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Grève du 18 octobre : quels secteurs vont se mobiliser ? – Marianne

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Mardi noir en prévision en France. Le 18 octobre, de nombreux secteurs d’activité sont appelés à faire grève, par la CGT, FO, la FSU et les syndicats de la jeunesse. Si la revendication principale est une hausse des salaires pour faire face à l’inflation, les salariés de toutes branches professionnelles souhaitent aussi protester contre les récentes réquisitions du personnel dans les raffineries, en grève depuis une quinzaine de jours. Mais quels seront les secteurs au rendez-vous de cette journée de mobilisation ?
Une surprise pourrait d’abord venir des ports et des docks. En effet, si les raffineries sont peu à peu remises en marche après la réquisition de personnel, encore faut-il qu’elles soient approvisionnées en pétrole par les trois ports que sont Le Havre, Saint-Nazaire et Marseille. Or, la CGT des ports et docks a appelé à cesser le travail pendant quatre heures mardi. À Marseille, par exemple, les salariés arrêteront de travailler de 9 h à 13 h, ce qui pourrait avoir un impact sur le transport maritime.
Par ailleurs, comme pour le secteur pétrolier, depuis plusieurs semaines, des mouvements sociaux ont été observés dans les centrales de Tricastin (Drôme), Cruas (Ardèche), Bugey (Ain) et Cattenom (Moselle) et surtout dans celle de Gravelines dans le Nord. Celle-ci reste la plus importante de France et même d’Europe de l’Ouest. Au total, huit réacteurs sont concernés par des ralentissements sur les opérations de maintenance. Invités à poursuivre leur mobilisation par la Fédération nationale des mines et de l’énergie (FNME-CGT), les employés, qui réclament une hausse des salaires bruts de 5 %, répondront présents lors de la journée du 18 octobre. Pour l’instant, ils n’ont obtenu qu’une augmentation de 3,6 %, à l’issue des négociations de la branche professionnelle des industries électriques et gazières qui se sont terminées en fin de semaine.
Les employés de la RATP et de la SNCF sont aussi attendus ce mardi, à l’appel de la CGT Cheminots, le premier syndicat représentatif à la SNCF. « Nous demandons aux syndicats d’organiser des assemblées générales de site le 18 et nous ne nous interdisons aucun scénario pour la conduite de l’action », a déclaré, jeudi 13 octobre, le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Laurent Brun. Les lignes de RER et Transiliens B, C, H et K pourraient quant à elles entrer en grève à partir du lundi 17 octobre, comme le voudrait le syndicat Sud-Rail Paris Nord. En juillet, les cheminots avaient obtenu une hausse de 3,7 % pour les petits salaires et 2,2 % après une journée de grève. Une augmentation « pas à la hauteur », avait jugé la CGT sans préciser le montant souhaité.
Preuve que ces mesures de réquisitions décidées par le gouvernement ont vraiment joué un rôle de détonateur dans la grève du 18 octobre : la fédération des Transports CGT a dénoncé « une attaque frontale contre l’exercice du droit de grève », avant d’appeler, elle aussi, les routiers à rejoindre la grève générale. « Les salariés du transport routier de marchandises et, plus particulièrement, ceux qui concourent à transporter des matières dangereuses sont solidaires de la lutte en cours. » Comme pour les autres secteurs d’activité, les transporteurs de marchandises, touchés de plein fouet par l’inflation, se battent cet automne pour obtenir des meilleurs salaires pour l’année 2023. La réunion des partenaires sociaux le 6 octobre a été jugée décevante par les syndicats qui se sont vus proposer une revalorisation de seulement 3,7 %.
Si les actions coups de poing des routiers font souvent l’objet d’une couverture non négligeable, celles des lycées professionnels ont tendance à passer en dessous des radars médiatiques. Les syndicats de l’enseignement professionnel, dont le Snes, Sud, FO et la CGT, dénoncent la réforme des lycées professionnels présentée par Emmanuel Macron le 13 septembre. Le projet vise notamment à augmenter de 50 % les temps de stage, ce qui reviendra à rogner considérablement les heures de cours. « Nos fédérations se mobilisent au quotidien pour construire une École où tous les élèves, quelles que soient leurs conditions sociales, leurs origines, leur lieu de scolarité bénéficient d’un enseignement ambitieux et émancipateur dans le cadre d’un service public de qualité », peut-on lire dans le communiqué intersyndical du 12 octobre. La grève du 18 octobre pourrait constituer pour ce secteur un tremplin pour faire reculer le gouvernement.
D’autres syndicats, comme le SNUIPP-FSU, ont pris la parole samedi 16 octobre pour, à leur tour, inviter les enseignants du primaire et du secondaire à se mobilier mardi. « Dans certains endroits, ça se traduira par la grève (des enseignants », a confimé samedi sur BFMTV Ghislaine David, la co-secrétaire générale et porte-parole du SNUIPP-FSU. Selon elle, les enseignants subissent un « véritable déclassement salarial dans l’Éducation nationale » et demandent une augmentation de 300 euros net par mois. La mobilisation du corps enseignant pourrait donc largement dépasser celle des lycées professionnels.


