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Neuf pays d’Europe centrale et de l’Est ont demandé un renforcement du flanc oriental de l’OTAN. Le 14 juin, Emmanuel Macron se rendra en Roumanie pour rencontrer les troupes françaises qui y sont stationnées.
Notre nouveau direct du jour est accessible grâce à ce lien.
Joe Biden a assuré, vendredi, que le président ukrainien Volodymyr Zelensky « ne voulait pas entendre » les mises en garde américaines avant l’invasion de son pays par la Russie.
« Beaucoup de gens pensaient que j’exagérais » en évoquant une attaque russe contre l’Ukraine avant qu’elle ne débute, a déclaré le président américain lors d’une réception à Los Angeles, destinée à lever des fonds pour le parti démocrate.
« Mais je savais que nous avions des informations en ce sens. [Le président russe Vladimir Poutine] allait traverser la frontière. Il n’y avait aucun doute et Zelensky ne voulait pas l’entendre », a-t-il ajouté devant des journalistes.
Les Etats-Unis avaient commencé à alerter sur les préparatifs d’une invasion de l’Ukraine bien avant que le président russe n’annonce le 24 février une « opération spéciale » contre le pays.
Ces avertissements avaient suscité l’incrédulité voire des critiques plus ou moins voilées de certains alliés européens, qui jugeaient à l’époque les Etats-Unis trop alarmistes.
« Des combats très acharnés se poursuivent dans le Donbass », a déclaré, ce vendredi soir, Volodymyr Zelensky dans sa traditionnelle allocution vidéo.
La Russie veut détruire toutes les villes du Donbass, « toutes » n’est pas une exagération. Comme Volnovakha, comme Marioupol. Toutes ces ruines qui furent autrefois des villes heureuses.
« Les troupes ukrainiennes font tout pour stopper l’offensive des occupants. Autant que possible. Autant que les armes lourdes, l’artillerie moderne – tout ce que nous avons demandé et continuons de demander à nos partenaires – le leur permet », a ajouté le président ukrainien.
S’adressant plus tôt dans la journée, par visioconférence, à des étudiants britanniques, M. Zelensky est revenu sur la résistance ukrainienne depuis le 24 février et l’invasion du pays par la Russie.
« Depuis 107 jours, l’Ukraine et notre peuple résistent héroïquement à l’agression russe. Notre résilience est un mystère et presque un miracle pour beaucoup. Nous passons un test de survie », a-t-il déclaré.

L’Assemblée générale des Nations unies (ONU) s’est séparée, ce vendredi, sans élire la Russie, candidate à un siège au Conseil économique et social, l’un des six organes principaux des Nations unies, au terme de six tours de vote infructueux à bulletins secrets.
Plusieurs diplomates ont mis cet échec inédit de Moscou pour cet organe depuis la création de l’ONU sur le compte de son invasion de l’Ukraine qui lui a fait perdre depuis février des soutiens au sein de l’Organisation. Un septième tour de scrutin sera organisé la semaine prochaine.
Lors du premier tour, sur les trois postes à pourvoir pour l’Europe de l’Est au Conseil économique et social, la Slovénie et la Slovaquie ont facilement gagné un siège. La Russie a pour sa part obtenu 118 voix face à une candidature de la Macédoine du Nord qui en a remporté 38. Insuffisant pour une majorité requise des deux tiers sur les 193 membres de l’Assemblée générale.
Au sixième tour de scrutin, Moscou est tombé à 99 voix, la Macédoine du Nord montant à 81 voix. Deux abstentions ont été comptabilisées, tandis que onze pays n’ont pas participé au vote.
Le Conseil économique et social de l’ONU comprend 54 membres dont les mandats sont de trois ans. Il y a quelques semaines, la Russie avait déjà échoué lors d’élections pour différents postes dans des agences de l’ONU au profit de candidatures de dernière minute d’autres pays d’Europe de l’est, alors que ces fonctions étaient jusqu’à présent traditionnellement attribuées sans concurrence.
