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Entre les lignes du Death Note : enquête avec Clément Pelissier – Journal du Japon

Journal du Japon
Journal du Japon
par Rokusan · Publié · Mis à jour
C’est un été particulièrement généreux que nous livre Third Editions cette année. Après le décryptage intensif de l’Attaque des Titans, c’est au tour du grand classique Death Note, écrit par Tsugumi ŌBA avec Takeshi OBATA aux dessins, d’être retourné dans tous les sens. A l’occasion de la sortie de son livre Entre les lignes du Death Note, son auteur Clément Pelissier, amoureux de l’œuvre de la première heure, a accepté de répondre à nos questions.
©Third Éditions / Illustrations de France Mansiaux et Christian Angel
Maison d’édition spécialisée dans les analyses d’œuvres (mangas, animés, jeux vidéo, films…) avec plusieurs titres cultes déjà traités, Third Editions a publié le 30 juin dernier un des ouvrages les plus attendus par ses lecteurs cette année : Entre les lignes du Death Note par Clément Pelissier. La formule gagnante reste inchangée : un passionné prend sa plume pour livrer son analyse personnelle, appuyée par son background académique et professionnel, pour partager avec nous tout ce qui fait de l’œuvre l’un des grands classiques du genre. Sociologie, mythologie, philosophie et psychologie sont traitées dans cet essai qui retrace dans un premier temps tout le processus de création autour de Death Note, pour s’attarder ensuite sur l’univers, ses inspirations, ses références et ses messages.
Aucun doute qu’après avoir lu l’ouvrage de Clément Pelissier, vous aurez une irrésistible envie de vous replonger dans l’univers de Death Note. Alors préparezvous à une lecture analytique, suivie de près à un retour nostalgique 15 ans en arrière pour redécouvrir l’animé, le manga, ou bien les deux !
Journal du Japon : Bonjour et merci pour cette rencontre. Pour commencer, pouvez-vous vous présentez à nos lecteurs ?
Clément Pelissier : Bonjour ! Je vous remercie moi aussi, pour votre intérêt et pour me donner l’occasion de m’exprimer, j’en aurais presque été un peu timide sur le moment… Mais j’en suis ravi.
À l’origine, je suis universitaire, Docteur en Lettres spécialisé dans les littératures de l’imaginaire. J’ai validé en 2017 ce doctorat à l’Université Grenoble-Alpes, avec une thèse sur les comics. Je suis un passionné de pop culture, ça n’étonnera personne, et je suis donc devenu conférencier dans ce domaine en 2019 (avec une expérience préalable de modérations de tables rondes dans des festivals thématiques et conventions depuis 2012). J’ai (un tout petit peu) enseigné à l’université et j’ai commencé à écrire des essais sur la pop culture depuis 2020.
Racontez-nous votre relation avec le Japon, puis plus précisément votre relation avec Death Note.
C’est un gros cliché de le dire, mais je vais le faire quand même parce que c’est la vérité : j’aimerais beaucoup voyager au Japon. En bon geek/otaku, j’ai surtout vécu ma première rencontre avec l’archipel par le prisme des mangas, des animés et des jeux vidéo. En réalité, je pense que ce serait assez faux de dire que je « connais le japon » simplement parce que je lis des mangas ! Par contre, c’était une belle porte d’entrée pour découvrir une partie du folklore et de la fiction. C’est pour cela que je fais des efforts – surtout depuis que j’ai commencé le travail sur Death Note – pour explorer l’histoire et la culture du Japon (et même de l’Asie en général) sous un maximum de facettes. Je voudrais un jour y aller justement pour m’imprégner en direct de tous ces aspects et pas uniquement la pop culture… Même si évidemment on me trouverait forcément à nager la brasse dans les mangas, les peluches et les figurine à un moment ou deux du séjour !!
