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ATHENES: Ni métro, ni bus, tramway ou trolley à Athènes: la capitale de la Grèce était privée mercredi de la plupart de ses transports en commun en raison d’une grève de 24 heures pour protester contre la dérégulation du secteur, selon le syndicat organisateur.
La grève n’a pas touché en revanche les trains interurbains reliant l’aéroport international au centre-ville.
Mais, conséquence de ce mouvement social, à l’heure de pointe du matin, des embouteillages ont paralysé en partie les grandes avenues d’une capitale de quatre millions d’habitants connue pour son intense trafic automobile.
Rappelant “le droit de grève” qui prévaut en Grèce, le porte-parole du gouvernement Giannis Oikonomou a toutefois jugé qu’il y avait “aussi un minimum à respecter comme le fait que les gens puissent aller travailler ou répondre à certains besoins urgents”, dans un entretien à la radio pro-gouvernementale privée Skaï.
De son côté, le Centre des travailleurs d’Athènes (EKA), syndicat des salariés du privé et des organismes publics qui a appelé à la grève, a dénoncé une réforme en cours qui va, selon lui, déboucher “sur un marché du travail à deux vitesses”.
Le projet de loi sur une révision de “la gestion des sociétés anonymes publiques”, qui sera soumis au vote des députés mercredi, “ouvre la porte au recrutement de travailleurs temporaires dans les entreprises et organisations publiques” et à “leur privatisation”, critique l’EKA.
Les grèves dans les secteurs privé et public sont fréquentes en Grèce, les employés protestant surtout contre les bas salaires et la coût de la vie élevé.
Le renchérissement des prix de l’énergie, qui touche toute l’Europe en raison notamment de la guerre en Ukraine, fait monter la grogne sociale contre le gouvernement conservateur.
Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a annoncé une série d’aides essentiellement pour les bas revenus.
https://arab.news/mrzck
NEW YORK: La journaliste et militante irano-américaine Masih Alinejad a mis en lumière mercredi les crimes du régime de Téhéran. Elle reproche au président américain, Joe Biden, d’avoir permis au président iranien, Ebrahim Raïssi, de prendre la parole à la tribune de l’Assemblée générale des nations unies à New York, quelques jours seulement après qu’une femme de 22 ans a été battue à mort par la police à Téhéran.
Saisissant ses propres cheveux, elle décrit comment Mahsa Amini a été agressée après avoir été arrêtée par des policiers qui l’ont accusée de porter le hijab «de manière inappropriée» et d’exposer une petite mèche de cheveux. Elle est décédée vendredi des suites de blessures à la tête.
S’exprimant en marge de l’Assemblée générale de l’Organisation des nations unies (ONU), lors d’un sommet organisé à Midtown Manhattan par le groupe de défense américain baptisé «United Against Nuclear Iran», la journaliste affirme se sentir coupable du meurtre de la jeune femme. Ses paroles font écho à celles d’autres militants qui regrettent le fait qu’il n’y ait toujours pas eu de changement dans la façon dont l’Iran est gouverné, malgré leurs efforts.
Masih Alinejad, qui a engagé des poursuites judiciaires contre le gouvernement iranien devant un tribunal fédéral américain en 2019, l’accusant de harceler sa famille, a prononcé un discours lors du sommet, dans lequel elle condamne le régime pour une longue série de crimes.
Exhortant les pays occidentaux à rester «unis pour mettre fin à la terreur iranienne», elle déclare que les militants devaient «chasser les dictateurs» hors de Téhéran en donnant la parole au peuple iranien qui ne peut faire entendre sa voix et qui veut un changement de gouvernement.
Dénonçant l’administration sanguinaire de Téhéran, elle ajoute qu’il est «honteux» que les gouvernements américain et européen contribuent à soutenir le régime en poursuivant leurs efforts pour relancer l’accord de 2015 sur le nucléaire, en faisant valoir que cela n’a pas empêché les dirigeants iraniens d’utiliser leur argent pour financer les activités perturbatrices de leurs mandataires dans la région.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
https://arab.news/2gbad
NEW YORK: Près de la moitié des personnes déplacées de force dans le monde sont des enfants de moins de 18 ans, selon des données publiées par l’agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) – soit 1,5 million de personnes de plus que la population entière de l’Arabie saoudite.
C’est un vieux problème, qui reste néanmoins d’actualité.
Selon les données du HCR, le nombre de personnes de tous âges, déplacées de force à cause de persécutions, de conflits, de violences, de violations des droits de l’homme ou d’événements troublant gravement l’ordre public, s’est élevé à 89,3 millions fin 2021. Ce chiffre est passé à 100 millions depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en mars.
