MUSIQUE La première demi-finale de l'Eurovision s'est déroulée ce mardi à Turin
De notre envoyé spécial à Turin (Italie)
Samedi, le Pala Alpitour accueillera la finale de l’Eurovision 2022. Vingt-cinq pays y participeront. On savait déjà que les pays du « Big 5 » (Allemagne, Espagne, France, Italie et Royaume-Uni) étaient qualifiés d’office pour la finale en tant que principaux contributeurs financiers du concours. Ce mardi, dix autres pays ont décroché leur ticket pour le grand soir, tandis que pour sept autres, la compétition a pris fin avant minuit. Retour sur les heureux élus et les grands déçus.
Ronela Hajati a eu un début de séjour turinois compliqué. Notamment en raison des attaques grossophobes et sexistes de ses haters. « Je suis là pour chanter, si vous aimez ma chanson, écoutez là ! Si vous ne l’aimez pas, éteignez la musique. Je ne suis pas là pour être jugée, personne n’est là pour ça », leur avait-elle répondu en conférence de presse mercredi. L’aventure Eurovision s’arrête hélas ce soir pour l’Albanaise.
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Le groupe Citi Zeni, c’est la fusion des esprits de Cyril Dion (pour la conscience écolo) et Patrick Sébastien (pour le côté beauf). « Plutôt que de la viande, je mange des légumes et des minous », chantent les Lettons en clamant qu’« être green, c’est cool ». Energiques et souriants dans leur mise en scène colorée, ils ne semblent pas avoir été compris par le public (et/ou les jurys).
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Monika Liu déringardise la coupe au bol. Elle a offert au public trois minutes d’élégance avec sa ballade aux accents italo-rétro Sentimentai, chantée en lituanien. Elle n’a pas été gâtée par l’ordre de passage, mais cela n’a pas empêché le charme d’opérer.
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« Boys Don’t Cry », les garçons, ça ne pleure pas, chantait The Cure il y a trente ans. Marius Bear prend le contrepied en assurant dans « Boys Do Cry » que si, les garçons pleurent. Une ballade qui n’est pas mémorable en soi, mais qui, prend un peu de consistance une fois chantée sur le plateau de l’Eurovision, emballé dans une scénographie dont la sophistication se déguise en simplicité.
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LPS, acronyme de « Last Pizza Slice », « la dernière part de pizza », est un curieux nom de groupe. Mais il va bien à cette sympathique bande de jeunes Slovènes donnant l’impression d’avoir séché la répétition de l’orchestre du lycée pour venir faire un bœuf à l’Eurovision. Leur chanson, Disko, est l’une des curiosités de cette année : selon les oreilles qui l’écoutent, elle diffuse un charme rétro réjouissant ou donne envie de bailler sous une boule à facettes.
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S’il y avait bien un pays dont la capacité à se qualifier ne faisait aucun doute, c’est bien l’Ukraine. Une finale sans le groupe Kalush Orchestra était inimaginable. Déjà parce que la chanson Stefania est dans le haut du panier de cette demi-finale et qu’elle mérite largement son ticket pour samedi soir. Ensuite parce que, symboliquement, il est important que la musique ukrainienne brille sous les projecteurs, pour des centaines de millions de téléspectateurs.
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Un des principaux pièges à éviter à l’Eurovision : choisir un morceau dans la lignée du gagnant de l’année précédente. La Bulgarie est tombée en plein dedans en faisant appel à un groupe rock, Intelligent Music Project (un nom à peine présomptueux), pour espérer succéder aux rockeurs de Maneskin. La chanson, Intention, est, en plus, assez basique, si bien qu’elle donne l’impression d’avoir déjà été entendue mille fois.
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« Je craignais que le public international n’accroche pas à ma chanson parce qu’elle est en néerlandais mais, au contraire, elle est magnifiquement accueillie, je trouve », se réjouissait S10 (prononcez « S ten ») auprès de 20 Minutes. La gloire montante de la scène indépendante néerlandaise a eu confirmation ce mardi que De Diepte plaît beaucoup.
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« Hey ho, Let’s go ! Folklore and rock’n’roll », chante Zdob Zi Zdub qui nous fait embarquer dans un voyage en train entre les capitales moldave et roumaine, Chisinau et Bucarest. Même si ce morceau tient peut-être davantage du folklore pour touriste que du chef-d’œuvre, la bonne humeur est communicative. Et le groupe a validé son ticket pour sa troisième finale après ses deux précédentes participations en 2005 et 2011.
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Le Portugal est l’un des rares pays (avec, disons, l’Italie et l’Ukraine) à avoir une vraie cohérence dans ses choix pour l’Eurovision. Fort de son Festival da Cançao – le festival de chansons qui fait office de sélection pour le concours – il propose des chansons de qualité, parfois audacieuses, mais dont il n’a jamais à rougir, même lorsqu’il échoue à se qualifier pour la finale. Avec Saudade, saudade, Maro a offert une respiration bienvenue à cette première demi-finale, un moment suspendu, capturant l’esprit portugais.
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Mia Dimsic chante Guilty Pleasure, mais cette chanson n’a rien d’un plaisir coupable. Elle tient plutôt de la Taylor Swift des Balkans : une ballade sans grande aspérité et vite oubliée.
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Le groupe Reddi joue aussi la carte rock, mais, contrairement à l’exemple bulgare, ça marche. La chanson est mieux construite, le tableau semble plus cohérent et la proposition moins opportuniste. Mais ce n’est pas suffisant pour décrocher un ticket pour la finale.
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Vous avez peut-être entendu cette chanson Halo, à la radio française. En version studio, elle a tout du tube dansant vous donnant envie de vous aventurer sur la piste de danse. Sur la scène de l’Eurovision, elle perd en énergie. Le dispositif scénique enferme les deux artistes dans un dispositif lumineux circulaire : le duo semble piégé alors qu’il devrait inspirer la fougue.
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Comme leur nom l’indique les Systur sont trois sœurs, islandaises, chantant dans leur langue natale. Leur ballade à la guitare évoque davantage les grandes plaines américaines que les fjords de l’île mais elle fait voyager quiconque prend la peine de l’écouter.
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Amanda Tenfjord est l’une des favorites de cette édition. Sa qualification pour la finale était une formalité. La mise en scène insolite – elle se meut parmi des chaises « molles » que n’aurait pas reniées Dali – se veut onirique. La chanteuse peut continuer de rêver à la victoire.
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Comme 20 Minutes vous l’expliquait ici, on n’est pas complètement sûr de savoir qui se cache sous les masques des Subwoolfer. Ce qui est certain, c’est que leur chanson, Give That Wolf a Banana, est d’une efficacité redoutable. Impossible de se la sortir de la tête.
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L’Arménie ne s’était pas qualifiée pour une finale de l’Eurovision depuis 2017, avec Snap, une ballade entraînante, Rosa Linn y a remédié d’un claquement de doigts. L’artiste, qui évolue dans un décor de chambre recouvert de post-it, peut aussi concourir au titre de dispositif scénique le plus ambitieux de cette édition.
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https://netsolution.fr/piece-de-monnaie-commemorative-lettone-de-2-euros