Pour ce qui est de Death Note, c’est tout simplement l’un de mes « coups de foudre » d’adolescent ! L’animé surtout a été une immense révélation pour moi (et pour beaucoup de gens, ai-je remarqué par la suite) d’autant que j’ai eu la chance de pouvoir l’écouter directement en japonais (sous-titré). La lecture du manga papier est arrivée un peu plus tard, mais dites-vous qu’à l’époque, le manga et l’animé de Naruto étaient en France depuis assez peu de temps et que j’avais aussi plongé la tête la première dedans. Autant vous dire que lorsque j’ai découvert Death Note, c’était une toute autre ambiance et un bouleversement intellectuel que jamais un manga ne m’avait procuré ! Je passais toutes mes pauses de cours à débattre dessus au collège, et déjà à cette époque, je me disais : « Whooooa il faut que quelqu’un écrive là-dessus ». Sauf qu’à cette époque, si on m’avait dit que j’allais écrire un essai entier dessus, j’aurais certainement gentiment conseillé à la personne d’aller s’allonger un moment.
Pouvez-vous présenter votre ouvrage à nos lecteurs ?
Il se présente comme une enquête sur Kira et la métaphore est filée tout du long. Il s’agit d’une présentation et d’une analyse de l’œuvre sous un maximum d’aspects. Les personnes habituées à la lecture des ouvrages de Third Editions retrouveront la ligne éditoriale qu’elles connaissent. C’est-à-dire une partie « Création », qui contextualise tout le processus de publication du manga, la réflexion des mangaka et leur façon de travailler, l’univers shônen, ce qui fait les spécificités de Death Note… Et puis une partie « Univers » où je propose de décrypter l’esprit, l’ambiance, les grands thèmes de ce manga culte : la spiritualité, la philosophie, la psychologie, les symboles, les faits de société japonaise (comme les sectes ou les idols, par exemple), le thème du récit policier au Japon… Le tout se déploie sur 9 chapitres, dont un exclusivement consacré à l’animé (studio Madhouse, Tetsuro ARAKI, doublage, ambiance, musique, choix de réalisation…).
©Third Éditions / Illustrations de France Mansiaux et Christian Angel
Comment l’écriture de cet ouvrage chez Third Editions s’est présentée à vous ?
Un peu comme une suite logique et non logique. Logique, parce que je venais de publier chez Third Éditions un premier ouvrage en 2021 sur la série Kaamelott. L’équipe et moi-même étions enthousiastes à l’idée de poursuivre l’aventure ensemble. Non logique, parce qu’entre Kaamelott et Death Note, je n’étais plus du tout sur le même univers ! En discutant avec les éditeurs, il s’est avéré qu’ils étaient demandeurs d’un ouvrage sur ce manga et j’ai sauté sur l’occasion puisque j’en suis fan. Il faut dire aussi que je suis très éclectique dans les œuvres que j’aime et que j’ai tendance à m’ennuyer et à dépérir si je reste trop longtemps à travailler sur le même sujet. Passer d’œuvre en œuvre est donc une pratique qui me convient parfaitement.
L’analyse que vous livrez dans cet ouvrage découle-t-elle d’une enquête longue de 14 ans, comme vous l’évoquez dans vos remerciements, ou d’un travail acharné de cette dernière année pour les besoins du livre ?
Je suis déjà sorti assez mal en point du travail sur ma thèse qui a duré presque 5 ans… Alors je n’ose même pas imaginer les dégâts que l’on risque à travailler 14 ans sur un sujet. Si c’était le cas, je pense que le livre aurait été divisé en quatre volumes d’environ 500 pages chacun (rires) ! Plus sérieusement, l’envie d’écrire sur Death Note couvait en moi depuis 14 ans, depuis le collège, c’est exact. Pourtant, en pratique, il y a eu les études, la vie en général, et j’avais besoin de me former intellectuellement (et de me discipliner) un peu mieux. Third Éditions a été cet élan dont j’avais besoin pour concrétiser les choses. Le livre découle donc bien d’un travail qui aura duré un peu plus d’un an. Sincèrement, c’est le projet le plus difficile que j’ai jamais achevé et il y a eu au cours de la rédaction des moments où j’ai très sérieusement douté d’arriver à concrétiser ce livre. Dans ce genre de cas, l’appui moral de mon responsable d’édition a été capital. Le dévoilement progressif des couvertures aussi, car même si je ne peux pas être tout à fait objectif, je les trouve magnifiques ! Une année intense donc… Mais je suis tellement ravi de pouvoir présenter ce livre.
Vous évoquez à plusieurs reprises le fait que le second arc de Death Note n’a pas forcément retrouvé le public du premier arc, notamment pour son tournant dans le genre thriller. Quelle est votre appréciation personnelle sur le sujet ?