«La situation des personnes déplacées de force est très, très préoccupante», a prévenu Raouf Mazou, haut-commissaire adjoint aux opérations du HCR, à Arab News en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York.
«Cette année, nous avons atteint un nombre total d’environ 100 millions de personnes déplacées de force. Cela comprend les réfugiés et les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays», a-t-il ajouté.
Mais même avec les chiffres publiés en juin, le pourcentage de 42% d’enfants forcés de quitter leur foyer équivaut à environ 37 506 000 individus.
Pour mettre les choses en perspective, cela représente 15 756 000 personnes de plus que la population totale du Caire, près de cinq fois le nombre d’habitants de Riyad et près de 28 millions de personnes de plus que Londres.
En outre, le problème s’aggrave. Alors que de nombreux enfants et adultes – généralement des femmes – ont été contraints de quitter leur foyer en raison de la sécheresse, de l’insécurité alimentaire et des conflits armés, on compte également 1,5 million d’enfants nés réfugiés.
Annuellement, entre 2018 et 2021, cela équivaut à une moyenne de 350 000 à 400 000 enfants nés en tant que réfugiés chaque année. Qu’ils soient seuls ou en famille, tous sont confrontés à l’insécurité alimentaire, à la pauvreté et à des menaces pour leur sécurité.
«En revenant sur les dix dernières années, nous avons vu chaque année une augmentation de ces chiffres», a affirmé Mazou.
En retour, cela les expose à une vulnérabilité accrue et à des attaques, souvent des agressions sexuelles violentes. Les victimes vont des enfants aux adultes, les agresseurs agissent seuls ou en groupe.
Les viols collectifs deviennent de plus en plus courants au Sud-Soudan, alors que la trêve fragile se rapproche de l’échec total.
«C’est le résultat du conflit, du climat, et de plusieurs autres raisons. C’est une situation très préoccupante», a déclaré Mazou à Arab News.
Lundi, Martin Griffiths, le sous-secrétaire général des Nations unies aux affaires humanitaires et coordinateur des secours d’urgence, a indiqué au Conseil de sécurité que la faim était utilisée comme une «tactique de guerre», ce que les organisations humanitaires essayent de combattre par le biais de lignes de vie, en travaillant avec des groupes locaux qui sont les premiers, et parfois les seuls, «intervenants sur le terrain».
Il a averti que la présence de travailleurs humanitaires ne signifie pas la fin des souffrances pour les personnes déplacées.
Le Sud-Soudan est «l’un des endroits les plus dangereux pour les travailleurs humanitaires l’année dernière, avec 319 incidents violents visant le personnel et les biens humanitaires», a signalé Griffiths.
Il a affirmé que cinq travailleurs humanitaires ont été tués en 2021 – cinq autres sont morts depuis le début de cette année.
Jusqu’à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la grande majorité des réfugiés – 69% du nombre total, pour être précis – provenaient de cinq pays seulement, notamment la Syrie, le Sud-Soudan et l’Afghanistan.
En Syrie, plus de 6,9 millions de personnes ont fui leur foyer à l’intérieur du pays, et plus de 6,5 millions restent en dehors de la Syrie, dont 5,7 millions sont des réfugiés dans la région, toujours accueillis par des pays voisins. Jusqu’à l’arrivée du conflit russo-ukrainien, la Syrie comptait le plus grand nombre de personnes déplacées.
À ce jour, 14,6 millions de personnes en Syrie dépendent de l’aide, soit 1,2 million de plus que l’année dernière. Plus de 90% des Syriens vivent dans la pauvreté.
Après onze ans de conflit, les personnes déplacées par la guerre en Syrie commencent à devenir une cause oubliée.
«Il y a toujours un élément de fatigue de l’asile», a signalé Mazou. «Parce qu’après un certain temps, les gens s’attendent à ce que le problème soit résolu. Il y a donc moins d’attention portée au sujet. Et puis vous voyez une réduction du financement.»
Selon lui, les événements de 2021, tels que la guerre en Ukraine et le changement violent de régime en Afghanistan, ont écarté encore plus la Syrie des feux de la rampe.
«Chacune de ces nouvelles situations nécessite un financement supplémentaire et réduit la disponibilité des fonds pour d’autres endroits», a expliqué Mazou.
Il a ajouté que l’effet d’entraînement a été une augmentation des besoins.
«Les ressources mobilisées n’augmentent pas aussi vite que le nombre de réfugiés et l’ampleur des besoins que nous avons», a-t-il souligné.
La violence sexiste et les risques pour les enfants, tous deux en augmentation, figurent parmi les problèmes auxquels sont confrontés les réfugiés.
