A Berlin, le conseiller économique de Zelensky a estimé que les coûts « directs et indirects » causés par la guerre s'élevaient à près de 1.000 milliards de dollars pour l'Ukraine. Il s'attend à une chute du PIB ukrainien d'au moins 35 % pour 2022, soit la plus forte baisse depuis 1991.
Par Les Echos
L'Ukraine et la Russie ont procédé à un échange de prisonniers militaires, le plus important depuis le début de l'offensive russe le 24 février. Cette annonce intervient après l'annonce de la mobilisation, par Vladimir Poutine, de centaines de milliers de réservistes pour relancer la guerre en Ukraine.
Cette annonce n'a pas tardé à faire réagir la communauté internationale. Les présidents ukrainien et américain ont tiré à boulets rouges à l'ONU sur la Russie. Moscou devrait se défendre, ce jeudi, lors d'une réunion ministérielle du Conseil de sécurité axée sur la lutte contre l'« impunité » des crimes commis en Ukraine. De leur côté, les Vingt-Sept examinent de nouvelles sanctions contre la Russie.
Dans une interview exclusive à la chaîne BFM TV, Emmanuel Macron a affirmé que « la Russie a décidé de passer une étape dans l'escalade ». A propos de la menace nucléaire russe, il a ajouté que « le risque est toujours là […] c'est un moyen de faire pression dans un moment difficile de cette guerre ».
> Emmanuel Macron affirmé que « la Russie a décidé de passer une étape dans l'escalade »
> L'UE examine de nouvelles sanctions contre la Russie
> Important échange de prisonniers entre Kiev et Moscou
21h38 – Zelensky appelle les Russes à « protester » contre la mobilisation
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté les Russes à « protester » contre la mobilisation sur le front ukrainien annoncée par le Kremlin ou à « se rendre » aux forces de Kiev.
« 55.000 soldats russes ont été tués dans cette guerre en six mois […] Vous en voulez davantage ? Non ? Alors protestez ! Luttez ! Fuyez ! Ou rendez-vous » à l'armée ukrainienne, a-t-il lancé en russe dans son adresse vidéo traditionnelle.
19h23 – « Beaucoup » d'Ukrainiens remis à Kiev par Moscou « torturés » en captivité
« Beaucoup d'eux ont été brutalement torturés », a déclaré lors d'une conférence de presse Kyrylo Boudanov, en charge du département du renseignement au sein du ministère de la Défense ukrainien, qui a participé à l'organisation d'un vaste échange de prisonniers annoncé mercredi par Kiev.
18h – 10.000 volontaires ont demandé à être mobilisés en Ukraine en 24 heures, selon l'armée russe
« Lors de la première journée de mobilisation partielle, environ 10.000 citoyens sont arrivés par eux-mêmes aux commissariats militaires, sans attendre leur convocation'», a assuré à l'agence Interfax Vladimir Tsimlianski, un porte-parole de l'état-major. Le président russe, Vladimir Poutine, avait annoncé mercredi la mobilisation partielle des citoyens russes, provoquant une vague d'opposition dans la rue.
17h57 – A l'ONU, Lavrov rejette les accusations occidentales sur l'Ukraine
Le ministre russe des Affaires étrangères a rejeté devant le Conseil de sécurité de l'ONU les accusations occidentales concernant la guerre en Ukraine. « Kiev doit son impunité à ses partenaires occidentaux », a-t-il affirmé.
17h18 – « On ne peut pas laisser Poutine s'en tirer », déclare Blinken à l'ONU
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a appelé la communauté internationale à contraindre le président russe Vladimir Poutine à rendre des comptes pour son invasion de l'Ukraine. « On ne peut pas laisser Poutine s'en tirer comme ça, » a-t-il déclaré lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'Ukraine, dénonçant le fait que la Russie avait « mis en pièces l'ordre international ».
16h30 – Le porte-parole du Kremlin défend son fils, accusé d'avoir refusé d'être mobilisé
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a défendu ce jeudi son fils Nikolaï, accusé d'avoir refusé d'être mobilisé pour l'offensive russe en Ukraine, après la publication d'une conversation téléphonique devenue virale sur internet. Dans cette vidéo abondamment relayée sur les réseaux sociaux, un blogueur appelle en direct le fils du porte-parole russe, se faisant passer pour un recruteur de l'armée chargé d'appeler les réservistes mobilisés à la suite de l'annonce du président Vladimir Poutine.