Plusieurs personnes m’ont dit avoir carrément arrêté leur lecture ou de regarder l’animé peu après la fin du premier arc et son évènement… pour le moins décisif, n’est-ce pas ? Je trouve que c’est dommage, même si je comprends qu’on puisse beaucoup moins se plaire dans cette ambiance qui devient nettement plus orientée sur l’action. Une grande partie de la force de Death Note dans son écriture et son ambiance vient de ses grands duels psychologiques, qui sont un peu moins présents dans la seconde partie de l’histoire. En ce qui me concerne, je trouve quand même que les mangaka ont essayé une autre approche de leur propre récit et ce n’est pas toujours évident. On peut au moins leur accorder ça. Je reste quand même admiratif de l’évolution psychologique de certains personnages – notamment Matsuda ! et j’avoue être très fan du duo Near / Mello.
©Tsugumi Oba,Takeshi Obata / Shueisha ©DNDP, VAP, Shueisha, Madhouse
Leur construction a beau être un classique dans les shônen, je trouve que leurs interactions sont efficaces. De plus j’aime en particulier les interactions entre Near et Light ; et la façon dont le détective va lentement louvoyer vers lui et rallier ses propres agents à sa cause ! Je trouve aussi que les scènes finales sont magistrales dans leur tension narrative, particulièrement dans l’animé d’ailleurs où tout s’accompagne d’une réalisation et de musiques envoûtantes !
Comment en êtes-vous arrivé à faire le lien entre la détresse sociale des jeunes Japonais du début des années 2000 et la psychologie de Light Yagami ?
Je fais partie de ces auteurs qui aiment beaucoup discuter avec la personne qui les encadre. J’ai donc dialogué avec Ludovic Castro et il se trouve que c’est de nos échanges qu’est née cette analyse. Ludovic est aussi l’auteur des ouvrages consacrés à Sekiro et Shin Megami Tensei chez Third Editions. C’est encore lui qui a supervisé le bel ouvrage de Clément Drapeau sur l’Attaque des Titans ! Ludovic connaît le Japon mieux que moi et il a réfléchi avant moi à la question de l’interprétation sociale des œuvres nipponnes. La question de la société et de la jeunesse japonaises nous a parue évidente dans Death Note, et cela illustre tout à fait l’idée que je me sois moi-même humblement formé à cette culture et à son histoire. J’ai beaucoup appris dans les discussions et mes propres recherches. À force de réfléchir et de lire, y compris les rares interviews que les mangaka ont bien voulu consentir sur Deah Note, j’ai compris que leurs personnages n’étaient peut-être pas tout à fait étrangers aux questionnements de la société japonaise et de ses jeunes.
©Tsugumi Oba,Takeshi Obata / Shueisha ©DNDP, VAP, Shueisha, Madhouse
À lire des ouvrages de sociologues qui s’étaient penchés sur la question, j’ai pensé que Light Yagami était sans doute l’héritier de l’histoire de son pays. Un pays souvent frappé par des catastrophes mais qui croit dans le renouvellement cyclique entre le chaos et l’ordre, entre la fin et le recommencement. Je crois sincèrement que Light Yagami est pétri par de telles convictions. Ses méthodes sont discutables, mais c’est indéniablement un optimiste qui croit en un avenir radieux pour son pays et pour le monde. Le récit est baigné dans une atmosphère très sombre et c’est une ambiance qui correspond assez bien aux pertes de repères qui ont souvent été identifiées chez les jeunes Japonais du début des années 2000 – et par ces jeunes eux-mêmes.
L’ouvrage a été pour vous un terrain de jeu dans lequel vous vous êtes amusé à rapprocher L et Batman, personnage sur lequel vous semblez porter un intérêt tout particulier à la vue de votre bibliographie. Parlez-nous de ce qui fait échos pour vous l’un chez l’autre.
Je suis incorrigible ! Je ne peux pas m’empêcher quand j’écris de convoquer les références qui ont construit ma personnalité et ma passion au fur et à mesure des années. Et comme vous le dites, je suis très joueur. Il faut s’amuser dans ce genre d’exercice, parce que si cela devait me rendre malheureux ou tout simplement m’ennuyer, je perdrais tout ce pour quoi je me suis formé et passionné. Oui, je l’avoue sans me forcer, dès qu’il est question d’enquête, j’ai tendance à me rapprocher instinctivement de personnages comme Batman ou Sherlock Holmes (j’aime les récits d’enquête et la littérature policière et c’est une attirance qui justifie aussi mon amour de Death Note bien sûr !)
