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EN DIRECT – Guerre en Ukraine : Zelensky demande à la Russie de stopper son «chantage nucléaire» – Le Figaro

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Les Ukrainiens qui célèbrent le 31ème anniversaire de leur indépendance craignent de nouvelles frappes russes en cette journée symbolique.
EN COURS : Mis à jour
Le prix du gaz naturel a dépassé mercredi les 300 euros le mégawattheure (MWh), un niveau plus vu depuis le record historique enregistré début mars, au début de l’invasion russe de l’Ukraine. Vers 15h50 GMT (17h50 à Paris), le contrat à terme du TTF néerlandais, référence du marché européen du gaz naturel, s’échangeait à 300,165 euros le MWh, en hausse de plus de 11%, poussé depuis plusieurs séances par l’annonce d’une suspension complète de l’approvisionnement en gaz russe via Nord Stream 1 pour une période de trois jours.
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De notre envoyé spécial à Odessa.
Le bureau ne ressemble pas vraiment à celui d’un archéologue ou d’un historien. La pièce est un capharnaüm de cartons empilés d’où surgissent des kits médicaux, des couvertures, des gants ou des vestes militaires. Dans un coin, un amas de vieux uniformes, vestiges de la Seconde Guerre mondiale, jouxte un gros étui noir d’un NLAW, ce très moderne missile antichar britannique. «C’est un peu de désordre», reconnaît Oleksandr Babich, le maître des lieux. «Ce n’est pas très grave car je ne suis pas un archéologue professionnel et qu’ici, ce n’est pas une université mais une agence touristique , sourit-il.
Oleksandr, lieutenant-colonel de police, 51 ans, aujourd’hui à la retraite, a simplement fait comme des milliers de ses compatriotes. Le 24 février, dans le port d’Odessa où il vit, il s’est mobilisé «comme (il) a pu», dit-il, pour aider l’armée en achetant, grâce à des amis, «tout le matériel possible». «D’où cet empilement.» Sa vie de simple volontaire a pris un tournant début juillet quand le Cimic, la branche d’actions civilo-militaires de l’armée ukrainienne, l’a contacté. «Ils n’étaient pas assez nombreux. Ils voulaient savoir si je pouvais les aider à déterrer les corps des soldats russes tués au combat. J’ai dit oui.» La mission est à ses yeux «fondamentale»: «il faut montrer du respect. On ne fait pas la guerre aux morts.» Surtout, elle permet à des familles ukrainiennes en deuil de retrouver les restes de leur parent disparu. Les corps retrouvés par Oleksandr sont en effet échangés contre ceux de soldats ukrainiens.
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Près de 500 attaques ont visé des centres de santé en Ukraine au cours des six premiers mois de l’invasion russe, coûtant la vie à au moins 98 personnes, a annoncé mercredi l’OMS. Le chef de la branche Europe de l’Organisation mondiale de la santé, Hans Kluge, a qualifié ces attaques d’«inadmissibles». Outre les personnes tuées dans ces attaques contre 473 lieux prodiguant des soins, au moins 134 autres ont été blessées, selon le tableau de bord de l’OMS. Sur les 473 attaques confirmées à ce jour, 399 ont touché des établissements de santé, 127 des stocks, 69 des moyens de transport, y compris des ambulances, 58 du personnel, 24 des patients et 12 des entrepôts.
Selon Jarno Habicht, représentant de l’OMS en Ukraine, «ces attaques ne sont pas seulement une violation du droit international. Elles sont aussi un obstacle pour de nombreuses personnes qui ont besoin de soins de santé pendant la guerre», a-t-il déclaré à la presse à Genève, par liaison vidéo depuis un bunker à Dnipro. Le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que le système de santé ukrainien avait été atteint mais ne s’était pas effondré. «Six mois de guerre ont eu un impact dévastateur sur la santé et la vie de la population ukrainienne, mais malgré de nombreux défis, le système de santé a réussi à survivre et à soigner là et au moment où ils sont le plus nécessaires», a-t-il déclaré dans un communiqué. «Mais aucun système ne peut fournir une santé optimale à sa population sous le stress de la guerre, c’est pourquoi nous continuons à demander à la Fédération de Russie de mettre fin à cette guerre», a-t-il ajouté.
