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Guerre en Ukraine en direct : frappes près d'un réacteur nucléaire de la centrale de Zaporijia, des capteurs de radiation endommagés – Le Monde

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« La situation empire », selon Energoatom, la compagnie d’Etat ukrainienne, qui a précisé qu’aucune contamination n’avait été relevée. Le secrétaire général de l’ONU a mis en garde contre un risque de « catastrophe » à la centrale, quelques heures avant une réunion d’urgence du Conseil de sécurité.
1,5 milliard d’euros pour l’équipement et la formation des troupes ukrainiennes ont été collectés lors d’une conférence internationale rassemblant 26 pays à Copenhague, a annoncé jeudi le ministre de la défense danois.
« Toutes les nations participantes ont promis du soutien, des activités de formation, de déminage, certaines des donations concrètes », a dit Morten Bødskov lors d’une conférence de presse. « Ce milliard cinq est mis sur la table aujourd’hui et c’est de l’argent qui va être utilisé en 2022 et l’année prochaine », a-t-il expliqué.
Les montants exacts des donations de tous les pays, parmi lesquels la France, l’Allemagne et les Etats-Unis, n’ont pas été rendus public mais le Danemark a annoncé une enveloppe supplémentaire de 114 millions de dollars portant à près de 417 millions son effort depuis le début de l’invasion russe. La Grande-Bretagne, qui coorganisait la rencontre avec son allié scandinave et l’Ukraine, a promis 300 millions d’euros.
« Nos partenaires savent que nous avons besoin de fonds et se sont déclarés prêts à nous soutenir financièrement », s’est félicité le ministre de la défense ukrainien, Oleksiï Reznikov. « C’est un marathon et pour un marathon on a besoin d’énergie et honnêtement dans ce cas l’énergie principale, c’est l’argent », a-t-il ajouté.
Le groupe de donateurs doit se réunir à nouveau à la mi-septembre.
Après de premières frappes sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijia, Energoatom a annoncé qu’un nouveau bombardement, « près d’un réacteur nucléaire », avait endommagé plusieurs capteurs de radiation.
La compagnie d’Etat ukrainienne, qui gère les centrales nucléaires du pays, a également déclaré qu’une station de pompage des eaux usées domestiques avait été endommagée, évoquant « une fumée importante ».
« La situation empire, car il y a des substances radioactives à proximité », a ajouté Energoatom.

McDonald’s, le géant de la restauration rapide, a annoncé jeudi la réouverture progressive de certains de ses restaurants en Ukraine, à Kiev et dans l’ouest du pays. Ces établissements avaient fermé le 24 février lors de l’invasion du pays par l’armée russe.
Dans une lettre du directeur général Paul Pomroy, transmise aux salariés et publiée jeudi, le groupe explique avoir pris cette décision « après de longues consultations et discussions avec des responsables ukrainiens, des fournisseurs et des spécialistes de la sécurité, et compte tenu de la demande de retour au travail de nos employés ». « Nous avons longuement parlé à nos employés qui ont exprimé un fort désir de retourner au travail et de voir nos restaurants en Ukraine rouvrir, là où il est sûr et responsable de le faire », précise le patron de McDo.
« Ces derniers mois, la conviction que cela soutiendrait un petit mais important sentiment de normalité s’est renforcée. Et les responsables ukrainiens ont indiqué que les entreprises qui reprennent leurs activités soutiendront l’économie locale et le peuple ukrainien », a-t-il ajouté.
La décision a été saluée sur Facebook par le ministre des affaires étrangères ukrainien, Dmytro Kuleba : « Mac revient. » « Le retour d’une grande entreprise américaine est avant tout un signal pour les entreprises internationales quant à la possibilité de travailler en Ukraine, malgré la guerre », a-t-il déclaré. « Ce sont des lieux de travail, des impôts pour le budget de l’Ukraine et la survie de notre économie en période d’agression russe. C’est aussi une partie du redressement de l’Ukraine », a encore souligné M. Kuleba.
Les équipes de McDonald’s vont ainsi, « au cours des prochains mois », commencer à travailler avec les fournisseurs, mais aussi préparer les magasins, « ramener les équipes et les employés des restaurants sur place ». Elles travailleront également à « mettre en œuvre des procédures et des protocoles améliorés pour assurer la sécurité de notre personnel et de nos clients ».
