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PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE
Le nouveau campus en chantier de HEC dans le centre-ville de Montréal
Ce n’est pas d’hier que la publicité sème la controverse. La dernière en date est celle de HEC Montréal montrant une femme voilée. L’exemple parfait pour qui veut polariser un sujet. Mais à lire les commentaires çà et là, on voit bien qu’une certaine nuance s’impose. Voir la chose avec recul me semble ici nécessaire.
En général, une organisation ne produit pas une campagne publicitaire pour provoquer ou déranger intentionnellement. Une campagne repose sur un message, un axe de communication, quelque chose qu’on a à dire. Il est vrai que des campagnes ont déjà provoqué volontairement. Souvenons-nous de Benetton il y a longtemps : on le faisait alors pour passer un message, prendre position sur des enjeux importants comme l’avortement ou l’homosexualité.
On note une tendance évidente depuis un certain temps, soit le recours par plusieurs organisations à une femme voilée comme image.
En quelques minutes, j’ai noté Amazon, l’insuline Tresiba, l’Université Carleton et, bien sûr, HEC. Les domaines et les industries sont donc variés.
Il y a quelques années, une étude a montré que la publicité est surtout un reflet de la société. Qu’elle ne cherche pas à influencer cette société sauf bien sûr pour pousser le consommateur à acheter tel ou tel produit ou service. Ce que fait sans aucun doute HEC en voulant envoyer le message de son ouverture, de son accueil. Voilà certainement son axe de communication, son message. On peut aussi l’interpréter comme reflétant cette ouverture à accueillir les minorités les plus minoritaires, les femmes voilées étant minoritaires dans bien des pays.
PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE HEC MONTRÉAL
Une étudiante voilée apparaît sur la page d’accueil du site web de HEC Montréal.
Il faut dire que presque toutes les organisations subissent une pression importante pour développer des politiques et des pratiques EDI (équité, diversité, inclusion). L’expression de cette pratique se traduit manifestement en publicité aussi. On peut, d’un autre côté, se questionner sur le recours à une femme voilée comme image. Un annonceur n’est pas sans savoir que cette image pourra provoquer un malaise, voire une controverse. L’EDI peut s’exprimer autrement. Retenir l’attention du consommateur étant l’un des très grands défis de la publicité, le voile y arrive, pour le moment. Un des principes à ne pas oublier par contre : il y a danger que la forme l’emporte sur le fond du message. Ce qui est sans doute le cas avec cette publicité de HEC. Beaucoup vont retenir la jeune femme voilée plutôt que le cœur du message.
La publicité est bien sûr le reflet des valeurs d’une organisation. On l’a vu avec Benetton. Lorsqu’on tape EDI dans Google, HEC apparaît dans les premiers résultats. La page de l’école nous explique notamment ce qu’est la diversité : « La diversité est un concept large, qui renvoie à nos différences et à la pluralité de nos expériences. Ses marqueurs sont multiples. Ce peut être une origine ethnique, l’appartenance à une religion ou à un groupe racisé. » Il n’est donc pas étonnant qu’elle expose une femme voilée dans l’une de ses publicités. Elle n’est d’ailleurs pas le seul établissement universitaire avec cette approche EDI.
Mais de tout temps, la publicité a provoqué débats et discussions. C’est sûrement une vertu que nous pouvons lui attribuer. Je ne suis pas convaincu cependant qu’il faille voir les annonceurs comme des kamikazes voulant imposer leur vue ou une nouvelle morale. Ce serait leur donner un pouvoir et un talent qu’ils n’ont pas. On annonce pour vendre quelque chose, que ce soit de l’insuline ou des programmes universitaires. HEC ne veut qu’une chose, que ses classes soient remplies.
Dans un article publié récemment par La Presse, Joël-Denis Bellavance révèle l’inquiétude des autorités fédérales à l’égard des récentes démarches autonomistes du Québec, de l’Alberta et de la Saskatchewan1. Ces démarches visent essentiellement à apporter des modifications à la Constitution canadienne, à engager une bataille judiciaire en vue de contester des politiques fédérales allant à l’encontre de l’autonomie provinciale, à limiter l’effet unifiant et centralisateur de la Charte canadienne des droits et libertés et, finalement, à limiter l’exercice du pouvoir fédéral de dépenser dans les champs de compétence provinciaux.
