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Francisation des immigrants | Québec loin de ses objectifs – La Presse

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PHOTO PATRICE LAROCHE, ARCHIVES LE SOLEIL
Une classe de francisation à Québec, en mars dernier
Ébranlé par un rapport de la vérificatrice générale, en 2017, le Québec a mis les bouchées doubles pour mieux franciser les immigrants : budgets additionnels, refonte des programmes, hausse de la clientèle admissible. Mais cinq ans plus tard, malgré un bilan amélioré, seulement 43,5 % des immigrants qui ne parlent pas français sont inscrits à des cours de francisation.
Grâce à une hausse importante de ses budgets, le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) a réussi à augmenter de 40 % sur cinq ans le nombre d’immigrants qui suivent des cours de français.
De 26 520, en 2015-2016, le nombre d’élèves est passé à 37 317, un record, en 2021-2022.
Cependant, cette croissance ne permet pas au Québec d’atteindre ses cibles de participation. Cette cible était de 50 % pour 2019-2020, de 55 % pour 2020-2021, et de 60 % pour 2021-2022.
La proportion d’immigrants non francophones participant aux services de francisation fait plutôt du surplace. Elle « se situe entre 45 % et 50 % », précise la porte-parole du Ministère, Arianne Méthot. Et pour l’année 2021-2022, elle n’est que de 43,5 %, selon les données du plus récent rapport annuel de gestion du MIFI.
S’il y a plus d’élèves et plus de classes, mais que le pourcentage de participation ne bouge pas, c’est en bonne partie parce que le nombre de personnes admissibles à ces cours est lui aussi en forte augmentation. Non seulement le nombre d’immigrants augmente, mais en plus, les critères d’admissibilité à ces cours se sont élargis à d’autres catégories de personnes.
Le gouvernement de la CAQ a investi de façon importante dans la francisation. Les budgets du MIFI qui lui sont consacrés ont pratiquement doublé, passant de 94,2 millions, en 2018-2019, à 186,6 millions, en 2022-2023.
Comment alors expliquer qu’avec une augmentation des dépenses de 98 %, le nombre de participants aux cours n’ait augmenté que de 40 % ? Il y a plusieurs facteurs, selon les spécialistes interrogés par La Presse. Mais les deux principaux sont la faiblesse des compensations financières accordées aux élèves et la lourdeur du système.
« L’offre de francisation est quand même intéressante », constate Stéphanie Arsenault, professeure en sciences sociales à l’Université Laval, qui étudie l’apprentissage du français chez les immigrants temporaires.
PHOTO FOURNIE PAR STÉPHANIE ARSENAULT
Stéphanie Arsenault, professeure en sciences sociales à l’Université Laval
Selon elle, « le problème est plus dans l’accessibilité que dans l’admissibilité ». L’aide financière incitative a été bonifiée au cours des dernières années, mais est encore insuffisante, juge Mme Arsenault.
Un immigrant qui suit des cours de français à temps complet touche actuellement 205 $ par semaine. À temps partiel, l’allocation est de 26 $ par jour de formation. À cela s’ajoutent des sommes pour le transport et les frais de garde.
La somme de « 205 $ par semaine, c’est mieux que rien, mais ce n’est pas assez pour une personne, même seule, encore moins un couple ou un parent qui a des enfants, pour suivre des cours de francisation à long terme de manière décente », explique la chercheuse.
Andres Fontecilla, député à l’Assemblée nationale du Québec sous la bannière de Québec solidaire (QS) dans la circonscription de Laurier-Dorion, partage cet avis.
« Oui, il y a eu du rattrapage dans le dernier mandat de la CAQ, mais c’est nettement insuffisant », estime-t-il.
PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE
Andres Fontecilla, député de Québec solidaire dans Laurier-Dorion
Il nous manque des incitatifs financiers pour que les nouveaux arrivants suivent des cours de français. [La somme de] 205 $ par semaine, ça revient à un taux horaire de 5,85 $. C’est sûr qu’à la première occasion, les personnes vont abandonner pour aller travailler. Ce sont des adultes, ils ont des familles, des enfants, ils doivent subvenir à leurs besoins.
Andres Fontecilla, député de Québec solidaire
Les immigrants sont d’ailleurs plus nombreux à suivre des cours à temps partiel. En 2021-2022, 22 644 élèves étaient à temps partiel, alors qu’on n’en comptait que 13 460 à temps complet.
