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Le moral des unités de première ligne reste élevé, selon un capitaine de la première brigade des forces spéciales ukrainiennes, mais un retrait sera décidé dans les prochains jours. Les unités considèrent pour l’instant que leur mission est de tenir le plus longtemps possible.
Le porte-parole du commandement est de l’armée ukrainienne, Serhi Tcherevaty, a affirmé vendredi à la télévision ukrainienne que « de violents combats se déroulent toujours à Soledar », ajoutant :
« Les forces armées ukrainiennes maintiennent la situation sous contrôle dans des conditions difficiles. »
Les forces russes ont pris la ville de Soledar, déclare le ministère de la défense russe, cité par l’agence de presse TASS.
« La restauration du contrôle des forces armées ukrainiennes sur Soledar est presque impossible, l’armée ukrainienne subira d’énormes pertes », a déclaré le colonel Vitali Kiselev, expert militaire de la république autoproclamée de Louhansk (LNR).

Les combats se poursuivent à Soledar, affirment les Ukrainiens « Les batailles locales se poursuivent dans la ville », a écrit la 46e brigade aéromobile sur Telegram. De son côté, l’état-major ukrainien a publié la vidéo d’un soldat censé participer à la bataille pour Soledar, affirmant que des « combats acharnés » dans la ville étaient toujours en cours. « En ce moment même, les combats acharnés se poursuivent. Nous sommes vendredi 13, quelle heure est-il ? 14 h 13. Nous sommes juste au-dessus du centre-ville de Soledar, regardez ici », dit l’homme, qui utilise l’indicatif d’appel Madyar, dans la vidéo, en montrant un flux vidéo sur un ordinateur portable. « Vous voyez l’église ? Nous voyons tous les mouvements ». Il ajoute que les troupes ukrainiennes « tiennent une ligne de défense dense et solide ». Il confirme que « les unités d’assaut de Wagner attaquent sans arrêt (…) parce qu’ils doivent montrer des résultats à leur employeur ». Il ajoute « Soyez patients (…) nous ferons notre travail avec honneur ».

Bonsoir Vic,
oui, une explosion a endommagé le gazoduc Amber Grid, qui relie les pays baltes à la Pologne, dans le nord de Lituanie. « Vers 17 heures, une explosion s’est produite sur le gazoduc Amber Grid, dans le district de Pasvalys. Selon les premières données, personne n’a été blessé », selon le communiqué du groupe Amber Grid. Selon l’opérateur, l’explosion de l’un des deux tuyaux du gazoduc, s’est produite loin des immeubles résidentiels et l’incendie qu’elle a provoqué « est en cours d’extinction ». « Nous avons immédiatement commencé à enquêter sur les circonstances de l’incident et à assurer l’approvisionnement des consommateurs en gaz », a souligné Nemunas Biknius, le PDG d’Amber Grid, cité dans le même texte. Le groupe a précisé que le gazoduc où l’incendie s’est déclaré servait à fournir du gaz dans le nord de la Lituanie et à en transporter vers la Lettonie voisine. Depuis juin 2022, la Lituanie s’est interdit d’importer du gaz russe, dans le contexte de l’invasion de l’Ukraine par Moscou.
Après avoir retrouvé son indépendance vis-à-vis de l’Union soviétique en 1990, la Lituanie a été fortement dépendante du gaz russe, jusqu’à la mise en service en 2014 d’un terminal GNL à Klaïpeda sur la mer Baltique, puis en 2022 celle d’un nouveau gazoduc qui relie les trois États baltes au réseau gazier européen, via la Pologne.

