène parfois des questionnements de la part des autres enfants qui sont moins avancés dans l’acquisition de la propreté. Ils se demandent simplement pourquoi certains ont le droit d’aller aux toilettes et d’autres non. Mais cela se passe surtout dans une démarche de curiosité, il n’y a pas de crise ou de jalousie, et cela peut aider ceux qui n’ont pas encore ces «bons réflexes».
Marie Bellancourt, animatrice dans un crèche à Paris.
Lorsqu’ils commencent à aller à la selle, les enfants pensent qu’il s’agit d’une partie d’eux qui s’en va. Certains appréhendent donc beaucoup d’aller sur le pot, la première étape avant les toilettes. On peut par exemple leur dire de venir avec des jouets pour adoucir un peu le moment. Dans cette démarche d’acquisition de la propreté, on conseille aussi souvent aux parents de laisser les enfants sans couche à la maison, une manière de les déshabituer progressivement. Ensuite, comme toujours, il n’y a pas de technique miracle, cela dépend de chaque petit. Un enfant qui a des frères et sœurs peut prendre le pas de la propreté plus rapidement par mimétisme avec ses aînés. Vers un an et demi/deux ans, il se met à imiter les comportements des gens qui l’entourent, la période coïncide avec l’âge où il commence à aller aux toilettes.
La première règle est de ne surtout pas forcer l’enfant. Après, il est possible de l’accompagner aux toilettes, pour lui montrer qu’il est en sécurité, qu’il ne tombe pas dans la cuvette… Certains parents vont même aux toilettes avec leurs enfants.
On ne prend pas d’initiatives sur le sujet, c’est aux parents de décider et nous suivons. Si le petit a commencé le pot, nous l’emmenons sur le pot, puis aux toilettes. Cela amène parfois des questionnements de la part des autres enfants qui sont moins avancés dans l’acquisition de la propreté. Ils se demandent simplement pourquoi certains ont le droit d’aller aux toilettes et d’autres non. Mais cela se passe surtout dans une démarche de curiosité, il n’y a pas de crise ou de jalousie, et cela peut aider ceux qui n’ont pas encore ces «bons réflexes».
Un simulateur pour voir ce qui change réellement pour vous, des décryptages vidéo, des infographies, un lexique et l’ensemble de nos articles pour connaître l’impact de la réforme que le gouvernement veut imposer, découvrir les alternatives et suivre l’actualité de la riposte sociale… Le tout réuni en une seule page !
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