Les marges de l’enseigne de restauration rapide avaient été entamées au deuxième trimestre par les fermetures de restaurants en Ukraine, mais aussi en Russie. Le bénéfice net du groupe avait chuté de 46 % à 1,2 milliard de dollars.
La journaliste russe Marina Ovsiannikova, connue pour avoir critiqué l’offensive en Ukraine en direct à la télévision russe à la mi-mars, a été assignée à résidence, jeudi, dans le cadre d’une affaire pénale qui pourrait l’envoyer en prison, a annoncé un tribunal de Moscou.
« La cour du district de Basmanny a accédé à la requête des enquêteurs de prendre une mesure de restriction sous la forme d’une assignation à résidence (…) jusqu’au 9 octobre », a fait savoir le tribunal dans un communiqué. Accusée d’avoir « discrédité » l’armée, Mme Ovsiannikova risque jusqu’à dix ans de prison.
Plusieurs « frappes russes » ont à nouveau touché le site de la centrale nucléaire de Zaporijia, jeudi, a annoncé la compagnie d’Etat ukrainienne Energoatom, qui gère les centrales nucléaires du pays, sur Telegram.
Cinq frappes ont été enregistrées « dans la zone du bureau de commandement de la station, juste à côté d’un dépôt de substances radioactives », a fait savoir Energoatom. « L’herbe a pris feu dans une petite zone mais personne n’a été blessé », a également précisé la compagnie.
Cinq frappes supplémentaires ont ensuite touché une caserne de pompiers, située près de la centrale. En raison de ces nouvelles frappes, la rotation des équipes n’a pas pu avoir lieu, a ajouté Energoatom. Toutefois, « la situation est actuellement sous contrôle », a poursuivi la compagnie, précisant que les taux de radiation, à 17 heures, « correspondaient aux normes ».
Dans le même temps, un responsable de l’occupation prorusse, Vladimir Rogov, a accusé des « partisans [du président ukrainien, Volodymyr] Zelensky » d’être à l’origine de ces frappes.
Le secrétaire général de l’ONU a mis en garde, jeudi, contre un risque de « catastrophe » à la centrale de Zaporijia, quelques heures avant une réunion d’urgence du Conseil de sécurité à propos de ce site nucléaire que Moscou et Kiev s’accusent mutuellement d’avoir bombardé. « Malheureusement, au lieu d’une désescalade, des incidents encore plus inquiétants ont été rapportés ces derniers jours, incidents qui, s’ils se poursuivent, pourraient conduire à une catastrophe », a déclaré Antonio Guterres dans un communiqué, se disant « profondément préoccupé par la situation dans et autour de la centrale ».
« Il faut être clair, tout dommage subi par Zaporijia ou tout autre site nucléaire en Ukraine, ou n’importe où ailleurs, pourrait provoquer des conséquences catastrophiques non seulement aux alentours, mais pour la région et au-delà. C’est totalement inacceptable », a-t-il insisté.
Des bombardements ont continué dans la nuit de mercredi à jeudi sur la ligne de front en Ukraine, y compris non loin de la centrale située au sud-est de l’Ukraine et occupée par les troupes russes. Moscou et Kiev s’accusent mutuellement d’avoir bombardé la centrale la semaine dernière, sans qu’il soit possible de vérifier ces déclarations de source indépendante.

Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la Turquie attire de plus en plus de Russes en quête d’investissements. Ceux-ci sont actuellement les premiers acquéreurs étrangers de biens immobiliers dans le pays. Selon l’agence des statistiques, entre février et juin 2022, près de 5 000 Russes ont acquis des propriétés dans tout le pays, dont 1 275 pour le seul mois de juin.
Cette ruée s’explique par le fait que tout étranger qui investit ou achète une propriété d’un montant supérieur à 400 000 dollars (388 000 euros) se voit en retour attribuer la nationalité turque. Une facilité qui devrait permettre aux investisseurs de déplacer leurs activités financières de la Russie, lourdement sanctionnée, vers la Turquie, parfaitement connectée au système financier mondial et aux chaînes de valeur occidentales. « Certains achètent des biens pour obtenir le passeport turc, dans le but de créer ensuite leur entreprise en Turquie et de commercer avec la Russie », confirme Mustafa Sert, agent immobilier à Istanbul, qui ne voit « que du bon » dans cette arrivée de capitaux.