La cheffe de la Banque centrale russe affirme qu’il est impossible, pour l’instant, de tirer des conclusions sur l’impact des sanctions occidentales sur l’économie russe.
« Jusqu’à présent, les effets des sanctions sont moins aigus qu’on ne le craignait. Cela montre aussi la capacité d’adaptation des entreprises. Mais il est prématuré de dire que le plein effet des sanctions s’est manifesté », a déclaré Elvira Nabioullina, présidente de la Banque centrale de Russie, lors d’un point de presse, au cours duquel elle a également annoncé la baisse des taux d’intérêt à leurs niveaux d’avant-guerre.
« La situation est incertaine, elle évolue, et la situation de la restructuration structurelle de notre économie, de sa capacité à se reconstruire, est aussi un processus, il est donc prématuré de tirer des conclusions ici », a déclaré Mme Nabiullina.
Elle a également dit que Moscou préparait une éventuelle procédure judiciaire contre l’Union européenne (UE) en raison des sanctions décidées par l’UE touchant le dépositaire central de titres russes, et des mesures gelant le règlement des transactions en roubles par ses homologues basés dans l’UE. Mme Nabiullina n’a pas fourni de détails, mais elle a admis qu’un tel défi « ne serait pas facile. »
La France a dénoncé, à son tour, la condamnation à mort de trois combattants étrangers jugés par la justice des autorités de la république séparatiste autoproclamée de Donetsk (RPD).
« La France est extrêmement préoccupée par les informations faisant état de la condamnation à mort, après un simulacre de procès, de deux ressortissants britanniques et d’un ressortissant marocain faits prisonniers par les forces séparatistes prorusses de Donetsk », énonce, vendredi, le ministère des affaires étrangères dans un communiqué.
« Ces personnes doivent être traitées dans le respect du droit international humanitaire. Nous appelons la Russie et ses supplétifs en Ukraine à respecter leurs obligations à cet égard », est-il précisé.
Deux Britanniques (qui ont également la nationalité ukrainienne), Aiden Aslin, 28 ans, et Shaun Pinner, 48 ans, ainsi qu’un Marocain, Brahim Saadoun, ont été capturés alors qu’ils combattaient aux côtés des forces ukrainiennes et ont été condamnés, jeudi, à la peine capitale après un procès expéditif.
Kiev a également dénoncé le verdict, estimant jeudi que le tribunal de la RPD n’avait aucune autorité avant d’ajouter que les prisonniers étaient membres des forces armées ukrainiennes et bénéficiaient donc des protections apportées par la Convention de Genève.
Moscou a officialisé vendredi son retrait de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), dont elle a été suspendue il y a un mois et demi. L’OMT, agence des Nations unies chargée de promouvoir le tourisme et sise à Madrid depuis 1976, a annoncé la suspension de la Russie le 27 avril en raison de son attaque de l’Ukraine, qu’elle jugeait contraire à ses « valeurs ».
En raison du conflit, la Russie est de plus en plus isolée sur la scène diplomatique. Elle a par exemple été écartée du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, où son siège a été suspendu. Les pays occidentaux ont en outre infligé de lourdes sanctions économiques à Moscou.
Quelques mois après le début de l’offensive russe, deux livres – Volodymyr Zelensky. Dans la tête d’un héros et Volodymyr Zelensky. L’Ukraine dans le sang – sont consacrés au président ukrainien, cet acteur comique devenu le symbole d’une nation face à l’envahisseur.
Le chancelier allemand a, « d’une manière très résolue, claire et ferme, demandé » à la Serbie de se joindre aux sanctions contre la Russie, a déclaré vendredi le président serbe, Aleksandar Vucic, lors d’une conférence de presse commune à l’issue de son entretien avec Olaf Scholz, qui effectue sa première visite dans les Balkans occidentaux.
M. Vucic a évoqué la « situation spécifique » de la Serbie, en raison avant tout de la question du Kosovo, ex-province serbe qui a proclamé son indépendance en 2008 et que Belgrade, avec le soutien de la Russie à l’ONU, ne reconnaît toujours pas. Le président serbe a également souligné les liens économiques de son pays avec la Russie, surtout dans le domaine énergétique, et leurs relations traditionnellement très proches.