Selon le quotidien britannique The Guardian, la situation à Soledar reste confuse, difficile à vérifier : la géolocalisation des rapports des correspondants de guerre russes depuis Soledar laisse penser que les forces russes contrôlent de pans entiers de la ville. Mais les Ukrainiens semblent contrôler le nord-ouest, autour de la mine de sel et du nœud ferroviaire de la ville. Et, au-delà, les routes qui relient la ville à Bakhmout et Sloviansk, et à Kostiantynivka, dont la prise menacerait davantage les défenseurs ukrainiens de Bakhmout. « Ce qui est clair, c’est que la bataille pour Soledar et Bakhmout est devenue emblématique de l’état actuel de la guerre sur le front oriental de l’Ukraine, et plus largement symbolique de l’état de l’offensive de Moscou. »
L’armée russe a salué vendredi le « courage » des combattants du groupe paramilitaire Wagner dans les affrontements pour le contrôle de la ville de Soledar, dans l’est de l’Ukraine, un rare signe de reconnaissance entre ces deux structures souvent en rivalité.
Selon un communiqué du ministère de la défense russe, les opérations pour la capture de Soledar, annoncée par Moscou, ont été menées par « un groupement hétérogène de troupes », mais « l’assaut direct contre les quartiers résidentiels de Soledar (…) a été mené avec succès grâce aux actions courageuses et désintéressées des volontaires des escouades d’assaut de Wagner ».
Ce communiqué a été publié à la suite des critiques formulées par Evgueni Prigojine, fondateur du Groupe Wagner. Dans un message posté aujourd’hui sur Telegram, il a déclaré que, si les Etats-Unis sont « un adversaire sérieux, ils ne sont pas pour l’instant un adversaire-clé ». Pour lui, ce sont « les luttes internes, la corruption, la bureaucratie et les fonctionnaires qui veulent conserver leur place » qui représentent la principale menace pesant sur son organisation.
Bonsoir Phil L.
Des photos satellites ont été publiées par Maxar.

Les parachutistes des 77e et 46e brigades « sont toujours à la périphérie ouest de Soledar », raconte à CNN Taras Berezovets, capitaine de la première brigade des forces spéciales ukrainiennes. Mais rester dans Soledar n’a aucun sens sur le plan militaire, car la ville est « complètement détruite. Il n’y a pas un seul bâtiment qui ait survécu aux bombardements russes ».
Le moral des unités de première ligne reste élevé, selon lui, mais il pense qu’une décision de retrait sera prise dans les prochains jours. Pour l’instant, les unités considèrent que leur mission est de tenir le plus longtemps possible et de tuer autant de combattants Wagner que possible. Il ajoute que la plupart des combats de ces deux dernières semaines ont consisté en des combats de rue dans Soledar entre des groupes de quatre à huit combattants. Selon lui, un retrait de Soledar n’affectera pas la capacité des forces ukrainiennes à réapprovisionner Bakhmout, qui se trouve à quelques kilomètres au sud-ouest, deux routes principales menant à Bakhmout restant fermement aux mains des Ukrainiens.
Une équipe de CNN positionnée à environ 4 kilomètres de Soledar a vu les forces ukrainiennes évacuer des troupes vendredi après-midi, dans ce qui semblait être un repli organisé. « Il ne semblait pas y avoir de sentiment de panique parmi les troupes ukrainiennes qui se retiraient », note CNN.