La porte-parole du ministère des affaires étrangères russe, Maria Zakharova, a dénoncé la déclaration du Parlement letton qualifiant la Russie d’« Etat soutenant le terrorisme ».
C’est de la « xénophobie primaire », a-t-elle réagi dans un message publié sur Telegram. Elle a par ailleurs qualifié les auteurs d’« idéologues », dignes d’être « traités (…) de néonazis ».
Ilia Iachine, 39 ans, est l’un des rares leaders de l’opposition démocratique russe à n’avoir pas fui le pays. Il a été interpellé à Moscou, à la fin de juin, sous des motifs fallacieux, après s’être engagé contre la guerre en Ukraine. Lundi 8 août, le tribunal municipal de Moscou a ordonné son maintien en maison d’arrêt durant son procès. Il risque désormais une peine allant jusqu’à quinze ans de prison. La procureure a exigé que l’audience se déroule à huis clos pour « ne pas permettre à Iachine de populariser ses opinions contre la guerre ». L’opposant, compagnon de route d’Alexeï Navalny, qui assistait à la séance de la prison par liaison vidéo, a exhibé une pancarte sur laquelle était inscrit le slogan « Non à la guerre » au moment où le tribunal a annoncé sa décision. Il répond aujourd’hui aux questions que Le Monde lui a transmises par l’intermédiaire de ses avocats.
Les femmes de Vylkove vivent sans nouvelles de leurs maris et de leurs fils depuis que ces derniers, gardes-côtes de l’île des Serpents, un petit bout de roche pelé de la mer Noire situé à 35 kilomètres des côtes ukrainiennes, ont été faits prisonniers par les forces armées russes. Le dernier appel entre ces familles remonte au 24 février. A 16 heures, la connexion était coupée. Depuis, plus rien.
C’était le premier jour de guerre. « Oleksandr, mon mari, m’a appelée à 6 heures du matin », raconte Svitlana Kryvytska, assise à la terrasse d’un petit restaurant de Vylkove, 9 000 habitants, non loin d’un débarcadère surplombant le Danube. Une offensive russe était en cours pour prendre cette île stratégique, qui commande une zone ouvrant à la fois sur le Danube et sur les grands ports céréaliers de la mer Noire.
Londres et Copenhague ont annoncé jeudi apporter une aide supplémentaire à l’Ukraine sous forme de financements et d’armes, dans le cadre d’une conférence internationale des donateurs qui se tient dans la capitale danoise. Dans un communiqué, le Royaume-Uni a déclaré qu’il fournirait à l’Ukraine davantage de systèmes de roquettes à lancements multiples, capables de frapper des cibles situées à 80 kilomètres, pour permettre à l’Ukraine de se défendre contre l’artillerie lourde russe.
Le Danemark va quant à lui augmenter son aide financière à l’Ukraine de 110 millions d’euros, a déclaré la première ministre, Mette Frederiksen, lors de la conférence. « Il s’agit d’une guerre contre les valeurs sur lesquelles reposent l’Europe et le monde libre (…). Aujourd’hui, nous réaffirmons notre engagement à soutenir l’Ukraine », a-t-elle déclaré. Le pays a également annoncé mercredi qu’il allait dépêcher des instructeurs militaires en Grande-Bretagne pour aider à entraîner les soldats ukrainiens et former des officiers ukrainiens sur son sol.
La conférence tripartite, qui est organisée par l’Ukraine, le Danemark et le Royaume-Uni, a pour but de discuter du soutien à long terme à apporter à Kiev après l’invasion russe en février dernier, en présence du ministre de la défense, Oleksii Reznikov. Ce dernier s’est félicité des annonces faites par les deux pays sur Twitter, écrivant notamment : « L’Ukraine a une armée forte et des partenaires fiables. C’est comme cela que nous gagnerons ! »
Les bombardements ont continué dans la nuit de mercredi 10 à jeudi 11 août sur la ligne de front en Ukraine, y compris non loin de la centrale nucléaire de Zaporijia.