16h25 – Il faut enquêter sur le « catalogue de cruautés » en Ukraine, réclame le chef de l'ONU
Le secrétaire général de l'ONU a appelé jeudi à enquêter sur le « catalogue de cruautés » qui ont lieu en Ukraine, lors d'une réunion du Conseil de sécurité sur l'« impunité » des crimes commis depuis l'invasion du pays par la Russie. Les rapports des services humanitaires de l'ONU « sont un catalogue de cruautés : exécutions sommaires, violence sexuelle, torture et autres traitements inhumains et dégradants contre les civils et les prisonniers de guerre », a déclaré Antonio Guterres à l'ouverture de cette réunion à laquelle participe notamment le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
16h05 – L'Allemagne est prête à accueillir des déserteurs russes
L'Allemagne est prête à accueillir des déserteurs de l'armée russe « menacés de grave répression », a déclaré la ministre allemande de l'Intérieur dans un entretien paru jeudi, au lendemain d'une annonce de mobilisation de réservistes russes pour combattre en Ukraine. « Celui qui s'oppose courageusement à Poutine et se met ainsi en grand danger peut demander l'asile politique en Allemagne », a déclaré Nancy Faeser dans cette interview à l'édition dominicale du journal « Frankfurter Allgemeine Zeitung », tandis que le ministre de la Justice Marco Buschmann a déclaré dans un tweet que les Russes fuyant leur pays étaient « les bienvenus ».
15h22 – Viktor Orban veut une levée des sanctions de l'UE contre la Russie d'ici fin 2022
Lors d'une réunion interne du parti au pouvoir Fidesz, le dirigeant hongrois a appelé ses troupes « à faire tout leur possible pour s'assurer que l'Europe lève les sanctions au plus tard avant la fin de l'année », écrit le journal pro-gouvernement Magyar Nemzet, au moment même où Bruxelles en envisage de nouvelles.
Il dénonce la flambée des prix provoquée par les sanctions, alors que la Hongrie est touchée par une inflation galopante et craint pour l'approvisionnement énergétique cet hiver sur fond de forte dépendance aux hydrocarbures russes.
« Dans les premiers jours de l'agression, les Russes ont détruit pour 100 milliards de dollars de nos actifs », a indiqué à Berlin le conseiller économique du président ukrainien, Oleg Ustenko, lors d'une conférence organisée par le Conseil allemand des affaires internationales. « Ce montant est désormais bien plus élevé que cela. Nous parlons de coûts directs et indirects que nous avons déjà subis en Ukraine de près de 1.000 milliards de dollars », a-t-il estimé, soit l'équivalent d'environ « cinq PIB annuels ».
Pour l'année en cours, les autorités ukrainiennes « s'attendent à une baisse importante de notre PIB », estimée « entre 35 et 40 %, soit la plus forte baisse de notre PIB depuis 1991 », a également déploré Oleg Ustenko.
13h53 – Crise énergétique : une facture à 450 milliards d'euros pour l'Union européenne
Chaque semaine ou presque donne lieu à de nouvelles annonces sonnantes et trébuchantes en Europe pour soutenir les ménages et les entreprises face à la flambée des prix de l'énergie. . Les Vingt-Sept ont collectivement consacré 314 milliards d'euros pour limiter la hausse du prix de l'électricité, réduire les taxes sur l'énergie ou accorder des subventions aux contribuables, selon une étude mise à jour par l'institut bruxellois Bruegel qui analyse la période allant de septembre 2021 à septembre 2022.
En ajoutant les dépenses liées aux nationalisations, aux renflouements ou à l'octroi de prêts aux services publics d'énergie en difficulté, alors les coûts atteignent près de 450 milliards d'euros.
12h17 – CHRONIQUE – « Il faut faire la paix maintenant »
« Depuis plus de six mois, nous sommes devenus des kibitzers, ces observateurs, selon l'expression yiddish reprise par Arthur Koestler, qui suivaient les pions sur l'échiquier, essayant de comprendre la stratégie des joueurs. A force, nous oublions presque qu'il ne s'agit pas d'un jeu, mais d'une vraie guerre avec de vraies victimes ».
