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L’Ukraine a démenti lundi que les troupes russes progressaient, comme l’affirme Moscou, près de la ville de Vougledar, nouveau point chaud du front, dans l’Est de l’Ukraine, où les combats s’intensifient ces derniers temps.
«Nos unités continuent d’avancer (…) Des unités se sont établies dans l’Est de Vougledar et le travail se poursuit dans les environs», avait affirmé dans la matinée le chef de l’occupation russe dans la région de Donetsk, Denis Pouchiline, cité par les agences russes.
Un porte-parole de l’armée ukrainienne en charge de cette zone, Ievguen Ierine, a, lui, assuré que les attaques russes dans la zone avaient échoué.
Selon lui, les forces ukrainiennes ont pu repousser les Russes à l’aide d’«armes à feu et de l'artillerie». «L’ennemi n’a pas enregistré de succès et s’est replié. Nous n’avons pas perdu nos positions», a soutenu M. Ierine.
Pour sa part, M. Pouchiline a affirmé que l’armée ukrainienne s’était retranchée dans un secteur qui compte «un grand nombre de sites industriels et de bâtiments en hauteur», ce qui facilite les opérations défensives.
«Nous partons du principe que l’ennemi va résister», a-t-il poursuivi. Vougledar, ville minière qui comptait 15'000 habitants avant l’offensive russe, est située 150 kilomètres au sud de Bakhmout, autre point chaud du front oriental que l’armée russe cherche à prendre depuis plus de six mois au prix de lourdes pertes.
Denis Pouchiline a précisé lundi que «des combats acharnés» étaient en cours près de Bakhmout et qu’il était «trop tôt» pour évoquer un encerclement de la ville par les troupes russes.
L’ex-Premier ministre britannique Boris Johnson raconte dans un documentaire de la BBC que le président russe Vladimir Poutine l’a «en quelque sorte menacé» avant l’invasion de l’Ukraine en lui lançant: «Un missile, ça prendrait une minute».
Le Kremlin a réagi lundi matin en accusant Boris Johnson de «mensonge». «C’est soit un mensonge délibéré, mais alors dans quel but ? Soit c’est un mensonge involontaire, dans la mesure où il n’a pas compris ce que lui disait le président Poutine», a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Il a assuré qu’il n’y avait eu «aucune menace au moyen de missiles».
Dans le documentaire de la BBC en trois parties, dont le premier épisode est diffusé lundi soir sur BBC Two, l’ancien chef du gouvernement britannique raconte son «très long» et «extraordinaire» appel avec le président russe après sa visite à Kiev début février dernier.
A cette époque, Vladimir Poutine continuait à soutenir qu’il n’avait aucune intention d’envahir son voisin ukrainien, malgré l’afflux massif de militaires russes dans les régions frontalières.
Boris Johnson, lui, raconte qu’il avait averti le président russe des dures sanctions que prendraient les Occidentaux s’il s’engageait dans cette voie. «Il a dit: +Boris, vous dites que l’Ukraine ne va pas rejoindre l’Otan de sitôt. (…) Qu’est-ce que vous entendez par +pas de sitôt+ ?», raconte Boris Johnson.
«Eh bien elle ne va pas rejoindre l’Otan dans un avenir proche, vous le savez parfaitement», poursuit l’ex-dirigeant britannique, soutien de la première heure des Ukrainiens.
«A un moment donné, il m’a en quelque sorte menacé et a dit: +Boris, je ne veux pas vous faire de mal, mais avec un missile, ça prendrait une minute+ ou quelque chose comme ça», poursuit Boris Johnson.
«Je pense que d’après le ton très détendu qu’il prenait, le détachement qu’il semblait avoir, il se jouait de mes tentatives de l’amener à négocier», ajoute l’ex-dirigeant britannique, qui a quitté Downing Street début septembre après une succession de scandales.