A Nikopol, à une centaine de kilomètres de la centrale de Zaporijia, qui se trouve de l’autre côté du fleuve Dnipro, le gouverneur Valentyn Reznitchenko a rapporté sur son compte Telegram trois morts et neuf blessés dans des bombardements russes nocturnes avec des lance-roquettes multiples Grad.
Dans le Donbass, le chef de l’administration militaire de la région de Donetsk, Pavlo Kyrylenko, a annoncé sur Telegram jeudi matin que onze civils avaient été tués lors des dernières vingt-quatre heures : six à Bakhmout, trois à Soledar, un à Krasnohorivka et un à Avdiïvka. Les forces russes, qui pilonnent sans cesse la ville de Soledar, tentent d’en chasser l’armée ukrainienne afin d’avancer vers la ville voisine, plus grande, de Bakhmout.
L’avancée russe, réelle, est très lente et la guerre s’est transformée en duel d’artillerie entre deux armées, retranchées autour de quelques localités.

L’armée biélorusse a démenti jeudi les informations sur des explosions qui se seraient produites dans la nuit près d’un aérodrome militaire dans la région de Gomel, dans le sud-est du pays, non loin de sa frontière avec l’Ukraine. « Le 10 août, près de 23 heures, lors d’une course de contrôle, un véhicule a pris feu après le remplacement de son moteur, a fait savoir le ministère de la défense biélorusse dans un communiqué. Le feu a été rapidement maîtrisé. Personne n’a été blessé. »
Une chaîne Telegram biélorusse, spécialisée notamment dans le suivi et la surveillance du conflit en Ukraine, avait affirmé plus tôt dans la journée qu’« au moins huit explosions » se sont produites près d’un aérodrome militaire à Ziabrovka, dans la région de Gomel. Selon Franak Viacorka, conseiller de la cheffe de l’opposition biélorusse en exil, Svetlana Tsikhanovskaïa, des avions militaires russes sont souvent stationnés dans cet aérodrome. Il a toutefois précisé sur Twitter qu’il n’y avait « pas de confirmation » pour l’heure que ces explosions puissent être liées aux manœuvres russes ou biélorusses sur le territoire de cette ex-république soviétique.
Principal allié de Moscou, le président biélorusse Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 1994, avait laissé libre accès au territoire de son pays à l’armée russe pour qu’elle puisse lancer son offensive sur l’Ukraine le 24 février.
Le Parlement letton, la Saeima, a qualifié la Russie d’« Etat soutenant le terrorisme », dont les actes en Ukraine constituent un « génocide ciblé contre le peuple ukrainien », dans une déclaration publiée sur son site internet, immédiatement saluée par Kiev.
Les députés lettons assimilent « les violences perpétrées par la Russie à des fins politiques contre les civils » à « du terrorisme ». Selon eux, la Russie utilise notamment des munitions interdites à l’échelle internationale « pour semer la peur et tuer des civils ».
« La Russie utilise la souffrance et l’intimidation comme un outil pour tenter de démoraliser le peuple ukrainien et ses forces armées (…). La Saeima reconnaît la violence de la Russie contre les civils, qui est menée pour atteindre des objectifs politiques, en tant que terrorisme et la Russie en tant qu’Etat soutenant le terrorisme, et appelle les autres pays partageant la même opinion à s’exprimer. »
Dans son communiqué, la Saeima appelle, par ailleurs, les pays de l’Union européenne à suspendre la délivrance de visas touristiques et d’entrée aux citoyens de Russie et de Biélorussie, laquelle est considérée comme soutien à l’invasion russe. Ce mois-ci, la Lettonie a pris la décision de ne plus délivrer de visas aux ressortissants russes.
Le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kuleba, s’est dit « reconnaissant » envers le Parlement letton, estimant que la déclaration arrivait « à point nommé ». « La Russie mérite depuis longtemps ce statut pour ses actions en Ukraine et au-delà », a-t-il estimé, appelant « les autres pays et organisations » à suivre la démarche lettonne.
Kiev a obtenu de la part de ses créanciers internationaux un moratoire de deux ans sur sa dette extérieure, évaluée à 20 milliards de dollars, a annoncé le premier ministre, Denys Chmyhal, en pleine invasion russe du pays. « Les investisseurs dans la dette extérieure de l’Ukraine ont accepté de reporter les paiements jusqu’en 2024. Cela permet à l’Ukraine de maintenir la stabilité macrofinancière et de renforcer la viabilité économique », s’est félicité M. Chmyhal mercredi soir sur Twitter.