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La Russie doit stopper son «chantage nucléaire» et se retirer de la centrale de Zaporijjia, a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans un message vidéo diffusé mercredi au Conseil de sécurité de l’ONU.
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«La Russie doit sans condition stopper son chantage nucléaire et simplement se retirer de la centrale», a-t-il lancé lors de cette réunion convoquée pour marquer les six mois de l’invasion de son pays par la Russie.
Le secrétaire général de l’ONU a dénoncé mercredi devant le Conseil de sécurité la guerre «absurde» en Ukraine, six mois jour pour jour après l’invasion du pays par la Russie, une journée qui représente «un jalon triste et tragique».
«Aujourd’hui marque un jalon triste et tragique, les six mois depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février», a déclaré Antonio Guterres, dénonçant les conséquences de cette «guerre absurde bien au-delà de l’Ukraine».
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Donnée favorite pour remplacer Boris Johnson, Liz Truss, actuellement cheffe de la diplomatie britannique, a également affiché son soutien à Kiev.
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«Aujourd’hui est le jour où le peuple ukrainien célèbre son indépendance, mais il doit se battre pour l’avenir de son pays», a-t-elle déclaré dans un communiqué de campagne. «Si je deviens première ministre, je ferai tout mon possible pour que la flamme de la liberté en Ukraine continue de briller».
Le premier ministre britannique Boris Johnson est arrivé en Ukraine. «C’est la troisième fois que Boris Johnson est en Ukraine depuis le début de l’invasion russe. Tous les pays ne sont pas si chanceux d’avoir un tel ami», a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky en le recevant. Il a remis à Boris Johnson l’Ordre de la Liberté, la plus haute décoration ukrainienne pouvant être délivrée à un étranger.
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«Il y a une forte volonté des Ukrainiens de résister. Et c’est ce que (Vladimir) Poutine n’a pas compris», a déclaré Boris Johnson devant les journalistes. «Vous défendez votre droit de vivre en paix et dans la liberté, et c’est pourquoi l’Ukraine gagnera», a-t-il poursuivi en promettant une nouvelle aide militaire à Kiev de 54 millions de livres (64 millions d’euros).
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«Ce qui se passe en Ukraine nous concerne tous. C’est pourquoi je suis à Kiev aujourd’hui. C’est pourquoi le Royaume-Uni continuera de se tenir aux côtés de nos amis ukrainiens», a encore écrit sur Twitter Boris Johnson, qui va quitter son poste dans moins de deux semaines.
Pour saluer le Jour de l’indépendance de l’Ukraine, l’orchestre des gardes écossais a repris ce mercredi l’air de la chanson interprétée par le groupe Kalush Orchestra, qui leur avait valu la victoire à l’Eurovision en mai dernier.
«Je félicite le peuple ukrainien à l’occasion de sa fête de l’indépendance», a salué le président américain sur Twitter. «Le peuple ukrainien a inspiré le monde par son courage et son dévouement à la liberté. Nous nous engageons à continuer de les soutenir dans la défense de leur souveraineté et de leur démocratie» a-t-il déclaré.
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Alors que le président Alexandre Loukachenko, principal allié de la Russie dans l’offensive en Ukraine, a souhaité «un ciel pacifique, de la tolérance, du courage et de la force» au peuple ukrainien à l’occasion du Jour de l’Indépendance, ce message n’a pas été accueilli favorablement par le conseiller de la présidence ukrainienne Mykhailo Podolyak.
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Ce dernier a qualifié ces félicitations de «bouffonnerie». «Il semble que Loukachenko croit vraiment que le monde ne remarque pas sa participation active aux crimes contre l’Ukraine», a-t-il écrit sur Twitter, en dénonçant un message «cynique» qui «aura des conséquences».
Le président américain Joe Biden a annoncé mercredi une nouvelle aide militaire à l’Ukraine de près de trois milliards de dollars au moment où le pays, qui combat depuis six mois l’invasion russe, marque le jour de son indépendance.
