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Celle-ci a été provoquée par « des bombardements sur une sous-station éloignée », selon l’AIEA, qui réclame à nouveau « une zone de protection » autour de la centrale, occupée par la Russie.
Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a annoncé mardi que les observateurs de l’agence à la centrale nucléaire de Zaporijia ont signalé, pour la deuxième fois en cinq jours, une interruption de l’alimentation externe nécessaire aux systèmes hors site de la centrale. Des générateurs diesel de secours permettent de maintenir opérationnels les équipements de sûreté et de sécurité nucléaires.
« Cette perte répétée de l’alimentation électrique hors site de la centrale est une évolution profondément préoccupante et souligne le besoin urgent d’une zone de protection et de sûreté nucléaire autour du site », a déclaré Rafael Grossi, le directeur de l’AIEA, dans un tweet le 12 octobre.
Vladimir Poutine s’est déclaré mardi « ouvert à un dialogue » avec l’AIEA sur la centrale nucléaire de Zaporijia, située dans le sud de l’Ukraine et contrôlée militairement par la Russie depuis mars. « Nous allons volontiers parler de toutes les questions d’intérêt mutuel ou qui suscitent peut-être une préoccupation, par exemple, ce qui concerne la situation autour de la centrale nucléaire de Zaporijia », a déclaré M. Poutine, en recevant M. Grossi à Saint-Pétersbourg. « En tout cas, nous sommes ouverts à ce dialogue », a-t-il insisté.
Pour sa part, M. Grossi a dit s’attendre à une « conversation importante » sur les questions liées à la « sécurité nucléaire », notamment à la centrale de Zaporijia. « Comme vous savez, j’ai mis en place des efforts visant à empêcher un accident nucléaire, qui serait très nuisible en général et en particulier dans cette région », a-t-il ajouté.
La semaine dernière, la Russie s’était formellement appropriée la centrale de Zaporijia, qu’elle occupe militairement depuis mars, une décision condamnée par Kiev.
Selon le site d’information indépendant Meduza – en langue russe et basé en Lettonie – la Russie aurait perdu plus de 90 000 soldats depuis l’entrée en guerre du pays contre l’Ukraine le 24 février dernier. « Cela inclut les soldats qui ont été tués, portés disparus [comptabilisant les déserteurs], décédés des suites de blessures ou qui ont été blessés et ne peuvent pas retourner au service militaire », précise le média qui parle donc de « pertes irrécupérables ».
Cette nouvelle estimation est proche des chiffres annoncés précédemment par le Pentagone et le ministère britannique de la défense. Les autorités américaines ont donné, le 8 août, une estimation des pertes de l’armée russe comprise entre 70 000 et 80 000 soldats hors de combat, quand le ministère britannique évoquait en septembre des pertes excédant les 80 000 soldats, incluant à nouveau les soldats décédés, blessés et déserteurs.
Dénombrer les victimes civiles ou militaires d’un conflit de grande ampleur entre Etats demeure toutefois une gageure, davantage lorsque le conflit est en cours, soulignent nos collègues des Décodeurs dans l’article disponible ci-bas.
« D’un côté, on amplifie très largement les pertes qu’on inflige ; de l’autre côté, on sous-estime très largement les siennes pour des raisons de propagande évidentes », résume Michel Goya, historien militaire et ancien colonel des troupes de marine. Les chiffres sont donc à manier avec prudence et les estimations de chaque belligérant parlent d’elles-mêmes : les Ukrainiens revendiquaient, le 22 septembre, avoir tué environ 55 500 soldats russes et déploraient un mois plus tôt environ 9 000 morts dans leurs rangs, quand le ministre de la défense russe a reconnu, le 21 septembre, la mort de 5 937 soldats dans ses rangs et estimait le bilan infligé aux Ukrainiens à 61 207 morts et 49 368 blessés.
Les 27 Etats membres de l’Union européenne (UE) ont donné leur accord à l’organisation d’une importante mission militaire pour former les forces ukrainiennes dans plusieurs Etats membres, a appris l’Agence France-Presse mercredi de sources diplomatiques.