« Nous sommes reconnaissants aux investisseurs d’avoir accepté notre proposition. Grâce à la solidarité avec l’Ukraine manifestée par la communauté des investisseurs privés et le secteur public officiel, nous serons en mesure de répondre aux besoins de la population ukrainienne », a de son côté abondé le ministre des finances, Sergii Marchenko, cité dans un communiqué.
Un groupe de créanciers occidentaux dont la France, les Etats-Unis, l’Allemagne, le Japon et le Royaume-Uni avaient donné le 20 juillet leur accord à un report de paiement d’intérêts sur la dette ukrainienne après une requête de Kiev, exhortant les autres détenteurs d’obligations à faire de même.
L’économie ukrainienne s’est effondrée depuis le début de la guerre avec la Russie lancée le 24 février et pourrait voir son PIB plonger de 45 % cette année, selon les dernières estimations de la Banque mondiale, qui datent du mois de juin. Les mesures de report du paiement des échéances de l’Ukraine sur ses obligations pourraient lui permettre d’économiser au moins 3 milliards de dollars sur deux ans, d’après les calculs de l’agence Bloomberg.
Dans son dernier bulletin d’information quotidien sur la guerre en Ukraine, le ministère de la défense britannique affirme qu’« il est très peu probable que la Russie soit en mesure de répondre à certaines commandes d’exportation de véhicules blindés de combat en raison de la demande exceptionnelle de véhicules pour les forces russes en Ukraine et de l’effet croissant des sanctions occidentales. »
Précisant que la Russie a « longtemps considéré l’industrie de la défense comme l’un de ses principaux succès à l’exportation », le ministère britannique souligne que « sa capacité industrielle militaire est aujourd’hui mise à rude épreuve, et la crédibilité de nombre de ses systèmes d’armes a été minée par leur association avec les mauvaises performances des forces russes dans la guerre en Ukraine ».
Dans les rues, les allées, au fond d’une cour, d’un jardin… L’Ukraine est devenue un cimetière à ciel ouvert, jonché de corps de civils et de soldats ukrainiens ou russes.
Des dépouilles qu’il faut recenser et identifier pour documenter les crimes de guerre commis par l’armée russe ou rapatrier vers le pays ennemi.
L’écrivain franco-américain Jonathan Littell raconte ce travail macabre.

Le Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) tiendra jeudi une réunion d’urgence pour débattre de la situation à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia.
Une source au sein de la présidence chinoise du Conseil de sécurité, dirigé en août par Pékin, a précisé, à l’Agence France-Presse, que la réunion aurait lieu le 11 août à 15 heures (21 heures, heure de Paris). Une seconde source diplomatique au siège des Nations unies à New York a ajouté que les quinze pays membres du Conseil se retrouveraient jeudi après-midi, à la demande de la Russie, qui y dispose d’un droit de veto, comme les quatre autres membres permanents (Etats-Unis, Chine, France, Royaume-Uni).
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a déclaré dans un communiqué que son directeur général, Rafael Grossi, informerait le Conseil de sécurité « de la situation en matière de sûreté et de sécurité nucléaires » à la centrale, ainsi que de ses « efforts pour convenir d’une mission d’experts de l’AIEA sur le site dès que possible ». M. Grossi a qualifié la situation du complexe d’« extrêmement grave ».
L’AIEA a déclaré que son rapport détaillerait la manière dont les bombardements sur le site la semaine dernière « ont violé pratiquement tous les sept piliers indispensables de la sûreté et de la sécurité nucléaires » que M. Grossi avait décrits au début du conflit.
Des bombardements ont causé la mort d’au moins quatorze personnes dans la nuit de mardi à mercredi dans le centre de l’Ukraine, près de la centrale nucléaire. Le groupe du G7 a accusé mercredi Moscou de « mettre en danger » la région autour de Zaporijia et demandé la restitution de la centrale à l’Ukraine. Kiev et Moscou s’accusent mutuellement d’avoir bombardé le complexe.

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