Vient ensuite la crise de la sécurité alimentaire, qui a battu de nouveaux records avec 13,9 millions de personnes souffrant de la faim chaque jour, une situation qui s’aggrave davantage par le conflit en Ukraine.
«Nous avons environ 11 millions de réfugiés qui dépendent de l’aide alimentaire, répartis dans 42 pays», a révélé Mazou.
«Et ce que nous constatons aujourd’hui, c’est que dans un certain nombre de pays, nous n’avons pas assez de ressources.»
Il a affirmé que la crise du coût de la vie avait aggravé le problème, ce qui signifie que la quantité de nourriture disponible diminuait à mesure que les coûts augmentaient.
La situation est si mauvaise, selon Mazou, que certains réfugiés ne reçoivent que peu ou pas d’aide alimentaire.
Mais le problème ne se limite pas à la pénurie de nourriture. L’une des premières choses que les enfants réfugiés perdent est l’accès à l’éducation.
Selon les données du HCR, près d’un enfant syrien sur deux n’est pas scolarisé et est exposé au travail des enfants, aux mariages précoces et forcés, à la traite et au recrutement par des groupes armés.
Mazou a expliqué que seulement 37% de tous les enfants réfugiés ont accès à l’enseignement secondaire, tandis que ceux qui suivent un enseignement supérieur ne représentent que 6% de ceux qui en ont besoin.
«Le problème, c’est qu’un accès réduit à l’éducation signifie que ces enfants sont moins préparés et moins prêts à faire partie du pays lorsqu’ils sont en mesure d’y retourner. On peut donc certainement parler d’une génération perdue», a-t-il précisé.
Mazou a signalé que le HCR est en discussion permanente avec les gouvernements pour s’assurer que les enfants réfugiés sont inclus dans les systèmes éducatifs existants.
Selon le rapport Data Finder du HCR, la grande majorité des personnes déplacées de force de leur foyer et de leur pays sont accueillies par des pays à revenu faible ou intermédiaire, et non par des pays occidentaux plus riches.
«Les pays à revenu faible et intermédiaire accueillent 83% des réfugiés dans le monde et des Vénézuéliens déplacés à l’étranger», a indiqué le rapport, qui a ajouté: «Les pays les moins développés offrent l’asile à 27% du total.»
De nombreux réfugiés syriens qui ont quitté le pays pendant la guerre se retrouvent aujourd’hui en Turquie, au Liban, en Jordanie, en Irak et en Égypte.
Il est bien connu que le Liban, un pays de la taille du comté britannique de Cornouailles et comptant quatre millions d’habitants, accueille environ deux millions de réfugiés connus.
Le Liban traverse une crise financière qui lui est propre et les banques refusent aux citoyens l’accès à leurs propres économies.
Il est clair que la crise du coût de la vie a considérablement affecté le financement des réfugiés au cours des trois dernières années, la pandémie et la prise de contrôle de l’Afghanistan par les Talibans ayant contraint des millions de personnes à fuir.
Dans son rapport d’impact sur les donateurs de 2021, le HCR a estimé que «2021 a été une autre année difficile.»
«La crise économique, les conflits, le changement climatique et la pandémie actuelle de la Covid-19 ont exigé que nous nous adaptions à de nouveaux défis chaque jour.»
«Mais les épreuves et les tribulations de 2021 ont particulièrement touché certaines des personnes les plus vulnérables du monde, à savoir les plus de 84 millions de personnes contraintes de fuir leur foyer pour échapper à la guerre, aux persécutions et à d’autres situations mettant leur vie en danger».
En janvier 2022, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (Unrwa) a annoncé qu’il demandait à la communauté internationale 1,63 milliard d’euros cette année.
L’Unrwa a été créé par l’Assemblée générale en 1949, avec pour mandat de fournir assistance et protection aux 5,7 millions de réfugiés palestiniens enregistrés auprès de l’agence dans ses cinq domaines d’opération.
La mission de l’Unrwa est d’«aider les réfugiés palestiniens en Jordanie, au Liban, en Syrie, en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est et dans la bande de Gaza, à atteindre leur plein potentiel de développement humain, en attendant une solution juste et durable à leur situation. Les services de l’Unrwa englobent l’éducation, les soins de santé, les secours et les services sociaux, l’amélioration de l’infrastructure dans les camps, la protection et la microfinance».
En janvier, Philippe Lazzarini, commissaire général de l’Unrwa, a déclaré que la communauté internationale reconnaissait le «rôle salvateur de l’Unrwa» et sa contribution à la stabilité au Moyen-Orient.
«En 2022, cette reconnaissance doit être soutenue par un niveau de financement adéquat afin de faire face à ce moment critique pour les réfugiés palestiniens», a-t-il jugé.