« Nous nous attendons à ce que ces sanctions soient soutenues par tous les pays candidats à l’adhésion à l’Union européenne », a, de son côté, déclaré M. Scholz. « Il est important de travailler pour qu’un nombre toujours plus grand de pays se joigne aux sanctions, car elles sont l’instrument, de concert avec les livraisons d’armes, qui aidera l’Ukraine à déterminer son avenir », a-t-il ajouté.
La Serbie reste le seul pays européen à ne pas avoir imposé de sanctions à Moscou.

« Voilà, M. Poutine, la belle personne que vous avez tuée », a déclaré vendredi soir Sylviane Imhoff, la mère du journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff, tué par un éclat d’obus le 30 mai en Ukraine, lors d’un rassemblement place de la République, à Paris, pour lui rendre hommage.
Sa famille, son compagnon, Sam Cottet, ses collègues de BFM-TV étaient présents, aux côtés de Marc-Olivier Fogiel, directeur général de la chaîne, et de Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF).
Frédéric était une « personne douce et joyeuse, alors ne soyez pas tristes », a déclaré Sylviane Imhoff, devant plusieurs centaines de personnes participant à ce rassemblement à l’appel de RSF, au cours duquel elle a rappelé le parcours de son fils. « Donner la parole aux plus humbles, aux invisibles » faisait partie « des valeurs dont il était pétri », a-t-elle souligné, émue, évoquant de précédents reportages auprès de femmes de chambre de grands hôtels notamment.
Sam Cottet, le compagnon du journaliste, a de son côté rappelé combien son métier était une « vocation pour lui, malgré son statut précaire ». On partageait un « militantisme profond et radical souvent joyeux, parfois difficile, même insoutenable », a-t-il souligné, décrivant une relation de presque un an avec un « réel partenaire de vie plein de patience et d’entrain ».
« La rédaction est en deuil. Nous pleurons un journaliste engagé », a souligné pour sa part Marc-Olivier Fogiel, décrivant un professionnel tout sauf « tête brûlée ». « Il voulait raconter le monde, nous allons continuer à couvrir ce conflit », a-t-il ajouté. Mercredi en fin de matinée, ses collègues de BFM-TV avaient observé une minute de silence en sa mémoire.
Le corps de Frédéric Leclerc-Imhoff, 32 ans, a été rapatrié en France dans la nuit de mercredi à jeudi. Il travaillait pour BFM-TV depuis six ans et effectuait sa deuxième mission en Ukraine, comme journaliste reporter d’images.
Après l’annonce de sa mort, le Parquet national antiterroriste français avait annoncé l’ouverture d’une enquête pour crimes de guerre. La ministre des affaires étrangères, Catherine Colonna, avait tweeté que le journaliste avait été « tué par un bombardement russe ».

Armes de longue portée, guerre d’artillerie… Yohann Michel, chercheur sur les questions militaires et de défense, a répondu à vos questions lors d’un tchat.
Les dirigeants de neuf pays d’Europe centrale et de l’Est se sont réunis vendredi à Bucarest, en Roumanie, pour demander un renforcement du flanc oriental de l’OTAN face à l’agression russe en Ukraine, à moins de trois semaines d’un sommet de l’Alliance prévu pour la fin de juin à Madrid.
Le sommet de l’Alliance atlantique dessinera « une vision à long terme, à travers son nouveau concept stratégique, en mettant la défense collective et l’article 5 (une solidarité de tous les membres en cas d’agression) au cœur des actions », a souligné le président roumain Klaus Iohannis en ouvrant la réunion. Ce dernier a prôné « un renforcement de la posture de dissuasion et de défense », pour répondre « aux menaces engendrées par la Russie ».
Les chefs d’Etat des neuf pays représentés – Bulgarie, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, République tchèque, Roumanie et Slovaquie – doivent également se pencher sur l’impact de l’invasion russe sur la sécurité des « partenaires vulnérables » de l’Alliance, dont la Moldavie et la Géorgie.