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«Les États-Unis d’Amérique sont déterminés à soutenir le peuple ukrainien au moment où il continue la lutte pour défendre sa souveraineté. Dans le cadre de cet engagement, je suis fier d’annoncer notre plus grande tranche d’assistance sécuritaire à ce jour: environ 2,98 milliards de dollars d’armes et d’équipement», a déclaré le président américain dans un communiqué.
«En ce Jour de l’indépendance de l’Ukraine, je tenais à vous adresser ce message d’amitié et d’espérance, de la part de tous les Français». Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, le chef d’État a tenu à adresser aux Ukrainiens un message «d’amitié, d’espérance».
Rappelant le soutien plein et entier de la France, le président a affirmé que la Russie a sous-estimé le peuple ukrainien, ne mesurant «ni votre unité, ni votre courage». «Vous savez pouvoir compter sur notre soutien à tous, aujourd’hui», a-t-il répété.
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«En ce 31e anniversaire de votre indépendance, vous pouvez être fiers», a continué le chef d’État. «De votre unité vous avez puisé votre force, voilà pourquoi ce 24 août devait être un jour défectivité, de joie, de fierté. C’est toujours un jour de fierté», a-t-il déclaré à l’adresse du peuple ukrainien, s’essayant, en guise d’introduction et de conclusion à son message, à quelques mots d’ukrainien.
En juillet, les principaux pays du continent, France, Allemagne ou Italie, n’ont pris aucun nouvel engagement, comme l’a relevé début août l’institut IfW, à Kiel, qui suit semaine après semaine et pays par pays les aides fournies à Kiev. «C’est une diminution drastique comparée à avril ou mai», a souligné l’institut. «L’aide financière et militaire est tombée en dessous des besoins de l’Ukraine», a estimé Christoph Trebesch, le directeur de l’institut.
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Au printemps, l’aide cumulée (humanitaire, financière et militaire) du Royaume-Uni, de la France, de l’Allemagne, de la Pologne, de l’Espagne et de l’Italie dépassait les 4 milliards d’euros par mois. Depuis le début de la guerre, 84 milliards d’aide totale – financière, humanitaire et militaire – ont été promis à l’Ukraine pour tenir face à la Russie, selon l’institut. Le creux estival ne présage en rien de l’engagement européen pour les mois à venir. Mais il souligne la difficulté à tenir dans la durée.
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Le pape François a appelé mercredi à «écarter le risque d’un désastre nucléaire» en Ukraine six mois après le début de l’invasion russe, dénonçant une nouvelle fois la «folie de la guerre». «Depuis six mois aujourd’hui, le peuple ukrainien souffre de l’horreur de la guerre», a déclaré le pape, demandant «que des mesures concrètes soient prises pour mettre fin à la guerre et écarter le risque d’un désastre nucléaire à Zaporijjia».
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Plusieurs pays ont exprimé leurs craintes d’une catastrophe dans la plus grande centrale nucléaire d’Europe, occupée depuis début mars par l’armée russe dans le sud du pays et cible de bombardements récurrents. «Je pense à toute cette cruauté, à tous ces innocents qui paient la folie de toutes les parties, car la guerre est une folie», a déclaré le souverain pontife argentin à l’issue de son audience générale hebdomadaire au Vatican.
Le Département du Trésor a mis en garde les entreprises et institutions turques faisant du commerce avec la Russie contre le risque de sanctions américaines à leur égard, a annoncé mardi la principale organisation patronale turque Tüsiad. «Une lettre signée par le secrétaire américain adjoint au Trésor, Adewale Adeyemo, sur le risque de sanctions pour les entreprises en Turquie en lien avec les personnes et institutions visées par les sanctions contre la Russie, a été transmise à la Tüsiad», a affirmé l’organisation patronale dans un communiqué.
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La lettre, datée du lundi et dont le contenu a été publié par le journal américain Wall Street Journal, met en garde les compagnies turques d’un «risque accru» pour elles face «aux tentatives de la Russie d’utiliser» la Turquie «pour échapper aux sanctions». «Les entreprises turques ne peuvent s’attendre à faire du commerce avec les individus ou entités russes sanctionnés et maintenir des liens avec les »tats-Unis. (…) Les banques turques ne peuvent espérer avoir des liens avec les banques russes sanctionnées et conserver leurs relations avec les banques mondiales, ainsi qu’avoir accès aux dollars américains», a mis en garde le Département du Trésor dans sa lettre adressée aux deux organisations patronales turques, selon le WSJ.