« Il faut faire la paix maintenant »
L'écrivain Marek Halter souhaite organiser une Caravane interreligieuse pour la paix qui irait de Moscou à Kiev, via Istanbul et Varsovie. Il décrit ce que lui inspire le conflit en Ukraine, et remarque que, dans ce conflit, personne ne semble réclamer la paix.
11h00 – Les passages frontaliers via la Finlande « s'intensifient » depuis les annonces de Poutine
« Le nombre de passages frontaliers a clairement augmenté », a déclaré à Reuters Matti Pitkaniitty, responsable des affaires internationales pour les gardes-frontières finlandais, ajoutant que la situation était sous contrôle.
Selon un premier comptage des gardes-frontières finlandais, 4.824 Russes seraient arrivés en Finlande par la frontière orientale, contre 3.133 une semaine auparavant. Le nombre de personnes ayant franchi la frontière mercredi était toutefois inférieur à celui observé le week-end, selon Matti Pitkaniitty.
La pays frontalier suit de près la situation en Russie après que le président Vladimir Poutine a décrété hier une mobilisation militaire partielle.
La communauté internationale doit renouveler ses efforts pour amener la Russie à la table des négociations avec l'Ukraine, alors que le conflit est à un « point d'inflexion », a estimé Emmanuel Macron dans une interview exclusive à BFMTV ce jeudi.
« Nous devons aujourd'hui tout faire pour que, au moment qui sera choisi par les parties prenantes, et quand les Ukrainiens seront en situation de le faire, on puisse revenir autour de la table des négociations », a déclaré le président de la République.
Dans un contexte d'escalade, après le rappel des réservistes par Vladimir Poutine et sa menace d'employer tous les moyens à disposition de la Russie, première puissance nucléaire mondiale, le chef de l'Etat a dit vouloir « tenir la ligne » : « Nous voulons que l'Ukraine puisse résister, que l'Ukraine puisse restaurer sa souveraineté, que l'Ukraine et la Russie se remettent autour de la table des négociations et qu'on ait une paix négociée. »
« La Russie est très clairement sous pression et nous devons collectivement nous mettre en situation de restaurer un dialogue utile pour produire de la paix », a ajouté le président français, réaffirmant sa volonté, déjà exprimée à la tribune de l'Onu mardi, de convaincre de nouveaux pays d'accroître cette pression. « On est dans un moment de la guerre, on n'est pas dans l'impasse », a-t-il insisté.
10h18 – Le Kazakhstan, l'Ouzbékistan et le Kirghizistan interdissent à leurs citoyens de combattre en Ukraine.
Selon l'agence de presse turque Anadolu, la responsabilité pénale pour cela est de 5 à 10 ans d'emprisonnement. La confiscation des biens est également possible.
8h45 – La France préside une réunion du Conseil de sécurité consacrée à « la lutte contre l'impunité en Ukraine »
Le Conseil de sécurité de l'ONU organise ce jeudi une réunion consacrée à « la lutte contre l'impunité des crimes commis en Ukraine ». Cette réunion sera présidée par la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna. « Les auteurs des atrocités commises en Ukraine devront répondre de leurs actes devant la justice », a souligné la ministre.
#UNGA | "Je présiderai jeudi (22/09), une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la lutte contre l'impunité en Ukraine (…) Les auteurs des atrocités commises en #Ukraine devront répondre de leurs actes devant la justice." @MinColonna @franceonu #UNGA77 – 19/09/22 pic.twitter.com/jP2mx4ij7q
#UNGA | "Je présiderai jeudi (22/09), une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la lutte contre l'impunité en Ukraine (…) Les auteurs des atrocités commises en #Ukraine devront répondre de leurs actes devant la justice." @MinColonna @franceonu #UNGA77 – 19/09/22 pic.twitter.com/jP2mx4ij7q
8h28 – Lavrov réaffirme que les sanctions occidentales sont inefficaces
L'Occident n'a pas réussi à ébranler l'économie russe par des sanctions, et les restrictions introduites ont causé des dommages à la population des pays occidentaux, a déclaré le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, dans une interview accordée au magazine « Newsweek » .