Plus de 159 000 Québécois et Québécoises attendent une intervention chirurgicale en ce moment. Le tiers d’entre eux attendent depuis plus de six mois.
Concernant le conflit qui sévit à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR), il semble que l’on ait encore une fois pansé la plaie avec un diachylon et simplement tassé la gestionnaire en guise de règlement.
L’auteure dénonce le traitement du personnel du Centre hospitalier de St. Mary réservé à sa mère dans les derniers moments de sa vie.
Au cours de l’année dernière, de nombreux experts politiques se sont prononcés sur divers aspects de la guerre génocidaire de la Russie contre l’Ukraine, y compris sur la question cruciale de savoir quand elle prendra fin.
Au Québec, les gens ont depuis longtemps tendance à tenir pour acquise notre richesse énergétique collective qu’est l’électricité renouvelable, et ça se comprend. Après tout, nous pouvons être fiers de ce qui a été accompli par l’équipe d’Hydro-Québec. Malgré certains couacs au fil des décennies, le bilan est largement positif.
De mémoire d’observateur attentif du milieu des affaires gouvernementales et entrepreneuriales, jamais une démission aussi soudaine qu’imprévue n’a eu autant d’impact médiatique que l’annonce faite au début janvier par la présidente-directrice générale d’Hydro-Québec.
En réponse à la chronique d’Hugo Dumas, « Les ravages de Raël1 », en lien avec le documentaire Les femmes de Raël d’Érika Reyburn.
L’auteure s’est intéressée au témoignage de Félix Le-Phat-Ho, médecin de famille, sur l’immersion comme moteur de cohésion sociale1.
Le robot conversationnel ChatGPT de l’entreprise OpenAI est sans doute la technologie qui a le plus fait écarquiller les yeux en 2022. Plusieurs tentent d’anticiper les effets que les systèmes d’intelligence artificielle (IA) comme ChatGPT auront sur la vie humaine. Comme c’est toujours le cas lorsque l’IA fait de nouvelles percées, l’emballement et le battage médiatiques rendent une appréhension juste et sobre de ses capacités et de ses impacts presque impossible.
Dans un texte paru d’abord dans le Toronto Star1, et plus récemment traduit dans Le Devoir2, l’ex-leader politique Jean-François Lisée prend un malin plaisir à citer hors contexte des préoccupations de la communauté anglophone sur la nouvelle Charte de la langue française (le fameux projet de loi 96).
L’IRIS publiait la semaine dernière une étude exposant les risques que fait peser le développement de l’industrie privée des soins virtuels sur l’accès équitable aux soins et la pérennité du système public.
Depuis presque un an, la guerre qui s’est enclenchée en Ukraine, après l’invasion illégale de son territoire par la Russie, a plongé une partie du monde dans la crise et une véritable léthargie. Nous parlons d’un attentisme inquiétant de la part de l’Occident : pas l’attente que la guerre se finisse sans agir, car Européens et Américains ont largement financé et fourni Kyiv en matériel militaire, mais l’attente qu’une vraie solution à la guerre pointe son nez.
Le 29 août dernier, les résultats de la mise à jour des Directives de consommation d’alcool ont été divulgués par l’entremise d’une consultation publique1. Alors que nous diffusons cette semaine la version finale des nouveaux repères, nous souhaitons exposer l’ensemble de nos démarches.
Dans La Presse du 12 janvier, un article évoque l’expérience d’élèves de l’école Saint-Luc qui souhaitent s’attaquer à la protection des milieux naturels, notamment celui de la rivière Magpie1. Il y a quelques semaines, Marie Maltais et Olivier Cloutier, deux élèves de l’école Mont-Saint-Sacrement, ont fait parler d’eux pour avoir sondé plusieurs centaines d’élèves du primaire et du secondaire au sujet de la place qu’ils aimeraient que l’environnement prenne à l’école.
En réponse à la lettre de la présidente de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ), « Artistes de la littérature : les syndicats, en a-t-on vraiment besoin ?1 », publiée le 23 décembre
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