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan avaient annoncé début août un accord pour renforcer la coopération énergétique et économique, à l’issue de leur rencontre à Sotchi, en Russie. Ankara avait aussi annoncé un paiement partiel en roubles du gaz russe et un élargissement du champ d’application du système russe du paiement Mir en Turquie.
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Noir c’est noir. La rentrée de septembre 2022 sera-t-elle encore plus plombée que ne le pensait initialement Emmanuel Macron lui-même avant les vacances? «Il faut nous préparer tous à ce que (la guerre en Ukraine) dure. L’été et le début de l’automne seront sans doute très durs», avait-il pronostiqué le 14 juillet lors de son entretien télévisé. Or le président de la République n’a pas hésité à durcir le ton le 19 août à l’occasion de son traditionnel discours de Bormes-les-Mimosas (Var), la commune de son lieu de vacances du fort de Brégançon. Il a profité de la commémoration du débarquement des troupes alliées en Provence (août 1944) pour tenir cette adresse solennelle: «Je pense à notre peuple auquel il faudra de la force d’âme pour regarder en face le temps qui vient, résister aux incertitudes parfois à la facilité et à l’adversité et, unis, accepter de payer le prix de notre liberté et de nos valeurs ».
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Son discours quasi churchillien («Je n’ai à offrir que du sang, du labeur, des larmes et de la sueur», dixit Churchill, le premier ministre britannique le 13 mai 1940), n’a en tout cas pas fait l’unanimité. «Ces propos sont extraordinairement inquiétants, anxiogènes», a répliqué ce lundi Éric Ciotti, candidat à la présidence de son parti Les Républicains. Le député des Alpes-Maritimes se demande si le chef de l’État «se place sur le terrain militaire, s’il y aura engagement plus fort» (de la part de la France). Où se situe-t-il exclusivement «sur le plan économique» visant notamment le renchérissement de la facture énergétique à venir pour les Français ?
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Emmanuel Macron a appelé mercredi le gouvernement à «l’unité» face à «la grande bascule» qui marque la rentrée avec «la fin de l’abondance», «des évidences» et «de l’insouciance».
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«C’est une grande bascule que nous vivons», a averti le chef de l’État, revenant sur la récente «série de crises graves», de l’Ukraine à la sécheresse, en préambule du conseil des ministres de rentrée à l’Élysée.
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La guerre fait rage depuis seulement un mois, et la Russie se retire déjà du nord de l’Ukraine, actant l’échec de son offensive sur Kiev. Tout bascule alors le 1er avril. Les Russes se sont retirés deux jours plus tôt de la petite ville de Boutcha, dans la région de la capitale ukrainienne. Des vidéos circulent alors sur les boucles Telegram d’habitants des villages voisins. On y voit des cadavres dans les rues de la ville. Des civils morts, dont les corps gisent, certains pourrissant depuis plusieurs semaines.
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Le lendemain, 2 avril, des journalistes de l’AFP confirment que des corps jonchent les rues de Boutcha, «au moins vingt-deux». Des cratères laissent penser que les victimes seraient mortes dans les bombardements, mais certains cadavres sont retrouvés les mains attachées dans le dos, face contre terre, abattus avec une balle dans la nuque. D’autres sont à moitié brûlés. Le même jour, une cinquantaine d’autres corps sont retrouvés dans une fosse commune.
Découvrez le deuxième épisode de notre série «Quand l’Histoire se répète», consacré aux crimes de guerre.
«Pour nous l’Ukraine c’est l’Ukraine toute entière. Toutes les 25 régions, sans aucune concession ni compromis», a clamé Volodymyr Zelensky dans un discours à la Nation, promettant notamment de reprendre le bassin du Donbass (est), aux mains des séparatistes soutenus par Moscou depuis 2014, et la Crimée, annexée par la Russie la même année. «Le Donbass c’est l’Ukraine. Et nous allons le récupérer quelle que soit cette voie. La Crimée c’est l’Ukraine. Et nous allons la récupérer quelle que soit cette voie», a martelé le chef d’État. Kiev ne prônait depuis des années que la voie diplomatique pour la restauration de son contrôle sur territoires.