Lors d’une conversation téléphonique avec M. Duda mercredi, le président américain, Joe Biden, a réaffirmé « l’engagement des Etats-Unis en faveur de la sécurité (…) du flanc oriental de l’OTAN ».
En 2017, l’OTAN avait déjà déployé des groupements tactiques multinationaux dans les Etats baltes et en Pologne pour dissuader la Russie, puis envoyé des renforts après l’invasion russe de l’Ukraine à la fin de février.
L’Allemagne a qualifié vendredi de « choquante » la condamnation à mort par les autorités de la république autoproclamée de Donetsk (Est) de trois combattants étrangers ayant combattu aux côtés des Ukrainiens. « En tant que combattants, ils sont des prisonniers de guerre et ont droit à des protections spéciales en vertu de la convention de Genève. Cela montre une fois de plus le mépris total de la Russie pour le droit humanitaire international », a écrit le ministère des affaires étrangères allemand sur son compte Twitter.
Deux Britanniques et un Marocain ont été condamnés à mort jeudi pour leur participation à des combats dans les rangs de l’armée ukrainienne. Il s’agit du premier verdict rendu contre des étrangers combattant en Ukraine. Les deux Britanniques, Aiden Aslin (également détenteur de la nationalité ukrainienne) et Shaun Pinner, s’étaient rendus aux forces russes à la mi-avril, avec d’autres combattants retranchés dans l’usine Azovstal, à Marioupol (Sud). Le Marocain, Brahim Saadoun, a été capturé à la mi-mars lors des combats ayant conduit à la prise par les Russes de la ville de Volnovakha, également dans le Donbass. Selon son père, cité dans la presse marocaine, lui a aussi la nationalité ukrainienne. Les trois hommes ont un mois pour faire appel.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a remercié vendredi le Royaume-Uni pour son rôle moteur dans le soutien occidental à l’Ukraine, lors d’une visite à Kiev du ministre de la défense britannique, Ben Wallace. « Les mots se transforment en actions. C’est ce qui fait la différence entre les relations entre l’Ukraine et la Grande-Bretagne et celles entre l’Ukraine et d’autres pays », a déclaré le président ukrainien, dans une pique à l’encontre d’autres pays européens, même s’il n’en a nommé aucun. « Armes, finances, sanctions : dans ces trois dossiers, la Grande-Bretagne montre son leadership », a poursuivi M. Zelensky dans une vidéo publiée sur son compte Telegram.
Alors que les Ukrainiens réclament aux Occidentaux des armes lourdes pour résister à la puissante offensive russe dans le Donbass (Est) – notamment contre la ville-clé de Sievierodonetsk – Ben Wallace a salué l’effort « extraordinaire » fourni par le peuple ukrainien pour résister à l’invasion russe.
Cette visite de deux jours visait à entendre de vive voix « comment évoluent les besoins opérationnels des forces armées ukrainiennes, alors que la nature du conflit continue de changer », a précisé le ministère de la défense britannique dans un communiqué. « Cela permettra d’assurer que le soutien continu britannique évolue en fonction de ces besoins et est adapté à la situation sur le terrain », a ajouté le ministère. Ben Wallace a aussi discuté avec M. Zelensky et son ministre de la défense, Oleksii Reznikov, « des équipements et des formations que le Royaume-Uni fournit actuellement, et de quel soutien supplémentaire pourrait être offert pour aider les forces ukrainiennes ».

Paris est prêt à s’associer à une « opération » qui permettrait de lever le blocus du port d’Odessa (Sud) et d’exporter les céréales ukrainiennes vers les pays qui en ont besoin, a annoncé vendredi la présidence française.
« Nous sommes à disposition des parties pour (…) que se mette en place une opération qui permettrait d’accéder au port d’Odessa en toute sécurité, c’est-à-dire de pouvoir faire passer des bateaux en dépit du fait que la mer [Noire] est minée », a déclaré un conseiller présidentiel. Il faut que « ces grains exportés d’Odessa puissent aller sur les marchés où ils sont attendus à des prix raisonnables et praticables, notamment pour les pays africains », a-t-il souligné.