« L'Occident a imposé des mesures restrictives unilatérales sous prétexte de paralyser la Russie. Cependant, elles n'ont pas réussi à briser l'économie russe. En outre, les sanctions se sont révélées être une arme à double tranchant : on observe une hausse des prix et une baisse des revenus dans de nombreux pays européens, ainsi que des pénuries d'énergie et des menaces de bouleversements sociaux », a-t-il souligné.
8h19 – FOCUS – L'ONU appelle à la coopération internationale contre l'insécurité alimentaire
Les Etats-Unis, l'Union européenne, l'Union africaine et l'Espagne ont coprésidé mardi un sommet consacré à la sécurité alimentaire. Mercredi, Emmanuel Macron a participé à une réunion de travail sur le sujet avec plusieurs organisations internationales (FMI, Union africaine, programme alimentaire mondial…), afin de bâtir un mécanisme viable d'accès aux engrais pour les agriculteurs africains.
ONU : l'inquiétude monte pour la sécurité alimentaire mondiale
8h16 – La DJ ukrainienne Xenia, invitée d'honneur de la Techno Parade de Paris
Après deux ans d'absence pour crise sanitaire, la Techno Parade, vitrine festive et revendicative des musiques électroniques, fait son retour samedi à Paris avec la DJ ukrainienne Xenia en invitée d'honneur.
💛 IL EST LÀ 💛
Voici le parcours notre 24ème édition : 6,450 km de traversée dans les rues de Paris. Rendez-vous dès midi place Denfert Rochereau 🫶 pic.twitter.com/mY4rlhMNJv
8h00 – VIDEO – Les Russes manifestent contre la mobilisation partielle
Des manifestations improvisées contre la mobilisation partielle annoncée par Vladimir Poutine se sont déroulées mercredi dans au moins 38 villes russes, selon une ONG. Il s'agit des plus importantes protestations en Russie depuis celles ayant suivi l'annonce de l'offensive de Moscou en Ukraine fin février.
7h53 – Les chemins de fer ukrainiens « continuent à travailler » malgré les bombes
Les chemins de fer ukrainiens n'ont « jamais cessé de fonctionner plus de deux heures » en dépit de la guerre qui ravage le pays : c'est l'une des fiertés confiées par le directeur général de la compagnie publique Ukrzaliznytsia (UZ), Oleksandre Kamychine, en déplacement exceptionnel à Berlin. « Cela fait 210 jours que nous sommes en guerre. Et peu importent les bombardements russes, nous continuons à travailler », a assuré dans un entretien à l'AFP Oleksandre Kamychine, venu représenter son entreprise et son pays au salon international du ferroviaire, InnoTrans, qui se tient cette semaine.
Depuis l'invasion russe, Ukrzaliznytsia, la plus grande entreprise publique du pays avec 231.000 personnes, a « perdu 244 cheminots et 425 ont été blessés ».
7h43 – L'invasion de l'Ukraine par la Russie « est en train d'échouer », déclare Justin Trudeau
L'ordre de mobilisation militaire de Vladimir Poutine et ses menaces d'utiliser des armes nucléaires montrent que l'invasion de l'Ukraine échoue, a déclaré mercredi le Premier ministre canadien Justin Trudeau, lors de l'Assemblée générale des Nations unies. « Le comportement de Poutine ne fait que démontrer que son invasion est en train d'échouer », a-t-il déclaré.
« Le Canada condamne l'escalade irresponsable de la guerre par Poutine, sa mobilisation militaire partielle, ses menaces nucléaires, ainsi que les référendums précipités de la Russie pour tenter d'annexer des parties de l'Ukraine sont inacceptables », a déclaré Justin Trudeau aux journalistes à New York.
Justin Trudeau à l'ONU, mercredi 21 septembre.Sean Kilpatrick/AP/SIPA
7h30 – Kiev dénonce de nouvelles attaques contre Zaporijjia
Le gouverneur de l'oblast de Zaporijjia, Oleksandr Starukh, a affirmé sur Telegram ce jeudi que les forces russes avaient de nouveau frappé cette ville où se trouve la plus grande centrale nucléaire d'Europe. Ce dernier n'a pas donné d'autres détails sur l'attaque et a déclaré que le nombre de victimes et les dégâts étaient encore en cours d'évaluation, indique le « Kyiv Independent ».