Dans le documentaire, le président ukrainien Volodymyr Zelensky raconte quant à lui comment il en est venu à enrager contre l’attitude des Occidentaux à l’époque: «Si vous savez que demain, la Russie va envahir l’Ukraine, pourquoi donc est-ce que vous ne me donnez pas aujourd’hui de quoi l’arrêter ? Si vous ne pouvez pas, alors arrêtez-la vous-mêmes.»
Les troupes russes progressent près de la ville de Vougledar, nouveau point chaud du front dans l’Est de l’Ukraine où Moscou a intensifié son offensive, a assuré lundi le chef des séparatistes prorusses de Donetsk, Denis Pouchiline.
«Nos unités continuent d’avancer (…) Des unités se sont établies dans l’Est de Vougledar et le travail se poursuit dans les environs», a indiqué M. Pouchiline, cité par les agences de presse russes.
Selon lui, l’armée ukrainienne «a eu le temps de se retrancher» dans ce secteur qui compte «un grand nombre de sites industriels et de bâtiments en hauteur», ce qui facilite les opérations défensives.
«Donc nous partons du principe que l’ennemi va résister», a poursuivi M. Pouchiline, refusant de faire un pronostic sur la durée des combats pour cette localité.
Vougledar, ville minière qui comptait 15'000 habitants avant l’offensive russe, est située 150 kilomètres au sud de Bakhmout, autre point chaud du front oriental que l’armée russe cherche à prendre depuis plus de six mois au prix de lourdes pertes.
Denis Pouchiline a précisé lundi que «des combats acharnés» étaient en cours près de Bakhmout et qu’il était «trop tôt» pour évoquer un encerclement de la ville par les troupes russes.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé, lui, dimanche que Bakhmout, Vougledar et d’autres zones de la région de Donetsk subissaient «des attaques russes constantes».
Le Kremlin a juré de conquérir l’ensemble de la région de Donetsk après avoir revendiqué en septembre son annexion avec trois autres régions ukrainiennes (Lougansk, Kherson, Zaporijjia).
La présidence ukrainienne a monté le ton lundi contre le Comité international olympique, l’accusant d’être «un promoteur de la guerre» car il examine la possibilité d’autoriser la participation d’athlètes russes sous bannière neutre aux JO-2024.
«Le CIO est un promoteur de la guerre, du meurtre et de la destruction. Le CIO regarde avec plaisir la Russie détruire l’Ukraine et offre ensuite à la Russie une plateforme pour promouvoir le génocide» des Ukrainiens, a lancé sur Twitter le conseiller de la présidence Mykhaïlo Podoliak, visant personnellement Thomas Bach, le patron allemand du Comité.
«Il est évident que l’argent qui achète l’hypocrisie olympique n’a pas l’odeur du sang de l’Ukraine. N’est-ce pas, M. Bach ?", a-t-il lâché.
Confrontée depuis février 2022 à l’invasion russe qui a mis l’Ukraine à feu et à sang, Kiev réclame de bannir les sportifs ressortissants de Russie et du Bélarus, allié du Kremlin, des Jeux olympiques de 2024 à Paris.
Mais le CIO a déclaré mercredi «étudier» la possibilité de les autoriser à participer sous bannière neutre alors que les Russes et Bélarusses sont exclus de la plupart des compétitions internationales depuis le début de l’invasion.
Ces propositions ont suscité l’ire des Ukrainiens. Le président Volodymyr Zelensky a dénoncé vendredi l’»hypocrisie" du CIO et invité Thomas Bach à visiter Bakhmout, l'un des points les plus chauds de la guerre avec la Russie.
Dimanche, il a indiqué dans son adresse quotidienne avoir écrit une lettre au président français Emmanuel Macron à ce sujet. «L’olympisme et les Etats terroristes ne doivent pas se croiser», a lancé M. Zelensky alors que le ministre ukrainien des Sports a lui menacé jeudi de boycotter les JO-2024.