« Pour gagner cette guerre, nous avons besoin de matériel militaire supplémentaire, de matériel lourd. Notre coopération avec nos alliés se poursuit et tout ce que je peux dire maintenant, c’est que nous avons commencé à obtenir de l’équipement lourd », rappelle Andriy Yermak, chef de cabinet à la présidence ukrainienne, dans un message posté aujourd’hui sur Telegram.
De fait, les équipages de chars ukrainiens doivent se contenter de ce qu’ils ont, à savoir de vieux modèles de chars de conception soviétique, au confort rustique, comme le T-64. Pour affronter l’hiver, ils ont recours au bricolage – parfois avec les moyens du bord, comme une boîte de nourriture pour chats reconvertie en bougie à la paraffine – pour rester au chaud dans leurs tanks. Les conducteurs de ces engins espèrent bien obtenir un jour un réel chauffage embarqué, si les alliés occidentaux accèdent aux demandes de Kiev pour obtenir des tanks plus récents et plus modernes.
Près de Lyman, une ville ravagée reprise aux forces russes en octobre mais toujours proche du front, le commandant qui commande une brigade de char l’admet : « Le froid est le dernier de nos soucis. (…) La situation est très difficile, les équipements cassent » et les munitions manquent, énumère-t-il à l’Agence France-Presse (AFP) sous la neige qui tombe. Près de lui, un jeune mécanicien travaille sous un blindé dans la boue glacée, creusée de profondes crevasses laissées par les chenilles des engins se dirigeant vers le front.
« Nous n’avons pas de pièces de rechange pour entretenir les chars et les chenilles cassent, alors si notre brigade d’entretien voit des chars qui ont été touchés, elle prend ce dont elle a besoin », explique le commandant.
Le ministre des affaires étrangères ukrainien, Dmytro Kuleba, a demandé cette semaine aux Occidentaux qui fournissent au pays une aide militaire, davantage de munitions, de pièces l’artillerie, de systèmes antiaériens et de blindés d’infanterie. L’intérêt s’est notamment porté sur le char de combat allemand Leopard 2, que la Pologne, qui en possède, s’est dite prête à fournir à Kiev, sous réserve du feu vert de Berlin.
Ces tanks plus modernes surclassent leurs homologues soviétiques en de nombreux points, mais le plus important est l’endroit où les munitions sont stockées. « Dans un char soviétique, l’équipage est assis sur les munitions, donc si le char est touché, cela signifie presque certainement que 100 % de l’équipage est mort », explique le capitaine Volodymyr Tchaïkovsky, alors que, dans le Leopard, les obus sont stockés derrière un panneau blindé au lieu du compartiment d’équipage. « Ce qui nous importe avant tout est la sécurité de nos équipages, et leur vie est notre priorité. L’équipement peut être remplacé, pas le personnel, selon M. Tchaïkovsky. C’est la raison principale pour laquelle nous avons besoin de chars occidentaux. Tout le reste – GPS, vision nocturne, vision thermique… – vient après. »
Mark Cancian, analyste du groupe de réflexion américain CSIS (Center for Strategic and International Studies), souligne, lui aussi, l’importance de ce point. Même si, pour certains, il s’agit d’un « défaut de conception » du Leopard – stocker les munitions à l’arrière agrandit le char et en fait une cible plus facile à atteindre –, l’expert parle plutôt d’un « compromis ». Que les Ukrainiens semblent largement prêts à faire.
Selon M. Cancian, les tanks plus récents ont également de meilleurs systèmes d’acquisition de cibles et peuvent frapper à plus grande distance que les blindés utilisés par la Russie et l’Ukraine. Ces systèmes peuvent notamment être installés dans le T-72, également de conception soviétique, qui constitue l’essentiel de la flotte de quelque 700 chars que possédait l’Ukraine lorsque la Russie a lancé son invasion, le 24 février 2022, assure M. Cancian.
Et la mise à jour de ces T-72 pourrait être une meilleure option pour l’Ukraine, estime-t-il, plutôt que d’espérer l’arrivée des Leopard qui, vu le nombre annoncé, « ne seront pas un remède miracle ». Car, même si des dizaines d’engins sont envoyés en Ukraine, « on est plus dans le symbole que dans un réel potentiel militaire », pour M. Cancian. Mais, pour le capitaine Tchaïkovsky, dont le fils de 25 ans est lieutenant dans son bataillon, l’aide occidentale est essentielle : « Si nous n’avons pas de soutien de l’étranger, le conflit va s’éterniser et il y aura plus de pertes. »
Lors d’un discours adressé aux parlementaires lituaniens à l’occasion de la Journée de la liberté, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré : « La Russie ne pourra plus rien imposer aux peuples d’Europe lorsque nous terminerons cette guerre par une défaite sans équivoque des agresseurs. » Selon un article de l’agence de presse Interfax Ukraine, il aurait ajouté :
« Nous devons faire en sorte que l’agresseur n’ait même jamais l’occasion de rêver de quelque chose comme ça et d’empiéter sur notre liberté… L’agresseur doit être vaincu précisément sur la terre ukrainienne où il est venu, afin que plus tard il n’ait pas à combattre sur les terres d’autres peuples d’Europe. Qui plus est que la Russie n’obtiendra pas de répit, ni ne parviendra à s’adapter et à reprendre des forces. Cette année est cruciale. »
La Journée de la liberté est célébrée en Lituanie le 13 janvier. Il y a trente-deux ans, les troupes soviétiques ont pris d’assaut la tour de télévision de Vilnius, tuant 13 personnes.