Ukraine : à Zaporijjia, le spectre d'un nouveau Tchernobyl resurgit
7h23 – L'Ukraine saisit des dizaines de chars russes abandonnés par les forces en fuite
Selon Bloomberg, l'armée ukrainienne a saisi des dizaines de chars laissés par les troupes russes en fuite dans l'est, ajoutant ainsi des armes cruciales à son arsenal. Jusqu'à présent, l'Ukraine a reçu d'un petit nombre d'alliés, dont la Pologne, des chars de l'ère soviétique et avait demandé des arsenaux plus modernes. Des pays comme les Etats-Unis et l'Allemagne ont jusqu'à présent refusé ces demandes. Dans le cadre d'un accord d'échange annoncé cette semaine, la Slovénie enverra 28 chars M-55S à l'Ukraine et recevra en échange 40 véhicules de transport militaire d'Allemagne.
7h15 – DECRYPTAGE – La crainte de la riposte nucléaire
Dans son discours de mercredi, Vladimir Poutine a dramatiquement abaissé le « seuil » à partir duquel les armes nucléaires pourraient être utilisées. « Ce n'est pas du bluff », a-t-il précisé. Il ouvre ainsi une boîte de Pandore qui permettrait désormais à son pays, ou toute autre puissance nucléaire, d'envahir un territoire, de l'annexer après un simulacre de référendum et menacer ensuite d'apocalypse le pays ainsi amputé qui essayerait de se défendre.
Le Kremlin abaisse dramatiquement le « seuil » censé justifier une riposte nucléaire
7h10 – La « mobilisation partielle » annoncée par Poutine ne résoudra pas les problèmes de la Russie sur le terrain, dit l'ISW
L'annonce par le président russe Vladimir Poutine d'une mobilisation partielle « reflète les nombreux problèmes auxquels la Russie est confrontée dans son invasion chancelante de l'Ukraine et que Moscou ne sera probablement pas en mesure de résoudre dans les prochains mois », estime l'Institut américain pour l'étude de la guerre dans sa dernière note.
Russian President Vladimir #Putin's announcement of "partial mobilization" reflected many problems Russia faces in its faltering invasion of #Ukraine that #Moscow is unlikely to be able to resolve in the coming months.https://t.co/etfE4Kiz8T pic.twitter.com/Vvblyck6FF
05h25 – Les membres du G7 réaffirment leur unité sur la question du soutien à l'Ukraine
Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont réaffirmé qu'ils coopéreraient pour poursuivre le soutien à l'Ukraine, a déclaré le ministre japonais des Affaires étrangères, Yoshimasa Hayashi. Ils travailleront ensemble « pour apporter leur soutien à l'Ukraine et oeuvrer à la sécurité alimentaire et énergétique », a-t-il déclaré.
Le Haut représentant de l'UE pour la politique étrangère, Josep Borrell, a affirmé que les 27 examinaient de nouvelles sanctions contre la Russie après « l'escalade » annoncée par Moscou . Cette déclaration intervient à l'issue d'une réunion extraordinaire informelle des ministres des Affaires étrangères de l'UE à New York, au cours de laquelle ils ont adopté une déclaration condamnant « avec force la dernière escalade de la Russie ». « Nous allons continuer à augmenter notre aide militaire et étudier de nouvelles mesures restrictives » contre la Russie, a-t-il affirmé.
03h20 – Londres promet son aide militaire à l'Ukraine jusqu'à la victoire
« A ce moment critique du conflit, je promets que nous maintiendrons ou augmenterons notre soutien militaire à l'Ukraine aussi longtemps qu'il le faudra. […] Nous ne serons tranquilles que lorsque l'Ukraine aura triomphé », a déclaré la Première ministre britannique, Liz Truss, à la tribune des Nations unies. Selon elle, en annonçant une mobilisation des réservistes, Vladimir Poutine tente « de justifier son échec catastrophique » en Ukraine.