« Le temps partiel, c’est aussi très exigeant, note Stéphanie Arsenault. Les gens s’épuisent beaucoup. Ils travaillent 40 heures. S’ils ont un permis de résidence temporaire, ils sont dans l’obligation de travailler ou d’étudier à temps plein. De rajouter par-dessus ça la francisation, c’est extrêmement épuisant. »
Il y a donc une espèce d’impasse dans la structure même des cours. La rémunération est insuffisante pour inciter des gens à suivre des cours à plein temps. Mais les cours à temps partiel représentent un fardeau important quand ceux-ci doivent s’ajouter à une semaine de travail et aux obligations familiales. Cela suggère qu’il faudra trouver d’autres solutions pour attirer une plus grande clientèle, soit par une bonification du soutien financier, soit par des formules de conciliation entre le travail et la formation.
Pour Stephan Reichhold, qui dirige la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes (TCRI), « le plus gros problème, c’est la lourdeur du système qui est géré par trois ministères en parallèle, le MIFI, le ministère de l’Éducation et le ministère de l’Emploi ».
Des cours sont offerts dans des centres d’éducation aux adultes, d’autres sont donnés par des entreprises, et d’autres encore par le MIFI, en partenariat avec des organismes communautaires, des centres de services scolaires, des cégeps et des universités.
PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, 
ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE
Stephan Reichhold, dirigeant de la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes
Pour l’immigrant qui se cherche un cours de français, c’est la course à obstacles pour trouver la porte d’entrée.
Stephan Reichhold, dirigeant de la TCRI
Ajoutons que ces démarches sont d’autant plus difficiles que ces personnes, par définition, maîtrisent mal le français et en sont souvent au stade où elles doivent apprendre à fonctionner dans leur pays d’accueil.
Ces obstacles pourront être atténués par une initiative importante, qui constitue une révolution administrative, avec la création par Québec d’un nouvel organisme appelé Francisation Québec : un guichet d’accès unique aux différents services d’apprentissage du français.
Cette nouvelle structure sera mise en place le 1er juin 2023. On peut parler de révolution parce que c’est le MIFI qui devra rapatrier et coordonner les activités, relevant parfois d’autres ministères. Francisation Québec sera responsable d’offrir les services d’apprentissage du français en classe, en ligne et en milieu de travail.
Stephan Reichhold, de la Table de concertation, fonde beaucoup d’espoir sur le nouvel organisme, mais croit que « ça va prendre plusieurs années avant que ça devienne vraiment opérationnel ». L’autre obstacle, ajoute-t-il, c’est la pénurie d’enseignants au Québec. « Si le Ministère veut augmenter la cadence, ça va lui prendre plus de professeurs », dit-il.
2021-2022 : 37 317
2020-2021 : 31 537
2019-2020 : 35 358
2018-2019 : 30 837
2017-2018 : 28 086
2016-2017 : 27 925
2015-2016 : 26 520
Source : ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration
Cible : 65 %
Résultat : pas encore disponible
Cible : 60 %
Résultat : 43,5 % (non-atteinte)
Cible : 55 %
Résultat : 50,4 % (non-atteinte)
Cible : 50 %
Résultat : 50,4 % (atteinte)
Source : ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration
Pourcentage des immigrants déclarant connaître le français dans la catégorie des admissions régulières, en 2022
Source : Plan d’immigration du Québec 2023
La francisation des immigrants, ce n’est pas que des chiffres et des cibles, c’est surtout des gens.
Il y a Erika Orellana, du Honduras, et Javier Nataren, son mari. Il y a Boumdien Daliyoucef, d’Algérie. Mohamed Amine Belattar, du Maroc. Mahamat Salim Ibrahim, du Tchad. Karen Prado, du Venezuela. Et des milliers d’autres.
Certains sont résidents permanents. D’autres, demandeurs d’asile. « On a beaucoup plus de demandeurs d’asile », constate Anaït Aleksanian, directrice du Centre d’appui aux communautés immigrantes, le CACI. Un organisme situé dans Cartierville, un quartier à très forte concentration immigrante, qui donne des cours de français à temps partiel.
« Le CACI, ce n’est pas seulement le français », précise Mohamed Amine Belattar, 37 ans.
PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE
Mohamed Amine Belattar
Bien sûr, le français, c’est important, mais il y a plus que le français. Ils sont des intermédiaires entre nous et le gouvernement. Quand on a besoin d’information, de documentation, ils sont là pour nous accueillir, ils nous aident.
Mohamed Amine Belattar
Mohamed Amine est résident permanent depuis le 28 avril. Il travaille comme technologue en imagerie médicale à l’hôpital Fleury. « Je suis marocain, dit-il. Ma langue maternelle est l’arabe. Le français est ma deuxième langue. Je l’ai apprise au Maroc. Mais j’avais du mal à m’exprimer. Ça, c’est un problème résolu. »
Boumdien Daliyoucef, 42 ans, avait aussi des problèmes de communication.
Il est arrivé au Québec il y a 11 mois avec un visa de touriste. Mais en posant le pied au Québec, il a demandé l’asile. Sa femme et ses cinq enfants, de 2 à 12 ans, sont restés en Algérie.
Boumdien travaille en français comme opérateur de machine pour Unicolor.
C’est le deuxième cours de francisation auquel il s’inscrit et il compte en suivre d’autres.
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Boumdien Daliyoucef
Le premier jour que je suis arrivé au Canada, j’avais un complexe avec la langue. Maintenant, je suis bien. J’ai appris beaucoup de choses. Le personnel, les professeurs sont bons.
Boumdien Daliyoucef
Javier Nataren, 30 ans, ne parlait pas un mot de français, en 2017.
Mercredi, il a terminé avec succès le dernier cours du niveau le plus avancé, après cinq ans de cours à temps partiel, deux ou trois soirs par semaine, tout en travaillant jusqu’à 15 heures par jour.
Il est arrivé du Honduras pour travailler dans un entrepôt de poulet au Québec. Des conditions misérables, dit-il. « On travaillait 70-80 heures par semaine et on était payé 30 heures. » Javier a donné sa démission et demandé l’asile. Sa femme, Erika Orellana, est venue le rejoindre avec leur fils, il y a trois ans.
PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE
Javier Nataren, Erika Orellana et leurs deux garçons
« Dans mon travail, je parle beaucoup espagnol parce que j’ai des employés à ma charge qui sont colombiens ou honduriens, explique-t-il. Mais tous les papiers que je dois lire et comprendre sont en français. Je suis responsable d’un entrepôt à Laval. »
Erika suit aussi des cours de français. « La première fois, j’ai trouvé ça très difficile, avoue-t-elle, son bébé de 1 an dans les bras. « Je ne comprenais rien, rien, rien. Maintenant, je peux parler. Je peux aller à la pharmacie, au supermarché… »
Mahamat Salim Ibrahim, 38 ans, a aussi demandé l’asile, le 12 octobre 2018. Il est entré au pays en passant par la frontière canado-américaine. Son pays, le Tchad, compte 144 langues locales et 2 langues officielles, le français et l’arabe. « Moi, je parlais surtout arabe. Je comprends le français, mais j’ai du mal à m’exprimer. »
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Mahamat Salim Ibrahim, 38 ans
Karen Prado, 25 ans, a un parcours très différent. Elle a connu celui qui allait devenir son mari, un Québécois, dans son pays, le Venezuela. Comment ? « Sur l’internet », rigole-t-elle. Après sept années passées en République dominicaine, elle a obtenu sa résidence permanente, en juillet 2021. Karen a suivi ses premiers cours de francisation en ligne, à Punta Cana, avant de s’inscrire au CACI, à Montréal.
PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE
Karen Prado, 25 ans
« Mon mari a appris l’espagnol et j’ai appris le français, mais on parle anglais ensemble. C’est difficile de changer ça… »
Tous les élèves ne progressent pas au même rythme, observe Ahcene Boughlita, conseiller en francisation au CACI. « Il y a du monde qui s’exerce en dehors des cours. Il y en a d’autres qui ne peuvent pas parce qu’ils travaillent. Je fais de mon mieux pour soutenir ce monde parce qu’il le mérite fort. Des fois, l’intégration est très difficile. Il y a aussi des problèmes psychologiques. Il y a de tout. On essaie de tous les aider. Et Dieu merci, on réussit. »
PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE
Anaït Aleksanian, directrice générale du Centre d’appui aux communautés immigrantes
« Les organismes communautaires, ce n’est pas une école, ajoute la directrice, Anaït Aleksanian. Ce n’est pas un endroit où tu entres, tu fais tes cours dans la salle de classe et tu pars. C’est un milieu d’intégration. C’est un milieu de vie. »
En 2017, dans son rapport annuel déposé à l’Assemblée nationale, la vérificatrice générale du Québec concluait que la francisation des immigrants au Québec était un échec : faible participation, taux d’abandon élevé, absence de contrôle et de suivi du gouvernement, délais d’inscription trop longs, apprentissages médiocres…
Ce rapport a été un électrochoc. Des changements ont été amorcés par le gouvernement libéral de l’époque, mais le gouvernement de la CAQ, à partir de 2018, a intensifié les efforts, avec l’augmentation des budgets, ou encore des initiatives comme la mise en place de Francisation Québec, qui deviendra dès juin 2023 l’unique point d’accès pour l’offre de services d’apprentissage du français gouvernementale.
L’accès aux cours de français a été élargi aux travailleurs et aux étudiants étrangers temporaires, à leurs conjoints et à leurs enfants de plus de 16 ans, de même qu’aux personnes admises depuis plus de cinq ans. Les personnes réfugiées parrainées y ont aussi accès.
PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE
Depuis 2017, les gouvernements successifs ont adopté un train de mesures pour améliorer la francisation des immigrants. Parmi elles, Francisation Québec deviendra en juin l’unique point d’accès pour l’offre des services.
De plus, le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) a créé Accompagnement Québec pour faciliter les démarches d’installation, de francisation et de reconnaissance des compétences des nouveaux venus, complété son déploiement en région et amélioré son offre de cours.
L’aide financière incitative a été rehaussée pour les cours à temps complet et une indemnité a été ajoutée pour les cours à temps partiel.
Les efforts du MIFI ont porté leurs fruits, à commencer par le fait que celui-ci dispose maintenant de plus de données pour faire un suivi de ses politiques. Ces données montrent que, dans l’ensemble, il y a eu des progrès par rapport à la situation décrite et décriée par la vérificatrice générale.
Le taux de désistement des élèves est aujourd’hui de 15 %. Les deux principaux motifs évoqués par ceux qui abandonnent sont l’occupation d’un emploi ou la poursuite d’études à temps complet.
Le taux de persévérance, qui correspond à la proportion de personnes ayant obtenu une évaluation à la fin du cours par rapport au nombre de personnes inscrites au début, a aussi augmenté. Il est passé de 81 %, en 2016-2017, à 85 %, en 2020-2021.
Quant au taux de réussite, 79,7 % des élèves ont atteint le « niveau cible » du cours, en 2020-2021 en compréhension orale, indique le Ministère. Ce pourcentage est de 74 % en production orale, de 85,7 % en compréhension écrite, et de 83,4 % en production écrite. Tous les niveaux ont augmenté au cours des cinq dernières années, sauf la production orale.
En 2021-2022, 66,6 % des élèves en francisation sont passés du stade débutant au stade intermédiaire en trois ans.
Le MIFI ne fait pas de suivi auprès des immigrants non francophones qui boudent ses cours de francisation. Il développe toutefois « une relance sous forme de sondages automatiques sur une base continue », qui devrait être en place en 2023.
Y a-t-il assez de professeurs pour enseigner le français aux immigrants ?
Cette question se pose dans un contexte où on manque cruellement d’enseignants au Québec. Actuellement, le MIFI emploie 550 professeurs spécialisés dans l’enseignement du français, langue d’intégration et de cohésion sociale.
Un nombre « assez juste », selon Jean Vallières, président du syndicat des professeurs de l’État du Québec (SPEQ). « Il n’y a pas une énorme pénurie, mais il y a quand même une petite pénurie. Si les professeurs s’absentent, ils ne peuvent pas être remplacés, explique-t-il. Donc, les classes sont pas mal pleines et les professeurs sont tous occupés. »
M. Vallières ajoute que la préoccupation des professeurs, « c’est la qualité de la francisation ».
« C’est clair que le gouvernement veut faire venir surtout des francophones, mais, inévitablement, la francisation doit jouer un rôle et il faut que les professeurs aient les bons outils pour que la clientèle puisse s’intégrer au bout du processus de francisation », dit-il.