Le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg a demandé lundi à la Corée du Sud d’ «intensifier» son aide militaire à l’Ukraine. Il a suggéré que Séoul révise sa politique consistant à ne pas fournir d'armes aux pays en guerre.
«Si nous croyons en la liberté, en la démocratie, si nous ne voulons pas que les autocraties et le totalitarisme ne l’emportent, alors, [les Ukrainiens, ndlr] ont besoin d’armes», a plaidé M. Stoltenberg lundi à l’institut Chey de Séoul, appelant Séoul à en faire plus pour Kiev.
Il avait rencontré la veille de hauts responsables du gouvernement sud-coréen, dont le ministre des affaires étrangères Park Jin, dans le cadre d’une tournée pour renforcer les liens entre l’OTAN et ses alliés en Asie.
La Corée du Sud est un exportateur d’armes de plus en plus important au niveau mondial. Elle a récemment paraphé des contrats pour vendre plusieurs centaines de chars à des pays européens dont la Pologne, membre de l’organisation atlantiste.
Munitions
Mais ses lois l’empêchent d’en vendre à des nations en guerre, rendant difficile les livraisons d’armes à l’Ukraine, à laquelle Séoul a tout de même fourni des équipements non létaux et de l’aide humanitaire.
Kiev a «un besoin urgent de plus de munitions», a déclaré Jens Stoltenberg. Il a souligné que des pays comme l’Allemagne et la Norvège, qui avaient une législation similaire à celle de la Corée du Sud en matière d’exportation d’armes, ont revu leur politique pour soutenir Kiev.
Le secrétaire général de l’OTAN a également dit que l’armée russe se prépare à un nouvel effort de guerre et que Moscou reçoit des armes notamment de la part de la Corée du Nord, d’après des renseignements transmis par la Maison-Blanche.
Pyongyang a démenti dimanche et prévenu que les Etats-Unis s’exposeraient à un «résultat vraiment indésirable» s’ils continuaient à répandre cette «rumeur créée de toutes pièces».
Il existe en Suisse une base juridique permettant d’utiliser les fonds russes pour l’Ukraine, affirme l’expert bâlois Mark Pieth. Mais il faut pour cela, que le président russe Vladimir Poutine et les oligarques soient considérés comme des organisations criminelles.
Selon l’article 72 du code pénal, les valeurs patrimoniales «qui sont soumises au pouvoir de disposition d’une organisation criminelle ou terroriste» peuvent être confisquées, déclare le professeur de droit pénal et expert en corruption Mark Pieth dans un entretien diffusé lundi par les journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia.
«Les oligarques, qui remplissent le trésor de guerre de M. Poutine, seraient des complices de la même manière que les sbires de la mafia», explique le pénaliste. La Suisse devrait en outre vérifier pour chaque oligarque si et dans quelle mesure il est encore considéré comme un soutien du Kremlin, ajoute-t-il.
L’expert pointe le renversement de la charge de la preuve formulé dans l’article. Dans le cas d’une personne qui participe à une organisation criminelle ou qui la soutient, le pouvoir de disposition de l’organisation est présumé jusqu’à preuve du contraire, relève-t-il. «Cette règle n’est pas contraire à la garantie de la propriété».
Le chancelier allemand Olaf Scholz a réaffirmé dimanche que son pays ne permettra pas que la guerre en Ukraine se transforme en conflit entre la Russie et l’OTAN, après avoir rencontré le président chilien dans le cadre de sa tournée en Amérique latine.
«Nous avons contribué à ce qu’il n’y ait pas d’escalade du conflit, car cela aurait de graves conséquences pour le monde entier. Cela conduirait, par exemple, à une guerre entre la Russie et les pays de l’OTAN, cela n’arrivera pas, nous l’empêcherons par tous nos efforts, nous avons réussi jusqu’à présent et nous continuerons à le faire», a déclaré le chef du gouvernement allemand. «Il s’agit de soutenir l’Ukraine, il s’agit d’avoir un débat sérieux pour prendre les décisions qui doivent être prises et cela ne devrait pas être une compétition (pour savoir) qui envoie le plus d’armes», a-t-il fait valoir.