#JeSuisCGT#JeSoutiensLaGreve
‼️ Communiqué des organisations CGT FO FSU SOLIDAIRES de la #fonctionpublique « Mobilisations et grèves le 18 octobre : Pour le droit de grève, nos salaires et nos retraites, l’égalité femmes hommes, les services publics et la Fonction publique » ✊ pic.twitter.com/GQL0DooVC6
Concernant les plus anciens (et fragiles) des citoyens, le scandale d’Orpea a permis de braquer, pour quelque temps du moins, le projecteur sur les conditions de travail extrêmement difficiles du personnel des Ehpad et les mauvais traitements que subissent certains patients. La CFDT santé a appelé tout le personnel des maisons de retraite à but lucratif mais aussi des cliniques à faire grève le 18, là aussi pour réclamer une hausse des salaires. Le syndicat souhaite donner aux employés « l’occasion d’exprimer leur indignation » contre une convention collective « figée depuis 20 ans », dont les grilles de salaires affichent « 58 coefficients sous le Smic », alors que « les groupes qui les emploient engrangent des bénéfices colossaux ».
Autre secteur qui pourrait encore rejoindre ce large mouvement : les professionnels du commerce et de la distribution. Au total, 80 branches professionnelles sont concernées parmi lesquelles la restauration (qui a beaucoup pâti financièrement du Covid), l’hôtellerie, mais aussi les agents de sécurité, les caissières et les professionnels de la petite enfance. La fédération CGT du commerce et des services a ainsi rejoint l’appel à la grève en vue d’obtenir de « vraies revalorisations salariales ».
À LIRE AUSSI : “Ah, ces salauds d’ouvriers raffineurs qui osent faire grève alors qu’ils roulent sur l’or noir !”
Côté industrie, la CGT-Mettallurgie appelle aussi à la grève, en demandant une augmentation du SMIC et une revalorisation salariale pour tous les employés. Il est fort possible que les salariés de Safran, un grand groupe français spécialisé dans l’aéronautique et la défense, participent au mouvement du 18 octobre puisqu’ils ont déjà entamé une grève mercredi 12 octobre sur le site de Gonfreville-l’Orcher, en Normandie.
Reste le monde de la culture et du divertissement, également susceptibles de participer à la grève. Les salariés du théâtre de l’Odéon, notamment, sont en grève depuis dix jours sans être parvenus à un accord salarial avec la direction. En effet, la CGT et FO n’ont pas réussi à obtenir la revalorisation des salaires de 7 % qu’ils demandent pour les 120 salariés du théâtre.

Dans un communiqué du 14 octobre publié sur Facebook, l’intersyndicale CGT-UNSA-CFDT appelle de son côté les salariés de Disney Land Paris à se joindre à « la mobilisation générale ». En cause : la volonté de la direction d’imposer de nouveaux horaires flexibles aux Team Leaders (le grade en dessous de manager), qui constitueraient « d’importants reculs sociaux ».
L’Union fédérale des syndicats de l’État CGT a décidé de rejoindre le mouvement du 18 octobre « pour le droit de grève, nos salaires* et nos retraites, l’égalité femmes hommes, les services publics et la Fonction publique ». Le syndicat demande une augmentation immédiate de 10 % du point d’indice des fonctionnaires. Des préavis de grève ont donc été déposés pour la Fonction Publique d’État, la Fonction Publique Hospitalière et enfin la Fonction Publique Territoriale.
Par Ella Micheletti
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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne

source

http://fragua.org/otdr-pour-detecter-un-point-de-blocage-dans-un-cable-a-fibre-optique/

https://netsolution.fr/detection-dun-point-de-blocage-dans-un-cable-a-fibre-optique/

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