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15-12-2022 18:06
Revenons dans ces quelques lignes sur l’un des principes énoncés dans la Convention internationale des droits de l’enfant : le droit à la culture. Nous abordons ce sujet sous le prisme de la volonté de l’Etat, clairement énoncée il y a quelques jours, de poser les bases d’une éducation artistique et culturelle chez les jeunes dans le spectacle vivant. En clair, les pouvoirs publics veulent initier les enfants à la représentation vivante, à la rencontre avec la création.
Des objectifs nobles, certes, mais qui risquent de se heurter à l’accès aux créations quasiment en perte de vitesse depuis que le numérique et ses effets adjacents ont déboulonné le monde artistique, sans qu’une intervention efficace n’ait été observée.
Il est vrai que l’un des enjeux fondamentaux est d’initier les jeunes publics à la fréquentation des lieux de représentation pour leur donner l’envie et la curiosité de multiplier des rencontres personnelles avec l’art et la création. Mais comment réussir un tel pari si, en amont, le spectacle vivant lui-même ne revêt pas un intérêt particulier dans son ensemble ?
La question mérite d’être posée devant la nécessité de permettre aux jeunes publics la découverte de la dimension artistique, de notre humanité, car il s’agit en réalité de leur proposer des références afin qu’ils puissent mettre des mots sur leurs émotions, qu’ils puissent se construire une culture et forger leur esprit critique.
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Sur les 520 km prévus sur ce tronçon qui partira de Pointe-Noire à Mbinda via Mont mbélo, pour relier le Gabon, près de 80 km de câble à fibre optique sont à ce jour déjà installés.
Le ministre des Postes et télécommunications, Thierry Lézin Moungalla, a constaté l’effectivité de ce chantier, le 9 juillet dernier, et y est sorti satisfait, au regard de l’état d’avancement des travaux.
Ces travaux s’exécutent dans le cadre du projet CAB (Central Africa Backbone), co-financé à part égale par le gouvernement congolais et la Banque mondiale. À l’issue de la visite des deux sites où les travaux s’exécutent actuellement, notamment à Hinda et à Bilinga, un village situé près de Mvouti, dans le département du Kouilou, les travaux démarrés le 18 juin dernier à partir de Pointe-Noire, avancent à un rythme satisfaisant.
«Je suis très satisfait parce que nous venons d’apprendre qu’en un mois, 76 km de fibre sont déjà installés. Nous constatons donc que les délais vont être tenus, puisque le marché doit être livré par Huawei et ses sous-traitants entre mars et avril 2016», a déclaré le ministre Thierry Moungalla, qui avait à ces côtés la députée de Hinda.
Sur le terrain, les travaux du déploiement dudit câble à fibre optique se réalisent par sections distinctes. Les travaux à réaliser concernent notamment la pose, le long du chemin de fer, du cable enfui à 1,10m de profondeur dans le sol. La première section, qui a commencé il y a un mois, après la gare de Tié-tié, le câble est déjà installée jusqu’à 4 km de Hinda. Une seconde section visitée, et dont les travaux sont aussi suffisamment avancés, a démarré à Hinda pour s’arrêter à Bilanga. Sur ce tronçon, le premier travail concerne l’installation des tuyaux PVHD dans lesquels on fera passer le câble à fibre optique car le sol est jugé rocailleux à ce niveau et capable de détruire les installations.
Un autre tronçon partira de Bilinga pour Dolisie pour être ainsi relié à celui qui partira de Dolisie à Makabana. La dernière section prendra ensuite la relève dans la même localité, pour échouer à Mbinda, et se connecter avec la fibre optique qui viendra du Gabon et dont les travaux sont aussi en cours. Selon les techniciens de la société Bacodim, les travaux pourront s’achever au plus tard au mois d’avril 2016. “En un mois seulement, nous avons pu installer 76 km de fibre optique. Et chaque jour nous devons poser entre 2500 à 3000m. Nous allons livrer ces installations section par section, sans équipements actifs”, a signifié Phanuel Quéru, l’un des techniciens de la société Bacodim.
À l’issue de ces travaux de génie civil, supervisés par la société Huawei technologie, en charge du marché, le tour reviendra à l’installation des équipements techniques proprement dite dans des villages afin de permettre aux populations de se connecter à Internet à haut débit et à bas prix et de savourer ses bienfaits.
Cette connexion sera aussi profitable pour le CFCO
Au nombre des principaux partenaires du projet, il y a le Cfco car la fibre optique permettra d’améliorer son système de communication, un des services stratégiques dans le système de transport ferroviaire. Saisissant l’occasion, le ministre Thiérry Moungalla a, au cours d’un échange, expliqué aux populations de Bilinga, le bien-fondé de ce projet ainsi que les avantages qu’elles pourront tirer d’Internet.
«Avec ce projet, vous serez connectés au monde entier et à moindre coût, via vos téléphones et télévisions », a dit le ministre, précisant aussi que ce projet à un caractère économique. Il vise l’interconnexion de l’ensemble de la sous-région avec système de communications plus performant afin de contribuer à l’intégration sous-régionale.
Lire le quotidien
http://fragua.org/otdr-pour-detecter-un-point-de-blocage-dans-un-cable-a-fibre-optique/
https://netsolution.fr/detection-dun-point-de-blocage-dans-un-cable-a-fibre-optique/