D’ailleurs, la façon dont je m’adresse au lecteur dans le livre, en l’appelant « détective » est une référence directe à Batman. C’est le nom que lui donne certains de ses ennemis comme Ra’s al Ghul ou le Riddler (l’Homme Mystère) en hommage à son intelligence. Bien entendu, c’est aussi un hommage direct à Ryûzaki, dont je voulais métaphoriquement suivre les traces. J’avoue qu’au départ j’étais un peu frileux à oser la comparaison directe entre Bruce Wayne et L, parce que cela faisait s’entrechoquer un personnage très occidental avec une création japonaise. Il n’y a aucune preuve par ailleurs que les mangaka y aient songé. Oui, les créateurs japonais aiment le syncrétisme, l’entrelacement des cultures, mais je me disais que j’exagérais par déformation professionnelle puisque je travaillais à l’origine sur les super-héros américains. Sur ce point aussi Ludovic a été très important. La comparaison lui plaisait beaucoup et il m’a encouragé à en défendre le bien-fondé dans la rédaction. Effectivement, Ryûzaki partage des points communs avec Batman. Tous les deux sont orphelins : Bruce ne l’a pas toujours été mais il a perdu ses parents jeune ; et on sait au moins que L a été élevé au sein de la Whammy’s House. Les deux ont de très gros moyens financiers (L finance un immeuble tout équipé !) et ils affirment être la Justice. Tous les deux ont à leurs côtés une figure paternelle : Watari pour L et Alfred pour Bruce Wayne. À cet égard, j’avoue sans la moindre gêne que la mort de Watari a été l’un des moments où j’ai versé une larme. Et pour ce moment précis je veux vraiment saluer la conscience professionnelle de Kappei YAMAGUCHI, qui double L dans l’animé en version originale : il a insisté auprès du réalisateur Tetsuro Araki pour que L murmure le nom de Watari dans la série au moment de son trépas. Il voulait ainsi signifier l’attachement pudique mais viscéralement sincère de Ryûzaki pour cette figure de mentor… comme Alfred pour Bruce.
Je pense aussi que la comparaison est archétypale. Batman et L sont deux figures de ténébreux solitaires, avec un mentor qui veille sur eux : c’est un classique efficace. Tout particulièrement dans les shônen d’ailleurs : on aime les ténébreux solitaires (s’ils croisent les bras contre un arbre avec les cheveux au vent, c’est encore mieux, pourvu qu’ils fassent « tsss !!! »). Allez, pour être moins taquin : ce sont deux figures de justiciers qui se cachent dans l’ombre, monolithiques et pas forcément respectueux de la légalité. C’est un principe qui fonctionne toujours !
Comme vous le soulignez, les notions du bien et du mal sont mises à mal dans Death Note avec les protagonistes de l’œuvre. Pour autant, la tendance à vouloir se positionner dans un camp face à un autre est humaine. Si vous deviez vous positionner, quel(s) personnage(s) soutiendriez-vous ?
C’est évidemment plus difficile de répondre qu’on pourrait le croire. Parce que, effectivement, nous avons tendance à vouloir nous positionner dans un camp. C’est pour ça que Death Note est si captivant : les personnages sont nuancés, ils évoluent dans leurs convictions. Dans un camp comme dans l’autre, les idéaux peuvent être nobles mais les moyens d’applications discutables, voire carrément immoraux ou criminels. Je ne crois pas vraiment qu’un individu monolithique tourné vers le bien et le respect des lois en permanence aurait pu stopper Kira. Les détectives ne sont pas toujours des gens recommandables dans cette histoire car leurs méthodes sont expéditives. Je cite souvent l’exemple, mais Ryûzaki séquestre Light et Misa. Même le père de Light, sans doute le plus Juste de tous (il mérite la majuscule) est pourtant totalement aveuglé par l’amour qu’il porte à son fils !