Ce projet de mission de formation avait été annoncé au mois d’août par le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, qui avait estimé qu’une telle mission devait être « à la hauteur » du conflit en Ukraine. « Une guerre conventionnelle qui mobilise des moyens extraordinairement importants et des centaines de milliers de soldats », avait-il souligné.
L’accord a été conclu mercredi par les ambassadeurs des Vingt-Sept à Bruxelles et sera adopté lors de la réunion des ministres des affaires étrangères lundi à Luxembourg. Il prévoit un quartier général pour la mission et des centres de formation dans chaque Etat membre qui en organisera. La Pologne et l’Allemagne ont fait part de leurs disponibilités, d’après deux diplomates.
« Dans un premier temps », la mission, qui sera financée sur la dotation de la Facilité européenne pour la Paix (FEP), devrait permettre de former 15 000 militaires ukrainiens. Au total les Vingt-Sept ont déjà alloué 2,5 milliards d’euros de la dotation de 5,7 milliards pour financer des livraisons d’armements à l’Ukraine et une nouvelle tranche devrait être débloquée lundi prochain.
Le Kremlin a déclaré mercredi s’attendre que le président turc Recep Tayyip Erdogan fasse à Vladimir Poutine une proposition concrète de médiation du conflit en Ukraine, alors que les deux hommes doivent se rencontrer jeudi au Kazakhstan.
« Les Turcs proposent leur médiation. Si des contacts [russo-ukrainiens] devaient avoir lieu, ils se feraient sur le territoire » turc, a affirmé à la presse le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov. « Erdogan va probablement officiellement proposer quelque chose », a-t-il ajouté, précisant s’attendre à une « discussion intéressante et utile ».
L’électricité a été rétablie à la centrale nucléaire de Zaporijia, selon Rafael Grossi, le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
« L’alimentation externe vers la centrale de Zaporijia est rétablie. L’opérateur affirme que la panne de ce matin est consécutive aux dommages causés par des bombardements sur une sous-station éloignée, soulignant à quel point la situation est précaire. Nous avons besoin d’une zone de protection dès que possible », a écrit sur Twitter le directeur de l’AIEA mercredi à la mi-journée.
Vladimir Poutine a accusé mercredi le G7 et l’UE de « détruire » le marché mondial de l’énergie en voulant plafonner le prix du pétrole russe, assurant que Moscou était prêt à reprendre ses livraisons vers l’Europe par le biais des gazoducs Nord Stream. S’exprimant lors d’un forum de l’énergie à Moscou, le président russe a affirmé que « certains hommes politiques occidentaux détruisent en réalité l’économie mondiale de marché » et « menacent le bien-être de milliards de personnes » avec ce projet de plafonnement. Il a par ailleurs affirmé que les graves fuites ayant touché en septembre les gazoducs Nord Stream, qui relient la Russie à l’Allemagne, étaient le résultat d’un acte de « terrorisme international ».
« Les bénéficiaires sont clairs (…) Car [cet incident] renforce l’importance géopolitique des systèmes gaziers restants, ceux qui passent par le territoire de la Pologne (…) et de l’Ukraine, et que la Russie a construits à ses frais. Mais aussi aux Etats-Unis qui peuvent désormais livrer leur énergie à des prix élevés », a-t-il estimé.
Néanmoins, il a souligné qu’une partie du gazoduc Nord Stream 2, un tube sous-marin qui n’a jamais été mis en service à cause de l’offensive contre l’Ukraine, fonctionnait toujours et a assuré que Moscou pouvait livrer du gaz par l’intermédiaire de ce segment. « La Russie est prête à reprendre les livraisons », a-t-il affirmé. « La balle est dans le camp de l’UE, si elle le veut, elle n’a qu’à ouvrir le robinet », a-t-il jugé, ajoutant que les autres gazoducs du système Nord Stream ne seraient réparés que si leur exploitation était garantie.
