C’était jour de rentrée pour le nouveau directeur général de l’USM ce lundi. L’ancien joueur est rentré de plain-pied dans ses nouvelles fonctions. Entre découverte et ambitions pleinement affichées.
Une première réunion comme il y en aura beaucoup dans les mois, les années qui viennent. Johan Dalla Riva a pleinement pris possession de son nouveau bureau ce lundi matin. Un sourire grand comme ça…
Un petit bizutage pour le nouveau ?
Non, tout s’est très bien passé. Avant cela j’ai dit un petit mot aux joueurs hier matin. Je m’étais déjà présenté à eux fin juillet mais j’ai souhaité leur redire toute ma confiance.
C’est donc une nouvelle vie qui commence pour vous ?
Exactement (sourire). Cela fait douze ans que j’ai quitté le club après le dépôt de bilan et là je reviens avec beaucoup de motivation. Je sens de bonnes vibrations à tous les étages du club. Tout le monde a de l’énergie à revendre et refaire de Sapiac un grand club qui compte.
Ça a quand même été plus facile de retrouver vos marques à Sapiac ?
Bien sûr. Cela fait trois mois qu’on a annoncé mon arrivée. Je ne découvre pas tous les salariés ; je vais apprendre à travailler avec eux, ils vont apprendre à travailler avec moi. Je suis le chef d’orchestre. J’ai besoin de connaître leurs besoins pour mettre en musique tout le monde.
Être un ancien joueur est aussi un avantage ?
On ne peut pas le cacher. Ça fluidifie les relations, apaise les interrogations.
Votre rôle dans le club ?
Je m’occupe de tout ce qui se passe dans le club. J’aurai mon mot à dire pour recadrer quiconque ne sera pas dans la posture du club. Un club, ce sont les joueurs mais aussi tout le monde. Côté sportif le chef c’est David Gérard. Côté recrutement, j’aurai aussi un regard financier. Il n’y a pas de chef suprême. Le collectif est toujours à la base de tout. C’est ce que j’ai appris du monde du sport, et continué à faire à Pro-à-Pro.
Les 100 premiers jours de Johan Dalla Riva, quels seront-ils ?
Bien mettre en phase ce que l’on attend de chacun, que la communication entre l’asso (secteur amateur) et la SA (secteur professionnel) se passe au mieux… Tout le monde avait besoin d’un capitaine de navire. Je représente un projet de club porté par le président Jean-Claude Maillard, avec à ses côtés Anthony Bardot, Luc Florès, et Michel Ambal pour l’asso. Je serai en quelque sorte le bras armé de cette stratégie, en donnant bien sûr mon avis et mon expérience de joueur professionnel, d’éducateur, et de manager d’entreprise. Des décisions n’ont pas été prises, elles seront actées dans les semaines qui viennent.
Vous serez donc en relation permanente avec les présidents ?
Souvent, oui. C’est normal. On ne sera pas en communication tous les soirs avec le président Maillard ; il est très occupé avec Figeac Aéro et il avait besoin d’un relais. Je représente donc le club à tous les niveaux, et au quotidien. Au niveau sportif aussi puisque ce ne sont pas eux qui vont faire le tour de Montauban pour expliquer ce qu’est l’USM. On va recréer ce que les gens attendent. On ne va pas faire du neuf avec du vieux ; malgré tout pour savoir où on va il faut savoir d’où l’on vient. Il est important que les gens connaissent Sapiac. Par exemple l’arrivée d’Anthony Bardot ne peut être qu’un point fort pour l’USM. Il a sa vision de chef d’entreprise, son réseau, mais il a également une histoire familiale avec le club. Anthony va faire pleinement partie de cette reconstruction.
Qu’en est-il des deux points encore à récupérer ?
Nous gardons toujours l’espoir, et nous ne lâchons pas l’histoire.
Jeudi, c’est Biarritz qui vient à Sapiac. Qu’avez-vous pensé du succès contre Mont-de-Marsan ?
Magnifique, vraiment. C’est un match qui fait que tout le monde ressort de Sapiac heureux. Il s’est passé un truc. Mais le haut niveau, et c’est ce que j’ai dit aux joueurs, ce n’est pas un one shot, c’est la régularité. Au moins, ils ont montré qu’ils peuvent le faire.
À chaque match son événement ?
Cela fera partie de l’univers que l’on a envie de créer. Il faut convaincre les puristes du rugby de venir à Sapiac, mais aussi tous les autres C’est un spectacle que l’on souhaite total, sur et en dehors du terrain.
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