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Enseignement supérieur. En fin de licence, une certification d'anglais obligatoire qui ne fait pas … – Le Progrès

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C’est une nouveauté dont les étudiants se seraient bien passé. Depuis cette année, les élèves en fin de licence, BUT (bachelor universitaire de technologie – anciennement DUT) ou licence professionnelle doivent passer une certification en anglais pour valider leur diplôme. Et ce peu importe la discipline étudiée, sauf pour les BUT où seules quelques spécialités – celles où la pratique de l’anglais est indispensable – sont concernées. « Je suis en licence d’anglais, je fais toutes mes matières en anglais donc je trouve ça ridicule de passer cette certification, ma licence devrait suffire pour prouver que j’ai un niveau d’anglais » râle une internaute qui préfère rester anonyme. 
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La mesure, adoptée en 2020 avec une entrée en vigueur progressive, est loin de faire l’unanimité. En septembre 2020, 15 associations ont déposé un recours devant le Conseil d’État pour demander son annulation. Elles dénoncent « une atteinte au plurilinguisme au sein des universités par la seule obligation de l’anglais et, de ce fait, un appauvrissement des profils des étudiants en termes de langues vivantes » mais aussi « le dessaisissement de la politique linguistique des universités au profit de sociétés privées ». Le recours est toujours en attente d’être traité. 
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Les universités doivent organiser et choisir les tests d’anglais en autonomie, ce qui favorise le recours à des organismes privés, comme le TOIEC. L’examen est gratuit pour les étudiants, c’est donc l’établissement qui en supporte les coûts. « Cela représente entre 40 et 50 euros par étudiant, c’est une somme importante », indique Stéphane Lauwick, délégué général de l’Assemblée des directeurs d’IUT (ADIUT). L’Etat s’est engagé à rembourser les frais, mais les universités ne savent pas dans quelle proportion. 
Dans certains établissements, des formations pour préparer les étudiants à cette certification sont mises en place. « A nos yeux, ce n’est pas honnête et acceptable de faire passer une certification aux élèves sans les y préparer. Donc ça fait des heures, de l’enseignement en plus. Ce sont des dépenses en plus qui viennent à un moment où les budgets sont comptés », complète Stéphane Lauwick. « Sur la forme c’est horrible à mettre en place, c’est d’une lourdeur inimaginable, c’est de l’argent qu’on jette. Surtout que pour la plupart des étudiants, cette certification ne leur servira à rien », estime Tom Grainger, président du Rassemblement national des centres de langue de l’enseignement supérieur (RANACLES), une des associations ayant déposé le recours.
Les étudiants ne sont pas tenus de réussir le test, seul le fait de le passer compte. « Si c’est pour régler le problème du niveau de langue de nos étudiants, ce n’est pas une certification qu’il faut mais des cours, des bourses Erasmus, inciter à la mobilité », juge Tom Grainger. L’association craint également que cette certification ait un impact sur l’obtention d’un master sélectif et instaure des inégalités entre les étudiants qui ont les moyens de se payer une formation privée pour préparer l’examen et les autres. Quant aux élèves qui obtiennent des mauvais résultats, « on valide le fait qu’ils ne sont pas bons et ça a un impact sur le moral », déplore Tom Grainger.
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Les conditions de passage de l’examen sont aussi critiquées. « Des étudiants et étudiantes de licence de lettres et SHS de l’Université de Lorraine ainsi que celles de ceux en troisième année en tourisme et culture à l’Université d’Angers ont dénoncé les conditions imposées pour la passation à distance du TOIEC par la société américaine ETC Global  : matériel compatible avec le logiciel de ETC Global, oreilles obligatoirement visibles, connexion ethernet, smartphone pour filmer l’espace de travail (entrave à l’intimité) ; antivirus désactivé ; données personnelles enregistrées, etc », rapporte le syndicat SNESUP-FSU dans un communiqué.

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