Il a aussi proposé, sans donner de détails concrets, de faire désormais transiter l’essentiel du gaz russe par la mer Noire. « Nous pourrions (…) faire passer les principales voies de livraison de notre carburant et de notre gaz via la Turquie, en créant en Turquie le plus important hub de gaz. »
Vladimir Poutine a aussi déclaré que la situation actuelle faisait revenir certains Européens au « Moyen Age ». « Des Européens ordinaires souffrent. En un an, leurs factures d’électricité et de gaz ont plus que triplé. La population, comme au Moyen Age, a commencé à faire des réserves de bois pour se chauffer cet hiver », a-t-il assuré.
Une des deux lignes de l’oléoduc Droujba reliant la Russie à l’Allemagne a été fermée à la suite d’une fuite en Pologne, détectée mardi soir, a annoncé mercredi l’opérateur polonais PERN, Berlin expliquant pour sa part que les livraisons de pétrole se poursuivaient. Cet incident survient après un sabotage présumé des gazoducs Nord Stream reliant la Russie à l’Allemagne. Droujba est le principal oléoduc acheminant du pétrole russe en Allemagne et est au cœur d’un bras de fer avec la Russie.
Selon PERN, cette partie de l’oléoduc principal achemine le brut destiné à deux raffineries allemandes : PCK Raffinerie GmbH Schwedt et Total Raffinerie Mitteldeutschland GmbH à Spergau. La raffinerie de Schwedt, indispensable pour l’approvisionnement en carburant et en fioul de Berlin et de sa région, traite uniquement du pétrole russe acheminé par Droujba.
Venus du Donbass ou du sud du pays, de nombreux Ukrainiens ont cherché refuge dans l’ouest du pays, à son tour frappés par les bombardements.
Une frappe russe sur un marché dans la ville d’Avdiïvka, proche de la ligne de front dans l’est de l’Ukraine, a fait au moins sept morts, a annoncé le gouverneur ukrainien de la région de Donetsk, Pavlo Kyrylenko.
« Au moins sept morts et huit blessés à la suite d’un bombardement matinal sur Avdiïvka. Les Russes ont frappé le marché central, où se trouvaient de nombreuses personnes à ce moment-là », a-t-il affirmé sur Telegram. « Il n’y a aucune logique militaire dans ces bombardements – seulement un désir effréné de tuer le plus grand nombre possible de nos concitoyens et d’intimider les autres. »
Les livraisons de pétrole russe vers l’Allemagne « ne sont pas interrompues » après la fuite détectée en Pologne sur une ligne de l’oléoduc Droujba, qui relie la Russie à l’Allemagne, a assuré le ministère de l’économie allemand mercredi.
« La sécurité d’approvisionnement en Allemagne est actuellement garantie. Les deux raffineries de Schwedt et Leuna continuent à recevoir du pétrole brut via la Pologne et l’oléoduc Droujba », a-t-il indiqué dans un communiqué.
Venus du Donbass ou du sud du pays, de nombreux Ukrainiens ont cherché refuge dans l’ouest du pays, à son tour frappé par les bombardements. Des salves de missiles russes ont frappé mardi pour la seconde journée de suite l’infrastructure électrique de Lviv, provoquant à chaque fois des coupures de courant de plusieurs heures, avec des conséquences en cascade : plus de chauffage, ni d’eau potable, ni de communications mobiles. Le spectre d’une destruction complète du réseau électrique par l’envahisseur russe pendant l’hiver hante les esprits.
Musique de Serge Gainsbourg, égéries du charme à la française et coucher de soleil. L’armée ukrainienne a brisé les codes de la communication militaire dans un clip implorant Paris d’envoyer d’autres pièces d’artillerie Caesar. « Les gestes romantiques prennent diverses formes », peut-on lire dans la vidéo, diffusée sur le compte Twitter du ministère ukrainien de la défense, alors que défilent des images de roses, de chocolats, de nuit tombante sur la Seine avec la tour Eiffel en arrière-plan, et de deux mains amoureuses qui s’entrelacent.