Le président russe, Vladimir Poutine, a donné son « consentement » pour une telle opération lors d’un entretien avec Emmanuel Macron le 28 mai, a rappelé l’Elysée, en relevant qu’une initiative en ce sens de la Russie et la Turquie cette semaine n’avait en revanche pas abouti.
Emmanuel Macron se rendra, mardi 14 juin, en Roumanie, pour rencontrer les troupes françaises qui y sont stationnées, puis en Moldavie, mercredi 15 juin, afin d’affirmer son soutien à ce pays affecté par la guerre en Ukraine, a annoncé l’Elysée vendredi. La présidence française a précisé qu’une visite du chef de l’Etat en Ukraine aurait lieu, à un moment où elle sera « utile au président [Volodymyr] Zelensky » – aucune date n’est encore fixée.
La France souhaite que l’Ukraine sorte « victorieuse » du conflit avec la Russie, a insisté vendredi l’Elysée, répondant aux interrogations suscitées par un appel d’Emmanuel Macron à « ne pas humilier la Russie ». « Nous souhaitons que l’intégrité territoriale de l’Ukraine soit rétablie. Nous souhaitons que (…) cette guerre de la Russie contre l’Ukraine cesse le plus vite possible », a déclaré un conseiller du président.
Les déclarations d’Emmanuel Macron avaient jeté une ombre sur la position de la France, soupçonnée par certains alliés d’Europe de l’Est de vouloir obtenir avant tout un cessez-le-feu dans le conflit, au risque d’accepter certaines conquêtes territoriales russes. D’autres Européens, des Britanniques aux Etats baltes, en appellent à un renforcement du soutien militaire occidental à l’Ukraine, pour l’aider à remporter la victoire, en rejetant toute concession territoriale à la Russie, y compris au sujet de la Crimée.
« La conquête militaire de territoires étrangers ne peut être acceptée à aucune condition », a insisté l’Elysée. « Nous disons tout simplement qu’il faut que l’Ukraine soit victorieuse dans cette affaire et que, par ailleurs, nous trouvions les moyens d’une paix qui sera négociée dans le respect du droit international, de la souveraineté de l’Ukraine », a ajouté un conseiller du président.
Le gouverneur de la région de Louhansk, Serhi Haïdaï, a annoncé vendredi que l’armée ukrainienne avait détruit une base du groupe privé russe Wagner dans la ville occupée de Kadiïvka. Il a ajouté qu’un seul mercenaire avait survécu, sans préciser le nombre de morts.
Le ministère de la défense britannique avait estimé à la fin mars que plus de 1 000 combattants du groupe Wagner pourraient être appelés dans l’est du pays, « dont des responsables de l’organisation, pour mener des opérations de combat ».
La Banque centrale russe a abaissé son taux directeur de 11 % à 9,50 %, estimant que, malgré un environnement « difficile » pour l’économie russe, « l’inflation ralentit plus vite, et le déclin de l’activité économique est moins important » qu’elle ne l’avait prévu. La Banque centrale, qui avait drastiquement augmenté son taux de 9,50 % à 20 % dans la foulée des premières sanctions, à la fin février, a ainsi achevé de le rétablir au niveau auquel il se trouvait avant le début de l’intervention militaire en Ukraine.
La devise russe s’était effondrée après l’entrée des troupes russes en Ukraine. La Banque centrale avait alors brusquement relevé son taux et mis en place des mesures draconiennes de contrôle des capitaux. Le rouble s’est, depuis, nettement renforcé, pour atteindre des niveaux qui n’avaient plus été observés depuis 2015, aussi bien face au dollar que face à l’euro.
L’inflation avait, elle, atteint en avril un niveau annuel de 17,8 %, du jamais-vu en vingt ans. La croissance des prix a ralenti depuis, s’établissant à 17 % le 3 juin, selon le dernier chiffre donné vendredi par la Banque centrale.

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