Selon M. Vallières, la qualité des professeurs est « très bonne ». Plusieurs sont même « surqualifiés ». Mais des enseignants auraient besoin d’être épaulés sur le plan pédagogique, surtout ceux qui enseignent aux immigrants peu alphabétisés.
Dans la clientèle, il y a des réfugiés, des gens qui auraient besoin de soutien. Les professeurs auraient aussi parfois besoin de soutien.
Jean Vallières, président du syndicat des professeurs de l’État du Québec
La durée de formation varie selon les compétences en français des élèves et leur niveau de scolarité. Les cours à temps complet sont de 25 heures par semaine pour les personnes peu alphabétisées et de 30 heures pour les personnes scolarisées.
Règle générale, la session dure 11 semaines. Le SPEQ souhaite que ce nombre passe à 14 et que les sessions épousent le calendrier scolaire. « La session qui commence en novembre, par exemple, est interrompue pendant les Fêtes et elle finit à la fin janvier. Ça ne fonctionne pas sur le plan pédagogique », estime M. Vallières.
Quelques milligrammes de toute l’actualité scientifique de la semaine.
Le réseau collégial doit tirer des leçons des « ratés » survenus lors des confinements récents de trois cégeps, plaident des syndicats d’enseignants. Dans une sortie à La Presse, ils interpellent les directions afin qu’elles soient mieux préparées au pire.
Les fêtards montréalais pourront consommer de l’alcool toute la nuit, jusqu’à 6 h du matin, à dix occasions lors de sept évènements organisés au cours de l’hiver, qui feront partie d’un projet-pilote de la Ville de Montréal pour l’élaboration de sa Politique de la vie nocturne.
Jagmeet Singh existe. Le chef du NPD a tenu à le rappeler à tous avant la fin des travaux parlementaires à Ottawa.
Le Dieu de la Bible avait-il, au départ, une femme ? Ou partageait-il simplement le temple de Jérusalem avec une déesse ? Ces hypothèses – des traces de l’influence d’autres religions sur le judaïsme primitif – ont longtemps été discutées uniquement parmi les archéologues. Mais ces dernières années, des exégètes féministes et queer s’approprient la réflexion sur les femmes de la Bible.
(Lochaber) Une collision frontale entre deux véhicules est survenue samedi soir sur l’autoroute 50 dans le secteur de Lochaber-Partie-Ouest, en Outaouais. Deux personnes ont malheureusement succombé à leurs blessures.
Un manteau blanc a recouvert le sud du Québec, samedi. Les flocons cesseront de tomber dimanche, mais la neige devrait rester jusqu’à Noël.
Un véritable bras de fer oppose les pays en développement aux nations les plus riches à deux jours de la fin de la COP15 à Montréal. Un blocage qui pourrait mettre en péril plusieurs des objectifs de prochain cadre mondial pour la biodiversité.
Les photographes de La Presse prennent des centaines de photos tous les jours. Beaucoup ne seront jamais publiées, mais sont néanmoins des images précieuses captées en marge de l’actualité, ou des moments volés entre deux clichés sérieux. Voici nos choix des dernières semaines parmi ces photos inédites.
Un homme a perdu la vie samedi dans un accident de travail, à Rivière-des-Prairies.
(Winnipeg) Proches, amis et collègues ont rendu hommage samedi à l’ancien ministre libéral Jim Carr, décédé cette semaine à l’âge de 71 ans.
Le gouvernement canadien consacrera 227,5 millions supplémentaires à la protection des océans au cours des cinq prochaines années, a annoncé samedi la ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Joyce Murray.
Un rassemblement à la mémoire des femmes autochtones assassinées récemment à Winnipeg s’est tenu au square Cabot, à Montréal, samedi après-midi. Les personnes rassemblées souhaitent que les autorités manitobaines fassent tout en leur pouvoir pour retrouver le corps des victimes.
(Montréal) Un groupe de 10 personnes est le grand gagnant du tirage de vendredi du Lotto Max. Ils ont remporté un lot de 40 millions, a annoncé Loto-Québec samedi.
La Mission St-Michael, aménagée dans le sous-sol de l’église St. John the Evangelist, à l’angle de l’avenue du Président-Kennedy et de la rue Saint-Urbain, fait ses boîtes.
La présidente d’un organisme d’aide aux sans-abri qui reçoit des millions en argent public vient de claquer la porte en dénonçant un détournement de fonds destinés aux refuges, a appris La Presse.
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