« Mais si vous voulez vraiment gagner nos cœurs, rien ne vaut de l’artillerie de 155 mm autopropulsée et hautement mobile », poursuit le film de 41 secondes sur des images de canons Caesar. Avec, en fond sonore, le très érotique Je t’aime moi non plus de Serge Gainsbourg et Jane Birkin. « Merci beaucoup, France », conclut, en français dans le texte, le clip, avec des photos des présidents français et ukrainien, avant de continuer en anglais : « Envoyez-en plus s’il vous plaît. »
Les ministres de l’énergie de l’Union européenne (UE) se réunissent à Prague mercredi pour tenter de fournir des instructions plus claires sur ce que la Commission européenne devrait proposer comme mesures d’urgence, alors qu’ils cherchent à élaborer un plan commun pour lutter contre la hausse des prix du gaz. « La réunion d’aujourd’hui portera principalement sur la manière d’assurer suffisamment d’énergie aux citoyens européens à des prix abordables », a expliqué sur Twitter le ministre de l’énergie tchèque, Jozef Sikela, dont le pays assure la présidence tournante du Conseil de l’UE.
La plupart des pays souhaitent un plafonnement du prix du gaz, qui est près de 90 % plus élevé qu’il y a un an, mais ne sont pas d’accord sur les modalités de son application. Certains pays, dont l’Allemagne, premier marché gazier d’Europe, y sont toujours opposés.
La fourniture de systèmes de défense antiaérienne à Kiev est « la priorité » pour les Alliés, car les Ukrainiens en ont « un besoin urgent » pour faire face aux bombardements de la Russie, a affirmé mercredi le secrétaire général de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), Jens Stoltenberg.
« Les Alliés ont fourni de tels systèmes de défense, mais les Ukrainiens ont besoin de plus. Ils ont besoin de différents types de défense aérienne, à courte portée, à longue portée, de systèmes contre les missiles balistiques, les missiles de croisière, les drones. Différents systèmes pour différentes tâches », a-t-il expliqué au début d’une réunion des ministres de la défense de l’Alliance, à Bruxelles.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé la création d’un « bouclier » anti-aérien au dessus de l’Ukraine.
L’autre priorité est « la reconstitution des stocks d’armements et de munitions des pays de l’Alliance », car ils « se sont réduits » avec les livraisons à l’Ukraine, a averti Jens Stoltenberg. « Nous avons besoin de les reconstituer pour assurer notre défense et pouvoir continuer à soutenir l’Ukraine », a-t-il expliqué. « Nous avons de sérieux problèmes sur les stocks de munitions », a confirmé le représentant d’un pays de l’Alliance.
La chaîne d’information RT France a repris sa diffusion en direct, sur quelques créneaux horaires, il y a quelques semaines, par le biais de la plate-forme de vidéos Odysee, a rapporté mardi France Inter. Xenia Fedorova, la présidente de RT France, a confirmé mercredi sur Twitter que la chaîne « diffuse toujours ses programmes et les JT (pour l’instant de 17 heures à 22 h 30) en dehors l’UE [Union européenne] ».
Pourtant, les vingt-sept pays de l’UE s’étaient accordés le 1er mars pour confirmer l’interdiction de RT sur tous les supports, annoncée, par Bruxelles, le 27 février. En effet, la coupure des canaux audiovisuels des médias d’Etat russes RT et Sputnik en Europe s’était accompagnée d’une offensive similaire sur les plates-formes numériques.
Dans un communiqué sur la messagerie Telegram mercredi, l’entreprise publique d’énergie nucléaire ukrainienne Energoatom annonce que « ce matin, 12 octobre, à 8 h 59, à la suite de tirs de roquettes des troupes russes, la sous-station de Dniprovska dans l’oblast de Dnipropetrovsk a été endommagée. En conséquence, la ligne de communication de 750 kV ZNPP-Dniprovska a été accidentellement déconnectée ». En conséquence, la centrale nucléaire de Zaporijia a été totalement mise hors tension. Les générateurs diesel ont pris le relais en mode automatique.