À Kharkiv, dans l’est de l'Ukraine, le gouverneur de l’administration militaire de la région a rapporté qu’une frappe russe a touché dimanche «un immeuble résidentiel de quatre étages».
«Trois victimes ont reçu des blessures légères. Malheureusement, une femme âgée est morte. (…) Le bâtiment a été partiellement détruit. Les habitants ont été évacués. Tous les services d’urgence poursuivent leur travail sur les lieux», a décrit Oleg Synegoubov sur Telegram dans la nuit de dimanche à lundi.
L’ex-Premier ministre britannique Boris Johnson raconte dans un documentaire de la BBC que le président russe Vladimir Poutine l’a «en quelque sorte menacé» avant l’invasion de l’Ukraine en lui lançant: «Un missile, ça prendrait une minute».
Dans ce documentaire en trois parties, dont le premier épisode est diffusé lundi soir sur BBC Two, l’ancien chef du gouvernement britannique raconte son «très long» et «extraordinaire» appel avec le président russe après sa visite à Kiev début février dernier.
À cette époque, Vladimir Poutine continuait à soutenir qu’il n’avait aucune intention d’envahir son voisin ukrainien, malgré l’afflux massif de militaires russes dans les régions frontalières.
Boris Johnson, lui, raconte qu’il avait averti le président russe des dures sanctions que prendraient les occidentaux s’il s’engageait dans cette voie.
«Il a dit: +Boris, vous dites que l›Ukraine ne va pas rejoindre l’Otan de sitôt. (…) Qu’est-ce que vous entendez par ‹pas de sitôt' ?+», raconte Boris Johnson. «Eh bien elle ne va pas rejoindre l’Otan dans un avenir proche, vous le savez parfaitement», poursuit l’ex-dirigeant britannique, soutien de la première heure des Ukrainiens.
«A un moment donné, il m’a en quelque sorte menacé et a dit: +Boris, je ne veux pas vous faire de mal, mais avec un missile, ça prendrait une minute+ ou quelque chose comme ça», poursuit Boris Johnson. «Je pense que d’après le ton très détendu qu’il prenait, le détachement qu’il semblait avoir, il se jouait de mes tentatives de l’amener à négocier», ajoute l’ex-dirigeant britannique, qui a quitté Downing Street début septembre après une succession de scandales.
Dans le documentaire, le président ukrainien Volodymyr Zelensky raconte quant à lui comment il en est venu à enrager contre l’attitude des occidentaux à l’époque: «Si vous savez que demain, la Russie va envahir l’Ukraine, pourquoi donc est-ce que vous ne me donnez pas aujourd’hui de quoi l’arrêter ? Si vous ne pouvez pas, alors arrêtez-le vous-mêmes.»
L’Allemagne n’enverra pas d’avions de combat en Ukraine, a affirmé dimanche le chancelier allemand Olaf Scholz, alors que Kiev réclame à l’Occident encore plus d’armement pour contrer l’invasion russe. Après plusieurs semaines d’hésitation, Berlin a décidé mercredi d’envoyer en Ukraine 14 chars Leopard 2 de fabrication allemande et de permettre à d’autres pays européens de fournir des blindés similaires à Kiev.
Interrogé dans un entretien dimanche avec le journal «Tagesspiegel» sur sa réaction à une demande de Kiev de recevoir des avions de combat, Olaf Scholz botte en touche: «La question des avions de combat ne se pose même pas. Je ne peux que déconseiller d’entrer dans une guerre d’enchères constante quand il s’agit de systèmes d’armes». «Si dès qu’une décision (sur les chars) est prise, un nouveau débat débute en Allemagne» sur autre chose, «cela n’est pas sérieux et sape la confiance des citoyens dans les décisions du gouvernement», a-t-il ajouté.
