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En Lettonie, une liste d'anciens collaborateurs du KGB révélée au grand jour – Le Figaro

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Parmi les nombreuses personnalités nommées, certaines font toujours partie de la vie politique et des affaires du pays.
Un ancien premier ministre letton, l’actuel président de la Cour suprême du pays balte, un cardinal catholique aujourd’hui décédé…Tous figurent sur une liste explosive d’anciens collaborateurs du KGB soviétique, publiée ce vendredi à Riga et accessible gratuitement sur le site kgb.arhivi.lv.
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Après 25 années de batailles législatives et judiciaires, les Archives nationales lettonnes ont révélé la liste complète d’anciens collaborateurs des services spéciaux de Moscou, grâce à plusieurs amendements à la loi approuvés jeudi. L’objectif, «faciliter la reconnaissance des conséquences du régime totalitaire soviétique pendant l’occupation de la Lettonie et pour les surmonter» et «condamner les crimes contre l’humanité, le génocide, les crimes de guerre», explique les Archives nationales de Lettonie sur leur site.
Sur cette liste tant attendue, figurent les noms de certaines personnalités toujours actives dans la vie politique ou les affaires lettonnes. Parmi eux, des députés et ex-députés, Ivars Godmanis, deux fois premier ministre letton au début des années 90 et entre 2007 et 2009, puis député européen et qui siège actuellement au conseil d’administration du premier groupe pharmaceutique du pays. Egalement cité, le président de la Cour suprême Ivars Bickovics, l’ancien cardinal Julijans Vaivods, mort en 1990, ou encore l’ancien chef de la diplomatie Georgs Andrejevs.
On trouve également des diplomates, artistes et écrivains, à l’instar de Rolands Tjarve, recruté alors qu’il était étudiant, dans les années 80, devenu patron de la télévision publique LTV, avant d’être limogé et se retrouver enseignant de journalisme à l’Université de Lettonie. «La liste des collaborateurs révèle que les contacts du KGB étaient recrutés dans tous les milieux professionnels et les classes d’âge», a commenté le politologue Didzis Senbergs sur le portail d’information Pietiek.com. Entre 1953 et 1992, le KGB a embauché près de 24.000 collaborateurs et agents
A la différence des autres pays du camp soviétique, la Lettonie a réussi à empêcher la destruction des archives du KGB après avoir retrouvé l’indépendance en 1991. A l’époque, les autorités lettonnes ont occupé le siège du KGB à Riga et mis rapidement en lieu sûr des masses de documents fourrés dans de grands sacs. Surnommés depuis «sacs du KGB», ces archives comprennent une liste de tous les collaborateurs, leurs pseudonymes, leurs noms réels, lieux de naissance et autres renseignements. On peut y découvrir aussi ceux qui ont refusé de collaborer avec les services de Moscou.
«Les archives sont énormes», a commenté le chercheur spécialiste de l’informatique Ilmars Poikans, membre de la commission scientifique formée pour étudier cette collection. «Elles comprennent des informations obtenues par les espions du KGB et des enquêtes criminelles concernant le KGB et ses agents», a-t-il précisé. «On a aussi des procès fabriqués contre les dissidents de l’époque soviétique et les militants défenseurs de la démocratie. Tout cela sera scanné et finalement publié». Dans un communiqué diffusé avant la publication des archives, la directrice des Archives Nationales Mara Sprudza a tenu à préciser que «seule la justice pourra mener une enquête complète pour déterminer si une personne collaborait vraiment avec le KGB». «Les lecteurs doivent savoir que la majorité des documents sont des manuscrits en alphabet cyrillique», a-t-elle ajouté.
La Lettonie a vécu depuis des années un débat interminable pour décider s’il fallait ou non rendre public le contenu des «sacs du KGB», rencontrant en permanence l’opposition de personnes soupçonnés d’y figurer. C’est seulement en 2015 qu’une commission a été créée pour examiner les archives et préparer leur publication. La série suivante de documents devrait être publiée en janvier.
Oskar Lafontaine
le
Et en France, la publication des archives secrètes concernant les “collaborateurs” de Moscou pendant la guerre froide, c’est pour quand ?
Aneto
le
Bravo aux Lettons
TIESSE DI HOYE
le
La Lettonie a supprimé la célébration du 8 mai, pour ne pas blesser ceux “qui ont une autre lecture de l’histoire”.
Quatre personnes, dont la vice-présidente du Parlement européen et l’ex-eurodéputé, ont été inculpées puis écrouées dimanche par la justice belge pour corruption et blanchiment d’argent.
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En Lettonie, une liste d’anciens collaborateurs du KGB révélée au grand jour
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https://netsolution.fr/piece-de-monnaie-commemorative-lettone-de-2-euros

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