L’OTAN a annoncé aujourd’hui le déploiement d’avions de détection et de surveillance, nommés Awacs (Airborne Warning & Control System) en Roumanie à partir de mardi, pour soutenir sa présence renforcée dans la région et « surveiller l’activité militaire russe ».
Le Conseil de sécurité de l’ONU doit, par ailleurs, se rassembler à 21 heures (heure de Paris) pour discuter de la situation en Ukraine.
L’Ukraine est devenue « de facto » membre de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), a déclaré vendredi dans une interview accordée à la BBC, le ministre de la défense ukrainien, Oleksii Reznikov.
« L’Ukraine et les forces armées de l’Ukraine sont devenues membres de l’OTAN. De facto, pas de jure [“en droit”] », a-t-il déclaré, « parce que nous avons l’armement, et la compréhension de la manière de l’utiliser ». « C’est vrai. C’est un fait », a-t-il ajouté, ne voyant pas « pourquoi » ces propos seraient controversés. « Je suis sûr que dans un avenir proche, nous deviendrons membre de l’OTAN », a-t-il poursuivi.
Une appartenance formelle à l’OTAN, que réclame Kiev, entraînerait un devoir d’assistance mutuelle en vertu de laquelle les autres membres de l’alliance devraient intervenir militairement pour soutenir l’Ukraine face à la Russie.

Le porte-parole du commandement est de l’armée ukrainienne, Serhi Tcherevaty, accuse Moscou de « diffuser un “bruit informationnel” » faux, autour de la conquête de Soledar, pour « rendre les Ukrainiens méfiants vis-à-vis de [leur] armée ».
« De petites retraites ou manœuvres ne signifient pas qu’il faille les percevoir comme une grande défaite. »
Selon lui, « les forces armées ukrainiennes maintiennent la situation [à Soledar] sous contrôle dans des conditions difficiles » face « aux meilleures unités [du groupe russe de mercenaires] Wagner et d’autres forces spéciales » russes.
Celui qui est considéré comme le numéro deux du pouvoir ukrainien revient sur la situation sur le front militaire et appelle à la tenue d’un sommet international sur les sanctions contre Moscou.
Avant que le ministère de la défense russe revendique vendredi la prise de Soledar, et que les Ukrainiens démentent cette perte, Andriy Yermak, conseiller de Volodymyr Zelensky, a fait le point dans un entretien au Monde, sur la situation militaire et le besoin d’« équipements lourds ». Il s’est exprimé sur la situation militaire à Bakhmout et à Soledar :
« La situation est difficile, même très difficile, c’est la bataille de Verdun du XXIe siècle qui a lieu en ce moment à Bakhmout et à Soledar. Les combats sont rudes depuis des mois, mais nos soldats parviennent à maintenir leurs positions. Les Russes libèrent de prison des criminels qui meurent aussitôt arrivés sur la ligne de front. Leurs corps sont laissés sur place, ils ne sont même pas récupérés. Il y a beaucoup de pertes humaines du côté russe, bien supérieures aux nôtres. Nous donnons clairement plus de valeur à la vie de nos soldats. Mais nous avons devant nous une masse humaine qui attaque, attaque, attaque sans cesse. Soledar est le théâtre de batailles de rue, sans qu’aucune partie contrôle vraiment la ville. Les Russes y sont présents, mais ils ne la contrôlent pas. La situation est difficile, mais nous gardons le même objectif dans cette guerre, qui est de libérer nos territoires, de restaurer entièrement l’intégrité territoriale de l’Ukraine. »
Lire l’entretien en entier⬇️
Le porte-parole du commandement est de l’armée ukrainienne, Serhi Tcherevaty, a affirmé vendredi à la télévision ukrainienne que « de violents combats se déroulent toujours à Soledar », ajoutant :
« Les forces armées ukrainiennes maintiennent la situation sous contrôle dans des conditions difficiles. »
« A été achevée le 12 janvier dans la soirée la libération de la ville de Soledar, qui est importante pour la poursuite des opérations offensives » dans la région de Donetsk, a affirmé le ministère de la défense russe dans un communiqué.
Selon l’agence de presse Associated Press, les autorités ukrainiennes n’ont pas confirmé dans l’immédiat l’affirmation de la Russie selon laquelle elle s’était emparée de Soledar, dans la province de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, l’une des quatre régions ukrainiennes que Moscou a illégalement annexées.
La chute de Soledar marquerait une rare victoire pour le Kremlin, après une série de revers sur le champ de bataille lors de son invasion de l’Ukraine.
Les forces russes ont pris la ville de Soledar, déclare le ministère de la défense russe, cité par l’agence de presse TASS.
« La restauration du contrôle des forces armées ukrainiennes sur Soledar est presque impossible, l’armée ukrainienne subira d’énormes pertes », a déclaré le colonel Vitali Kiselev, expert militaire de la république autoproclamée de Louhansk (LNR).