Des bombardements russes sur Kherson, dans le sud de l’Ukraine, ont fait dimanche au moins trois morts et six blessés. Dont deux infirmières lors de la frappe qui a touché l’hôpital de la ville, a dénoncé le président Volodymyr Zelensky.
«L’armée russe a bombardé brutalement Kherson toute la journée… Un hôpital, un bureau de poste, une gare routière ont été endommagés. Deux infirmières ont été blessées à l’hôpital. Au total, on signale six blessés et trois morts», a déclaré le président ukrainien dans son message video quotidien, diffusé dans la soirée.
L’administration régionale avait fait état un peu plus tôt de trois morts et six blessés dont une infirmière.
Dans une zone sous contrôle russe de la région voisine de Zapororijjia, également dans le sud du pays, les autorités installées par Moscou ont indiqué de leur côté que quatre personnes avaient été tuées par une frappe ukrainienne sur un pont de chemin de fer.
Le front dans le sud de l’Ukraine, où l’armée russe a dû abandonner Kherson en novembre, a été dernièrement beaucoup plus calme que celui de l’est de pays où se déroulent des combats acharnés, mais les bombardements de part et d’autre n’ont jamais cessé et les combats ont repris cette semaine dans la région de Zaporijjia.
Le chef de l’administration prorusse installée par Moscou à Zaporijjia, Evgueni Balitski, a de son côté accusé l’Ukraine d’avoir commis «une frappe avec des lanceurs de roquettes multiples Himars contre un pont de chemin de fer enjambant la rivière Molotchnaïa».
«Quatre membres d’une brigade de cheminots ont été tués, cinq ont été blessés et sont pris en charge médicalement», a-t-il ajouté. Le pont se trouve dans le villa de Svetlodinskoïe, au nord de la ville de Melitopol contrôlée par les forces russes. Selon la même source, des travaux étaient en cours sur cette infrastructure.
L’armée ukrainienne a affirmé dimanche avoir repoussé une attaque près du village de Blahodatne situé dans la région de Donestk, dans l’est. Le groupe paramilitaire russe privé Wagner assure lui en avoir pris le contrôle.
«Les unités de Wagner PMC ont pris Blahodatne. Blahodatne est sous notre contrôle», a affirmé Evguéni Prigojine, chef du groupe paramilitaire, cité par son service de presse. Le ministère russe de la Défense n’a pas confirmé à ce stade.
Moscou a fait de la capture de la totalité de la région séparatiste de Donestk – dont le président russe Vladimir Poutine a proclamé l’annexion fin septembre – le principal objectif du conflit en Ukraine. Kiev a récemment indiqué que les troupes russes avaient accru leurs attaques dans l’est du pays.
La Russie s’est emparée courant janvier, après d’intenses combats, de la ville de Soledar ce qui a constitué sa première victoire après plusieurs mois de défaites sur les champs de bataille. Blahodatne se trouve au nord de Bakhmout, ville convoitée depuis de longs mois par Moscou.
Par ailleurs, le gouverneur local Pavlo Kirilenko a signalé dimanche que cinq civils avaient été tués lors d’attaques menées dans la région de Donetsk au cours de la journée écoulée, dont une personne à Bakhmout.
La Corée du Nord a démenti dimanche fournir des armes à Moscou après que Washington l’a accusé de livrer des roquettes et des missiles au groupe paramilitaire russe Wagner, engagé en Ukraine.
La semaine dernière, le porte-parole du Conseil de sécurité de la Maison Blanche, John Kirby, a diffusé des images du renseignement américain montrant des supposés wagons russes revenir de Corée du Nord chargés d’équipements militaires, dont des roquettes pour Wagner.
Russie a accusé samedi l’armée ukrainienne d’avoir fait 14 morts et 24 blessés, en frappant un hôpital dans la région de Lougansk, dans l’Est séparatiste de l’Ukraine.