Energoatom dit avoir « préparé et envoyé du carburant diesel à Zaporijia ». « Cependant, depuis 10 heures, la partie russe ne permet pas au convoi de véhicules de la compagnie de passer », précise l’opérateur ukrainien des centrales nucléaires.
Le bombardement russe et les dommages causés à l’infrastructure énergétique liée au fonctionnement des centrales nucléaires constituent la même manifestation de terrorisme nucléaire que le bombardement direct de la centrale de Zaporijia et entraînent les mêmes conséquences et menaces d’accident radiologique.
L’homme le plus riche du monde a proposé ses solutions à la guerre en Ukraine et aux tensions entre la Chine et Taïwan. Le réseau s’en amuse, pas les actionnaires de Tesla, dont le cours a perdu près de la moitié de sa valeur depuis la mi-mars.
Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a annoncé mardi que les observateurs de l’agence à la centrale nucléaire de Zaporijia ont signalé, pour la deuxième fois en cinq jours, une interruption de l’alimentation externe nécessaire aux systèmes hors site de la centrale. Des générateurs diesel de secours permettent de maintenir opérationnels les équipements de sûreté et de sécurité nucléaires.
« Cette perte répétée de l’alimentation électrique hors site de la centrale est une évolution profondément préoccupante et souligne le besoin urgent d’une zone de protection et de sûreté nucléaire autour du site », a déclaré Rafael Grossi, le directeur de l’AIEA, dans un tweet le 12 octobre.
Vladimir Poutine s’est déclaré mardi « ouvert à un dialogue » avec l’AIEA sur la centrale nucléaire de Zaporijia, située dans le sud de l’Ukraine et contrôlée militairement par la Russie depuis mars. « Nous allons volontiers parler de toutes les questions d’intérêt mutuel ou qui suscitent peut-être une préoccupation, par exemple, ce qui concerne la situation autour de la centrale nucléaire de Zaporijia », a déclaré M. Poutine, en recevant M. Grossi à Saint-Pétersbourg. « En tout cas, nous sommes ouverts à ce dialogue », a-t-il insisté.
Pour sa part, M. Grossi a dit s’attendre à une « conversation importante » sur les questions liées à la « sécurité nucléaire », notamment à la centrale de Zaporijia. « Comme vous savez, j’ai mis en place des efforts visant à empêcher un accident nucléaire, qui serait très nuisible en général et en particulier dans cette région », a-t-il ajouté.
La semaine dernière, la Russie s’était formellement appropriée la centrale de Zaporijia, qu’elle occupe militairement depuis mars, une décision condamnée par Kiev.
Après que des missiles russes ont été tirés sur des infrastructures énergétiques, les 10 et 11 octobre, de nombreuses villes sont en partie privées d’électricité.
La présidence ukrainienne a annoncé mercredi matin la reprise aux forces russes de cinq localités de la région méridionale de Kherson, où l’Ukraine mène une contre-offensive, faisant reculer les troupes russes dans une région que Moscou affirme avoir annexée. « Les forces armées de l’Ukraine ont libéré cinq localités de plus dans le raïon de Beryslav, dans l’oblast de Kherson : Novovassylivka, Novohryhorivka, Nova Kamianka, Tryfonivka, Tchervone », a détaillé la présidence ukrainienne.
Les forces ukrainiennes mènent depuis des semaines une contre-offensive dans cette région contrôlée par les forces de Moscou depuis les premières semaines de la guerre. Après s’être heurté à une forte résistance russe, l’armée ukrainienne a réalisé au début d’octobre des gains non négligeables dans la région, notamment sur la rive du Dnipro, au sud de la ville industrielle de Kryvy Rih. Dans la région, Kiev a notamment visé des ponts à de multiples reprises afin de perturber l’approvisionnement logistique des forces russes.
La région de Kherson est l’une des quatre régions d’Ukraine dont Moscou a revendiqué l’annexion, une décision dénoncée par Kiev et ses alliés occidentaux.
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