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Pour le président ukrainien, « une paix vraiment réelle, durable et honnête ne peut venir que de la destruction complète de l’agression russe ».
Temps de lecture : 2 min
Après son retrait de Kherson, l’armée russe semble affaiblie. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a toutefois écarté l’idée d’une « courte trêve » avec Moscou, arguant qu’elle ne ferait qu’empirer les choses. « La Russie recherche désormais une courte trêve, un répit pour reprendre des forces. On pourrait y voir la fin de la guerre, mais un tel répit ne fera qu’empirer la situation », a ainsi affirmé le dirigeant ukrainien lors de remarques diffusées au forum international sur la sécurité de Halifax, au Canada. « Une paix vraiment réelle, durable et honnête ne peut venir que de la destruction complète de l’agression russe », a-t-il ajouté.
Les tentatives de l’Occident de pousser l’Ukraine à négocier avec Moscou après une série d’importantes victoires militaires de Kiev sont « bizarres » et relèvent d’une demande capitulation, a par ailleurs déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) un conseiller clé de la présidence ukrainienne. « Quand tu as l’initiative sur le champ de la bataille, c’est un peu bizarre de recevoir des propositions du genre : vous ne pourrez pas de toute façon tout faire par la voie militaire, menez les négociations », a déclaré Mykhaïlo Podoliak dans un entretien accordé à l’AFP, dans son bureau à la présidence. « Cela veut dire que le pays qui attaque, qui récupère ses territoires, doit capituler devant le pays qui est en train de perdre », a-t-il ajouté.
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La Maison-Blanche avait, elle aussi, réitéré plus tôt, vendredi 18 novembre, que seul Volodymyr Zelensky était en mesure d’approuver l’ouverture de négociations entre l’Ukraine et la Russie, rejetant toute notion de pressions américaines en ce sens sur Kiev. Le chef d’état-major américain, le général Mark Milley, a déclaré à deux reprises récemment que les victoires ukrainiennes sur le champ de bataille pourraient ouvrir une fenêtre d’opportunité pour entamer des discussions en vue d’une solution politique au conflit. Il a toutefois noté mercredi qu’il était peu probable au moins à court terme que l’Ukraine puisse déloger militairement la Russie de l’ensemble des territoires qu’elle occupe dans le pays, y compris la Crimée.
Une idée qui n’a aucun sens pour Kiev qui n’y voit qu’une manœuvre du Kremlin pour obtenir un répit et préparer une nouvelle offensive. « La Russie ne veut pas de négociations. La Russie mène une campagne de communication appelée “négociations” », assure le conseiller. « Elle va simplement temporiser. Entre-temps, elle va former ses mobilisés, trouver des armes supplémentaires » et fortifier ses positions, prévient-il. Car malgré ses lourdes défaites militaires, le président Vladimir Poutine pense toujours « qu’il peut détruire l’Ukraine, c’est son obsession » et négocier avec lui « n’a aucun sens », soutient Mykhaïlo Podoliak.
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L’Occident « ne faisait pas pression sur l’Ukraine », assure-t-il avant de regretter : « nos partenaires pensent toujours qu’il est possible de retourner à l’époque d’avant-guerre quand la Russie était un partenaire fiable ».
Consultez notre dossier : Guerre en Ukraine
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@Noob+
Si vraiment la France est un enfer dictatorial, pourquoi ne pas essayer la Russie, l’Iran, Cuba ?
Cet homme a du courage. Mais le courage consiste aussi à savoir jusqu’où ne pas aller. Il vire au jusqu’au boutisme. Ce sont les Etats-Unis qui siffleront le coup de sifflet final.
Bonne nouvelle : L’ONU, qui lit attentivement ici et ailleurs les écrits du “sanglier” va envoyer en Ukraine plusieurs avions cargos chargés de sanibroyeurs SFA. Et pour équilibrer les avions, on ajoutera du P. Q en quantité. On vous le redit, les tinettes, c’est le nerf de la guerre. Sait on qu’en 14/18 quand un soldat des deux camps sortait de la tranchée sans son fusil, en face on ne tirait pas ? Et oui, on s’étripait à la baïonnette, mais les “nécessités”, c’était sacré.
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