Samedi matin, «les forces armées ukrainiennes ont frappé à dessein le bâtiment de l’hôpital local avec des lance-roquettes Himars» dans la localité de Novoaïdar, dans la région de Lougansk, a affirmé l’armée russe dans un communiqué. La frappe «a fait 14 morts et 24 blessés parmi les patients et le personnel médical», a-t-elle indiqué.
La Corée du Nord a condamné vendredi la décision de Washington d’envoyer des chars d’assaut à l’Ukraine, estimant que les Etats-Unis alimentent une «guerre par procuration» pour détruire la Russie.
Mercredi, le président américain Joe Biden a promis d’envoyer à Kiev 31 chars Abrams, l’un des puissants et sophistiqués engins de combat de l’armée américaine. Cette livraison ne devrait toutefois pas intervenir avant «plusieurs mois», d’après le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby.
Le président français Emmanuel Macron a assuré vendredi qu’il continuerait à «parler à la Russie», malgré les critiques que cela suscite, mais a aussi appelé la Chine à se prononcer contre la «guerre impérialiste» en Ukraine.
«Tous nos pays ont une position à tenir, celle du respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale (…) quelles que soient les amitiés, les alliances que l’on peut nourrir», a-t-il dit lors d’une réception à l’Elysée à l’occasion du Nouvel An du calendrier lunaire.
«D’aucuns en d’autres temps ont pu me reprocher de parler à la Russie et je continuerai à parler à la Russie», a ajouté Emmanuel Macron, un des rares chefs d’Etat occidentaux à avoir gardé le contact avec le maître du Kremlin, Vladimir Poutine, après l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022.
«Mais qui pourrait défendre la possibilité d’un ordre international libre et stable si nous fermions les yeux devant une guerre impérialiste ?", a-t-il lancé dans une allusion notamment à la Chine.
«Nous sommes tous responsables de cet ordre et nous devons le faire respecter en étant clairs simplement sur nos principes», a poursuivi Emmanuel Macron, devant un parterre de personnalités économiques, artistiques et universitaires liées à l’Asie.
Lors du sommet du G20 en novembre en Indonésie, il avait déjà appelé son homologue chinois Xi Jinping à «unir» leurs «forces» contre la guerre en Ukraine, soulignant que la «stabilité» du monde était aussi dans «l’intérêt» de la Chine.
«Réduire les tensions dans toute la région, permettre que la paix, le respect de la stabilité demeurent dans tout le continent, permettre aussi de relever ensemble les grands défis du moment»
Moscou et Pékin se présentent comme un contre-poids géopolitique face aux Etats-Unis et ses alliés. La Russie cherche aussi à renforcer ses liens avec la Chine face aux sanctions occidentales prises à la suite de son offensive contre l’Ukraine.
Concernant l’Asie-Pacifique, «les défis ne manquent pas», a souligné le président. Il faut «réduire les tensions dans toute la région, permettre que la paix, le respect de la stabilité demeurent dans tout le continent, permettre aussi de relever ensemble les grands défis du moment» comme le réchauffement climatique, a-t-il dit.
Les Etats-Unis et leurs partenaires s’inquiètent d’une possible tentation de Pékin d’envahir Taïwan, après le précédent russe en Ukraine.
La Chine est aussi accusée de poursuivre des visées expansionnistes en mer de Chine méridionale.
Emmanuel Macron s’est par ailleurs félicité des «très nombreux investisseurs asiatiques» présents en France et des échanges culturels» entre la France et l’Asie, à travers notamment les diasporas chinoise, coréenne ou liées aux ex-colonies françaises en Indochine.
En soirée, il a remis au prix Nobel de littérature Gao Xingjian, âgé de 83 ans, naturalisé français et vivant en France, les insignes de commandeur de la Légion d’honneur.
«Vous avez fait honneur à notre pays, en l’aimant profondément, en le prenant pour havre et pour cadre de création», a-t-il dit selon le texte de son discours.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé vendredi l’»hypocrisie" du Comité international olympique (COI) et invité son chef, Thomas Bach, à visiter Bakhmout, l'un des points les plus chauds de la guerre avec la Russie.