«Les déficits budgétaires chroniques de l’agence menacent les moyens de subsistance et le bien-être des réfugiés palestiniens que l’Unrwa sert et constituent une menace sérieuse pour la capacité de l’agence à maintenir ses services.»
Au début du mois de septembre, Lazzarini a conclu une visite officielle au Caire au cours de laquelle il a rencontré Ahmed Aboul Gheit, le secrétaire général de la Ligue arabe, et Sameh Choukry, le ministre égyptien des Affaires étrangères.
Félicitant l’Égypte et la Ligue arabe pour leur soutien politique, il a appelé à la poursuite de la solidarité arabe avec les réfugiés palestiniens, en particulier par leur soutien financier à l’Unrwa.
«Toutefois, l’agence requiert de ressources adéquates afin de mettre en œuvre le mandat que cette région, et la plupart du monde, lui confie», a indiqué Lazzarini. «Le soutien politique – sans ressources financières correspondantes – ne couvrira pas le coût de 700 écoles, de 140 centres de santé, de l’aide alimentaire et de l’aide en espèces pour plus de deux millions de réfugiés palestiniens pauvres et touchés par le conflit.»
Cela en va de même pour le HCR, a indiqué Mazou, qui a expliqué que si la pandémie a entraîné une augmentation des dons du secteur privé et des particuliers – probablement motivés par leurs propres difficultés – les besoins continuent de croître.
«Il y a des situations – au Yémen par exemple, où vous avez 5 millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays, en plus d’environ 100 000 réfugiés dans une situation où il y a un conflit depuis un certain temps», a déclaré Mazou à Arab News.
«Il est clair qu’un soutien financier, ainsi qu’un soutien pour traiter les causes profondes du conflit ayant comme impact et comme conséquence le déplacement, est nécessaire. Il est donc certain que davantage de ressources financières sont nécessaires.»
Mazou a fait l’éloge des États membres du CCG pour leurs contributions à la cause des réfugiés, mais a ajouté: «On ne peut jamais être satisfait du niveau des contributions que nous recevons pour le moment.»
Soulignant que le budget global du HCR est d’environ 10,19 milliards d’euros, Mazou a affirmé: «Nous recevons normalement la moitié de ce montant sous forme de contribution, ce qui fait que nous avons déjà un écart au niveau mondial.»
S’adressant aux pays du CCG, il a insisté: «Qu’il s’agisse des Émirats arabes unis, de l’Arabie saoudite ou du Qatar, ils ont apporté leur contribution. Mais bien sûr, ils doivent contribuer davantage.»
Il ne s’agit pas d’être ingrat, a expliqué Mazou. «C’est ce que nous demandons à tous nos donateurs, nous apprécions ce qu’ils font, mais nous demandons plus.»
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
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KIEV: L’Ukraine et la Russie ont procédé à un échange de prisonniers militaires, le plus important depuis le début de l’offensive fin février, une annonce qui intervient après la mobilisation par Vladimir Poutine de centaines de milliers de réservistes pour relancer son offensive en Ukraine.
“Nous avons réussi à libérer 215 personnes”, a déclaré mercredi soir à la télévision le chef de l’administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak.
Kiev a notamment récupéré 188 “héros” ayant défendu l’aciérie Azovstal à Marioupol, symbole de la résistance à l’invasion russe, et cette ville du sud – dont 108 membres du régiment Azov. Cinq commandants militaires, dont des chefs de la défense d’Azovstal, ont été transférés en Turquie, a souligné le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Ils resteront dans ce pays “en sécurité absolue et dans des conditions confortables” jusqu'”à la fin de la guerre” aux termes d’un accord avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, selon le chef de l’Etat ukrainien.
La Russie a récupéré 55 prisonniers dont l’ex-député Viktor Medvedtchouk, un proche du président russe Vladimir Poutine, accusé de haute trahison en Ukraine, a précisé M. Zelensky dans son adresse quotidienne.
Dix prisonniers de guerre –y compris cinq Britanniques et deux Américains–, dont le transfert de Russie en Arabie saoudite plus tôt dans la journée dans le cadre d’un échange entre Moscou et l’Ukraine avait été annoncé par la diplomatie saoudienne, font partie de cet échange, a-t-il relevé.
Cette annonce intervient quelques heures après l’ordre de mobilisation partielle de réservistes donnée par Vladimir Poutine, qui a provoqué des manifestations improvisées dans au moins 38 villes de Russie et l’arrestation d’au moins 1 332 personnes. Il s’agit des plus importantes protestations en Russie depuis celles ayant suivi l’annonce de l’offensive russe en Ukraine.
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