Selon l’Institut pour l’étude de la guerre (ISW), un organisme établi aux Etats-Unis qui suit en temps réel l’évolution des combats, « les forces russes ont (en réalité) probablement pris Soledar le 11 janvier », soit mercredi.
Pour appuyer ses propos, l’ISW évoque « des photos géolocalisées publiées les 11 et 12 janvier » qui « indiquent que les forces russes contrôlent probablement la plus grande partie, sinon la totalité, de Soledar et ont probablement poussé les forces ukrainiennes hors de la périphérie ouest de la localité ».
Mais, selon l’institut, la prise de Soledar « est peu susceptible de présager un encerclement imminent de Bakhmout » et « ne permettra pas aux forces russes d’exercer un contrôle sur les importantes lignes de communication terrestres ukrainiennes » vers la grande ville de la zone.

Dans son dernier bulletin d’analyse, le ministère de la défense britannique affirme qu’« il est fort probable que l’industrie russe de la défense ait recours à une main-d’œuvre de condamnés, pour tenter de répondre aux demandes de production d’équipements militaires en temps de guerre ».
« En novembre 2022, Ouralvagonzavod, une entreprise d’armement russe, le plus grand fabricant de chars de Russie, a déclaré aux médias locaux qu’elle emploierait 250 prisonniers, après avoir rencontré le Federal Penitentiary Service (FSIN), [le service pénal fédéral]. » Cette agence du ministère russe de la justice est chargée de la détention des personnes suspectes et condamnées, de la sécurité et de l’entretien des prisons en Russie, du transport des prisonniers et des programmes de réhabilitation.
« Il existe une longue tradition de travail pénitentiaire en Russie, mais depuis 2017 le travail forcé en tant que sanction pénale spécifique a été réintroduit », poursuit le ministère de la défense britannique.
« Avec l’un des taux d’incarcération les plus élevés au monde, la FSIN supervise un empire tentaculaire de plus de 400 000 détenus et a souvent été accusée d’extrême brutalité et de corruption. La population carcérale fournit aux dirigeants russes une ressource humaine unique à utiliser pour soutenir “l’opération militaire spéciale”, tandis que les volontaires restent rares. »

Les forces ukrainiennes tenaient bon vendredi, après une nuit « éprouvante » de combats contre les troupes russes à Soledar.
« L’ennemi a jeté presque toutes ses forces principales en direction de Donetsk et maintient une offensive de haute intensité. Nos combattants tentent courageusement de maintenir la défense », a déclaré sur Telegram la vice-ministre de la défense ukrainienne, Hanna Maliar.
« C’est une phase difficile de la guerre, mais nous la gagnerons. Aucun doute. »
Jeudi, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, avait promis de fournir « tout le nécessaire » à son armée, qui résiste aux assauts russes à Soledar mais aussi à Bakhmout, la grande ville de l’Est que les Russes tentent de conquérir depuis l’été 2022.
Dans son point quotidien sur Twitter, le ministère de la défense britannique estime que la Russie « a très probablement recours à de la main-d’œuvre carcérale dans le dessein de répondre aux exigences de production en temps de guerre », rappelant qu’« en novembre 2022 Uralvagonzavod (UVZ), le plus grand fabricant de chars de Russie, avait déclaré aux médias locaux qu’il emploierait 250 prisonniers après avoir rencontré le service pénal fédéral (FSIN) ». Et de poursuivre :
« Avec l’un des taux d’incarcération les plus élevés au monde, la FSIN supervise un empire tentaculaire de plus de 400 000 détenus et a souvent été accusée d’extrême brutalité et de corruption. »
Toujours selon le ministère, les fabricants d’armes, tels que UVZ, sont « certainement soumis à une pression intense de Moscou pour augmenter leur production ».
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