«J’invite M. Bach à Bakhmout pour qu’il voie de ses propres yeux que la neutralité n’existe pas», a lancé M. Zelensky dans son adresse quotidienne en promettant d’oeuvrer pour «nettoyer de l’hypocrisie la direction des structures olympiques internationales».
Vladimir Poutine a accusé vendredi «les néonazis en Ukraine» de commettre des crimes contre les civils, à l’occasion de la journée internationale des victimes de l’Holocauste, une rhétorique à laquelle il recourt pour défendre l’offensive militaire russe.
«Oublier les leçons de l’Histoire conduit à la répétition de terribles tragédies. La preuve en est les crimes contre les civils, le nettoyage ethnique (et) les actions punitives organisées par les néonazis en Ukraine», a dénoncé le président russe dans un communiqué.
«C’est contre ce mal que nos soldats se battent courageusement», a-t-il ajouté.
«Le jour de la libération du camps hitlérien allemand de la mort Auschwitz-Birkenau, souvenons-nous que Poutine est en train de construire de nouveaux camps à l’est», a vertement réagi le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, appelant à soutenir l’Ukraine pour que l’Histoire «ne fasse pas une boucle».
La cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna a quant à elle fustigé les déclarations «consternantes» et «choquantes» du chef de l’Etat russe. «C’est une provocation indigne un jour comme aujourd’hui», a-t-elle ajouté.
Pour expliquer l’intervention de son armée, Vladimir Poutine a dénoncé, à maintes reprises, «le génocide», selon lui, des populations russophones de l’est de l’Ukraine et qualifié le gouvernement de Volodymyr Zelensky de «néonazi».
«Toute tentative de révision de la contribution de notre pays à la Grande Victoire (dans la Deuxième Guerre mondiale, ndlr) revient en réalité à justifier les crimes du nazisme, ouvre la voie à la renaissance de son idéologie meurtrière», a martelé vendredi le président russe dans ce communiqué diffusé par le Kremlin.
M. Poutine a également pleuré «les millions de morts innocents – Juifs, représentants d’autres nationalités – qui ont été abattus, torturés, qui sont morts de faim et de maladie» pendant l’Holocauste.
Fait exceptionnel cette année, en raison du conflit avec l’Ukraine selon Varsovie, les représentants de la Russie n’ont pas été invités aux célébrations du 78e anniversaire de la libération du camp de la mort d’Auschwitz-Birkenau, dans le sud de la Pologne.
Jusqu’à présent, la Russie avait toujours participé aux cérémonies qui se déroulent chaque année le 27 janvier.
«C’est bien sûr une humiliation pour nous», a réagi vendredi devant la presse le grand rabbin de Russie, Berel Lazar, à l’issue d’une cérémonie commémorative au Musée juif de la tolérance à Moscou.
«Nous savons parfaitement, et nous nous en souvenons, le rôle de l’Armée rouge dans la libération d’Auschwitz, dans la victoire sur les nazis», a-t-il souligné, insistant sur le fait que «chaque peuple doit toujours pouvoir trouver des moyens d’être reconnaissant envers ceux qui l’ont sauvé de l’extinction».
La cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna a fustigé vendredi les propos «consternants» du président russe Vladimir Poutine contre «les néonazis en Ukraine», à l’occasion de la journée internationale des victimes de l’Holocauste.
«Je voudrais (…) dire notre attachement à ce que nous n’oublions jamais. Pour qu’en n’oubliant pas, ceci ne puisse pas recommencer», a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse à Bucarest en évoquant la commémoration de ces «événements tragiques».
«Mais je voudrais dire aussi, ayant lu quelques déclarations en provenance de Moscou, combien elles sont consternantes, choquantes. C’est une provocation indigne un jour comme aujourd’hui», a souligné la ministre.