01h46 – Plusieurs pays dénoncent la « militarisation » par la Russie de la centrale de Zaporijjia
Dans une déclaration conjointe adoptée à l'issue d'une réunion à New York, les ministres des Affaires étrangères d'Allemagne, du Canada, de France, d'Italie, du Royaume-Uni et d'Ukraine, ainsi que les représentants de la Corée du Sud, des Etats-Unis et de la Suisse, ont souligné « avec force que la saisie et la militarisation par la Russie de la centrale nucléaire de Zaporijjia sont la cause fondamentale des menaces actuelles sur les plans de la sûreté et de la sécurité nucléaires ».
La situation à la centrale, la plus grande d'Europe, « se dégrade encore », a averti, de son côté, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi. On « ne peut pas se permettre le luxe d'attendre que quelque chose de catastrophique se produise », a-t-il ajouté.
La sûreté et la sécurité de la centrale nucléaire civile de #Zaporijjia sont menacées par son occupation illégale par les forces russes. Aujourd'hui nous avons été nombreux à soutenir l'action de l'AIEA en vue de l'objectif la démilitarisation de la zone. Déclaration conjointe ⤵️ https://t.co/xz1Rwu1wMy
01h00 – La Corée du Nord dément exporter des armes vers la Russie
La Corée du Nord a nié des accusations en provenance des Etats-Unis. Washington affirme que Moscou se tourne vers Pyongyang pour reconstituer ses stocks épuisés par l'invasion de l'Ukraine.
« Nous n'avons jamais exporté d'armes ou de munitions vers la Russie auparavant et nous n'envisageons pas d'en exporter », a déclaré un responsable du Bureau général de l'Equipement du ministère de la Défense dans un communiqué publié par l'Agence centrale de presse coréenne (KCNA). « Nous avertissons les Etats-Unis de cesser de faire des remarques imprudentes », poursuit le communiqué.
00h46 – L'Ukraine annonce l'échange de 215 prisonniers militaires dont des chefs de la défense d'Azovstal
« Nous avons réussi à libérer 215 personnes », a déclaré à la télévision le chef de l'administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak. Parmi elles, se trouvent 188 « héros » ayant défendu l'aciérie Azovstal à Marioupol, située dans la ville de Marioupol et devenue symbole de la résistance à l'invasion russe.
Il s'agit du plus vaste échange de prisonniers depuis le début de la guerre. La Russie a récupéré 55 prisonniers dont l'ex-député Viktor Medvedtchouk, un proche de Vladimir Poutine, accusé de haute trahison en Ukraine.
00h05 – Zelensky exige un « juste châtiment » contre la Russie
Le président ukrainien a dénoncé avec force, devant l'ONU, l'invasion de son pays par les troupes russes. « Un crime a été commis contre l'Ukraine et nous exigeons un juste châtiment » contre la Russie, a lancé Volodymyr Zelensky. Dans son discours, retransmis par message vidéo à l'Assemblée générale de l'ONU, il a également appelé à la mise en place d'un tribunal spécial, à la création d'un fonds de compensation pour l'Ukraine. Il a également estimé que la Russie devait être privée de son droit de veto au Conseil de sécurité de l'ONU.
> Poutine mobilise les réservistes
Le président russe Vladimir Poutine a annoncé mercredi avoir signé un décret de mobilisation partielle afin de pouvoir remplir les objectifs de son « opération militaire spéciale » en Ukraine. Il a par ailleurs laissé planer, une nouvelle fois, la menace d'un recours à l'arme nucléaire.
Poutine se prépare à une escalade majeure avec l'Ouest
> L'Occident condamne fermement la surenchère de Moscou
Les Occidentaux ont condamné les annonces de Vladimir Poutine. Ils dénoncent des « menaces irresponsables » et un « choix contraire au sens de l'Histoire ». La Chine appelle à un cessez-le-feu.
Joe Biden dénonce les menaces « irresponsables » de la Russie
> Des banques turques réagissent aux annonces de Vladimir Poutine
Deux des plus grandes banques du pays ont suspendu leur utilisation du réseau de cartes bancaires russe MIR, à la suite d'une mise en garde de Washington. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, s'était félicité en août de cette ouverture favorisant la venue des touristes russes.
Des banques turques cessent d'utiliser les cartes bancaires russes MIR
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