©Kana / Tsugumi Oba,Takeshi Obata
Pour autant, il me semble évident que Light Yagami finit par sombrer dans la tyrannie à cause de sa recherche de monde idéal. Il faut dire que personne ne sort vraiment indemne de sa confrontation avec un Death Note ! C’est bien pour ça que l’une des règles du cahier stipule que son fonctionnement ne doit pas être écrit, ce que Ryûk transgresse joyeusement ! Alors quant à soutenir quelqu’un dans ce méli-mélo… Moi, je choisis le camp de Ryûk, justement. Il analyse, il observe, il commente et surtout… Il s’amuse ! C’est un caractère que j’aime bien. Et puis, il permet de se détacher un peu de cette histoire parfois oppressante, parce qu’il essaye de rester neutre – quand il n’y a pas de pommes en jeu ! – sans compter qu’il est l’un des quelques ressorts comiques du récit.
Pensez-vous qu’une fin où Light Yagami ressort vainqueur de l’affrontement avec Near aurait pu être crédible ?
Non, ça ne me paraît pas crédible, vu la façon dont le récit s’est déroulé à ce moment-là. Je pense que Light commet de très grosses erreurs stratégiques sur la fin de l’histoire. Il sous-estime le danger que représente le fanatisme aveugle de Teru Mikami pour son œuvre. Surtout, il sous-estime beaucoup trop longtemps Near et Mello. À part sur un coup de chance, je crois que Light ne pouvait pas gagner contre Near. Après tout, qui sait s’il n’avait pas pris des dispositions comme son mentor pour faire arrêter Light s’il venait à mourir ? De plus, d’un point de vue narratif, la victoire finale de Kira aurait signifiée que toutes les personnes tuées dans cette traque seraient mortes en vain… Vu l’émotion que l’on peut ressentir quand Light est confronté à Naomi Misora, par exemple ; et vu l’attachement que l’on peut éprouver pour le plus grand détective aux yeux de panda qui soit… Je crois que la victoire de Kira aurait pu être un peu choquante – mais osée, il faut le reconnaître !
Pour rebondir sur votre conclusion, nous souhaitons vous retourner la question que vous sous-entendez chez le lecteur. Que feriez-vous des pouvoirs du Death Note s’il tombait en votre possession ?
C’est simple : je sais que je n’aurais pas les épaules pour porter une responsabilité pareille. Le Death Note est l’outil de travail de puissances supérieures et ça s’arrête là. Son pouvoir n’est pas censé appartenir aux humains. Par contre, je serais vraiment ravi d’avoir un Death Note pour une chose. Avec lui en ma possession, j’aurais la présence d’un shinigami à mes côtés. Je lui poserais des questions sur son monde et je lui donnerais des pommes. Cela serait d’ailleurs un parfait prétexte pour que je mange un peu plus de fruits ! On aurait des heures de discussions ensemble sur nos mondes respectifs et jamais on ne pourrait s’ennuyer. Et puis… Je pourrais avoir un avis extérieur sur ce que j’écris en plus de celui de mon responsable d’édition !
©Third Editions / Illustration de France Mansiaux
Un mot pour la fin ?
Un mot ? D’accord : « Pommes ! ». Plus sérieusement, je voudrais profiter de l’aimable opportunité que vous me donnez dans ces lignes pour remercier chaleureusement les personnes qui me lisent ou qui vont me lire. C’est absolument terrifiant de présenter un livre à des gens que l’on ne connaît pas du tout. Je veux par-dessus tout partager l’amour de la pop culture et la passion qui rassemble. Je crois bien que je ne vis que dans ce but. Allez lire et relire Death Note et revoyez son animé. Ce manga est incroyable et j’espère avoir réussi même un peu à le démontrer. Merci aussi à toute l’équipe de Third Editions, avec une pensée toute particulière pour Ludovic Castro qui m’a supporté dans tous les sens du terme, pour m’accorder cette confiance. Écrire sur la pop culture me rend heureux. C’est à eux, à leur soutien et à leur travail que je dois aussi cette émotion.
Pour suivre l’actualité de Clément Pelissier, rendez-vous sur son compte Twitter, et pour découvrir son travail, rendez-vous sur son site officiel
Pour vous procurer l’ouvrage Entre les lignes du Death Note chez Third Editions, rendez-vous sur la boutique de l’éditeur.
Rokusan
Roxane, 26 ans, passionnée depuis l’enfance par le Japon, j’aime voyager sur l’archipel et en apprendre toujours plus sur sa culture. @_rokusan
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