Elle réagissait à un communiqué publié plus tôt par le Kremlin.
«Oublier les leçons de l’Histoire conduit à la répétition de terribles tragédies. La preuve en est les crimes contre les civils, le nettoyage ethnique (et) les actions punitives organisées par les néonazis en Ukraine», a dénoncé M. Poutine. «C’est contre ce mal que nos soldats se battent courageusement».
Pour justifier l’intervention russe, Vladimir Poutine a dénoncé à maintes reprises «le génocide», selon lui, des populations russophones de l’Est ukrainien et qualifié le gouvernement de Volodymyr Zelensky de «néonazi».
Au lendemain d’une visite d’Odessa, Mme Colonna est arrivée vendredi en Roumanie, pays voisin de l’Ukraine où l’Otan ne cesse de consolider son dispositif depuis l’agression russe.
La ministre s’est rendue dans la matinée sur le camp d’entraînement de Cincu (centre), aux côtés de ses homologues roumain, Bogdan Aurescu, et néerlandais, Wopke Hoekstra, réaffirmant «la détermination» à soutenir Kiev «aussi longtemps que nécessaire».
La France commande sur cette base militaire un bataillon interallié et y a récemment déployé des véhicules blindés d’infanterie (VBCI) et des chars Leclerc, dans le cadre de la stratégie de dissuasion de l’Alliance atlantique sur son flanc oriental.
Le Premier ministre polonais a accusé vendredi le président russe Vladimir Poutine de «construire de nouveaux camps à l’est», à l’occasion du 78e anniversaire de la libération par l’Armée Rouge du camp de la mort nazi d’Auschwitz-Birkenau, date à laquelle est honorée la mémoire des victimes de l’Holocauste.
«Le jour de la libération du camps hitlérien allemand de la mort Auschwitz-Birkenau, souvenons-nous que Poutine est en train de construire de nouveaux camps à l’est», a écrit Mateusz Morawiecki sur son site Facebook, appelant à soutenir l’Ukraine pour que l’Histoire «ne fasse pas une boucle».
Le chef du gouvernement polonais n’a pas fait davantage de déclarations sur ses accusations contre la Russie, qui font écho à des propos tenus en octobre dernier par le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Ce dernier avait alors évoqué la prison d’Olenivka, dans les régions orientales de l’Ukraine aux mains des séparatistes prorusses, qu’il avait qualifiée de «camp de concentration où nos prisonniers sont détenus».
Les enquêteurs de l’ONU ont déclaré l’année dernière avoir collecté des informations sur plus de 400 détentions arbitraires et disparitions organisées par les forces russes en Ukraine.
Différentes organisations et institutions ont aussi dénoncé les attaques contre les populations civiles, les conditions de détention de civils et de prisonniers de guerre, le transfert forcé ou la filtration de citoyens ukrainiens – y compris d’enfants – vers la Russie et des meurtres et des violences sexuelles assimilables à des exécutions.
«Fermement et ensemble, nous devons nous opposer aux démons criminels qui commettent un génocide à l’est de l’Europe», a insisté M. Morawiecki.
Contrairement aux années précédentes, les représentants de la Russie n’ont pas été invités cette année aux célébrations de l’anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau, en raison de l’invasion russe de l’Ukraine.
Parmi les participants à ces cérémonies ont figuré des dignitaires religieux, des survivants de l’Holocauste et Douglas Emhoff, le mari juif de la vice-présidente américaine Kamala Harris.
Construit en Pologne occupée, Auschwitz-Birkenau, où un million de Juifs européens -sur les six millions qui ont au total péri- sont morts entre 1940 et 1945, est le symbole de ce génocide perpétré par l’Allemagne nazie.
Ce camp, où quelque 80.000 Polonais non-juifs, 25.000 Roms et 20.000 soldats soviétiques ont également trouvé la mort, a été libéré par l’Armée Rouge le 27 janvier 1945.
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