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ESPT : définition, causes, symptômes, test, traitement de l'état de … – Femme Actuelle.fr

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L’état de stress post-traumatique désigne les troubles psychiatriques consécutifs à un évènement traumatisant. Ces troubles peuvent survenir chez la victime comme chez le témoin (témoin visuel, soignant, pompier…) de l’évènement traumatique.
✔️ Validation médicale : Dr Anne-Christine Della Valle, médecin généraliste
L’état de stress post-traumatique, bien que connu depuis plusieurs décennies, n’a vraiment été défini d’un point de vue clinique qu’en 1980, en soignant les vétérans américains revenus de la guerre du Vietnam. Lors de l’ESPT, les personnes sont amenées à revivre régulièrement l’évènement, avec toutes les émotions fortes associées. Cela génère de vives souffrances morales, et peut être un vrai handicap sur le plan personnel, professionnel et social. Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), l’état de stress post-traumatique disparaît en trois mois dans la majorité des cas avec une prise en charge adaptée, mais peut devenir chronique dans 20% des cas.
L’état de stress post-traumatique fait référence à des troubles anxieux très sévères, provoqués par un évènement traumatisant dont la personne a été la victime ou le témoin. Par évènement traumatisant, on entend une situation à l’origine d’une détresse intense et/ou de la peur de mourir, sans pouvoir s’y opposer. Il peut s’agir d’une catastrophe naturelle, d’une agression, d’un attentat, d’un accident de la route… Le stress provoqué par le choc peut s’installer durablement, et conduit la personne à revivre sans cesse les évènements, de façon inattendue, à travers des images, des parfums, des souvenirs divers. Et ce, de jour, comme de nuit sous forme de cauchemars. On parle à ce titre d’écmnésie, une reviviscence comme si les choses étaient présentes et réelles, et non passées et pensées). Le patient est alors assailli par une forte anxiété pouvant aller jusqu’à l’attaque de panique, il est atteint de troubles du sommeil, il fuit toute situation anxiogène, et il peut sombrer dans la dépression et diverses addictions (alcool, drogue, nourriture) vues comme une fuite… Selon l’Inserm, la prévalence de l’ESPT serait de 5 à 12 % dans la population générale.
Les symptômes de l’état de stress post-traumatique se traduisent par quatre manifestations principales :
L’état de stress post-traumatique a pour origine un évènement traumatisant dont la personne a été victime ou témoin, et qu’elle a vécu, à tort ou à raison, comme pouvant entraîner la mort, sans qu’elle puisse quoi que ce soit pour l’éviter. Elle a alors ressenti une peur et une détresse très intenses : cette mise en tension a entraîné la souffrance des organes du système nerveux, et a altéré les structures cérébrales de la mémoire. Le cerveau, qui a été assailli par les stimuli lors du traumatisme, va ensuite les reproduire à l’identique, ce sont les reviviscences. Ces écmnésies sont donc une pathologie de la mémoire, informe le Service de santé des armées. Si chacun peut être sujet à un stress post-traumatique, des facteurs de risque ont été identifiés, précise l’Inserm. Sont ainsi davantage exposés à l’ESPT les individus de nature anxieuse, peureuse ou hypersensible, ceux qui ont déjà vécu un traumatisme douloureux dans leur existence, mais aussi les personnes isolées affectivement, les personnes âgées et enfin les enfants. Par ailleurs, l’évènement lui-même par son degré de sévérité, sa durée, ses conséquences physiques et psychiques influe aussi sur la survenue d’un état de stress post-traumatique. Dernier point, l’absence de soutien psychologique, familial et amical accroît le risque d’état de stress post-traumatique.
Les recherches scientifiques continuent pour améliorer la compréhension de l’état de stress post-traumatique, informe l’Inserm. Des pistes génétiques sont notamment suivies pour expliquer une certaine prédisposition à la vulnérabilité de la personne face à un évènement traumatisant, ainsi que sa capacité de résilience. Des anomalies au niveau de la conductivité de certains circuits neuronaux pourraient de même jouer un rôle dans la façon dont la personne détecte le danger. Quant aux mécanismes de reviviscence, ils seraient liés à un dysfonctionnement du mécanisme préfrontal, mécanisme en charge des souvenirs, précise l’Inserm.
Il est important de consulter immédiatement après un évènement traumatique. En effet, en l’absence de prise en charge par des psychologues ou des psychiatres spécifiquement formés, le stress post-traumatique peut devenir chronique dans un cas sur cinq, et s’accompagner d’autres maux : une fatigue intense, une dépression avec risque suicidaire, des addictions diverses (boulimie, alcool, drogue), des TOC (troubles obsessionnels compulsifs), des troubles somatiques (migraines, maux d’estomac, reflux gastro-œsophagien, douleurs chroniques, hypertension artérielle, problèmes dermatologiques…). Plus la prise en charge est précoce, plus les risques de complications et de somatisation sont réduits.
L’état de stress post-traumatique n’est pas toujours aisé à diagnostiquer, tant ses manifestations cliniques peuvent être variées. Pour poser son diagnostic, le médecin va se baser sur un examen clinique et un échange avec le patient. Il peut conclure à un état de stress post-traumatique quand quatre conditions sont réunies. La première : le patient a vécu directement ou indirectement un évènement traumatique : agression, attentat, accident de la route, catastrophe naturelle… La deuxième : les symptômes (anxiété, insomnie, irritabilité, stratégie d’évitement…) se manifestent depuis au minimum un mois. La troisième : les symptômes appartiennent aux quatre registres identifiés comme révélateurs de l’état de stress post-traumatique, à savoir : une stratégie d’évitement, des écmnésies, une humeur et des pensées altérées, des difficultés de concentration et d’estime de soi. Enfin, la quatrième : les symptômes représentent un handicap dans sa vie sociale, professionnelle et/ou personnelle.
Le traitement de l’état de stress post-traumatique comprend une prise en charge psychologique, un traitement médicamenteux et une activité physique adaptée :
S’il n’est pas possible de prévenir le choc initial (attentat, agression, accident, catastrophe naturelle…), il est possible, en revanche, d’en limiter le retentissement sur le psychisme de la personne par une prise en charge précoce et durable sur le plan psychologique. Le but est d’éviter que ce stress devienne chronique et entraîne des répercussions sur la santé somatique de la personne. Pour circonscrire les effets du stress, il faut donc une prise en charge psychologique à la fois immédiate, par le biais de cellules psychologiques d’urgence par exemple, avec des personnes formées à l’écoute, et une prise en charge psychologique sur le long terme, par le biais d’une psychothérapie (de type cognitivo-comportementale ou encore EMDR). Grâce à ce soutien psychologique, le patient va peu à peu arrêter son comportement d’évitement, et affronter les souvenirs de cet évènement au même titre que les autres souvenirs.
Sources :
Inserm, Le Manuel MSD, Apprendre les thérapies comportementales, cognitives et émotionnelles, Service de santé des armées
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