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«Qu’est-ce qui est pour nous la fin de la guerre ? Avant on disait “la paix”. Maintenant on dit “la victoire”. Nous n’allons pas chercher à nous entendre avec les terroristes» russes, a encore lancé Volodymyr Zelensky vêtu de son traditionnel t-shirt kaki de style militaire. Il a de nouveau enjoint à la Russie de retirer ses troupes du territoire ukrainien : «Vous ne voulez pas que vos soldats meurent ? Libérez nos terres !», a-t-il lancé. «L’ennemi croyait que nous allions l’accueillir avec des fleurs et du champagne. Il a reçu des couronnes mortuaires et des cocktails Molotov. Il attendait des ovations mais il entend des explosions», a poursuivi le chef de l’État.
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Le chancelier allemand Olaf Scholz a assuré mercredi Kiev du soutien de son pays «aussi longtemps» que nécessaire face à l’invasion russe, dans un message à l’occasion de la fête nationale de l’Ukraine. «L’Allemagne se tient fermement aux côtés de l’Ukraine, aujourd’hui et aussi longtemps que l’Ukraine aura besoin de notre soutien», a-t-il affirmé, dans un message vidéo publié sur son compte Twitter.
«Nous continuerons à livrer des armes (…) et former les soldats ukrainiens au matériel européen de pointe», a ajouté le chancelier, faisant référence aux nouvelles livraisons d’armes annoncées mardi par Berlin. Le gouvernement allemand va livrer à l’Ukraine pour 500 millions d’euros d’armements supplémentaire, dont une partie sera remise en 2023. Parmi les livraisons figureront trois systèmes de défense antiaérienne Iris-T, des chars de dépannage, des lance-roquettes, ainsi que des munitions et appareils anti-drones.
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«Nous poursuivrons nos sanctions, nous apporterons un soutien financier à l’Ukraine et nous aiderons à reconstruire les villes et les villages détruits», a également assuré Olaf Scholz. Le chancelier a réitéré son intention, exprimée mardi, d’organiser «fin octobre, à Berlin une conférence internationale sur la reconstruction» de l’Ukraine. «Le bleu et le jaune (du drapeau ukrainien, ndlr) et le bandeau étoilé de l’Europe sont liés», a martelé le chancelier.
«Chers Ukrainiens, votre pays chassera l’ombre noire de la guerre parce qu’il est fort et courageux et parce qu’il a des amis en Europe et dans le monde entier», a-t-il ajouté concluant son message par le slogan «Slava Ukraini» (Gloire à l’Ukraine).
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Le président bélarusse Alexandre Loukachenko, principal allié de la Russie qui mène une offensive en Ukraine depuis six mois, a adressé mercredi un message de félicitation au peuple ukrainien à l’occasion du Jour de l’Indépendance, a annoncé son service de presse. «Je suis convaincu que les divergences actuelles ne pourront pas détruire la base multiséculaire des relations sincères de bon voisinage entre les peuples des deux pays», a affirmé dans ce message Alexandre Loukachenko.
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La Biélorussie va continuer de se prononcer pour «le renforcement des contacts amicaux basés sur le respect mutuel à tous les niveaux» avec Kiev, a-t-il assuré. «Le président bélarusse a souhaité aux Ukrainiens un ciel pacifique, de la tolérance, du courage et de la force pour rétablir une bonne vie», a ajouté le service de presse de la présidence.
La guerre de «haute intensité» a ressurgi en Europe le 24 février 2022. Désormais, elle est en toile de fond de la vie quotidienne des Européens. Au-delà du récit des combats et des décomptes macabres, ce conflit a convoqué des notions que le grand public n’aurait pas pensé retrouver depuis que les grands affrontements du XXe siècle et la guerre froide ont touché à leur terme : menace nucléaire, transfiguration d’un président en chef de guerre, crimes sur des populations civiles… Après six mois de conflit, Le Figaro fait le point sur le retour du tragique dans notre histoire.
Découvrez notre premier épisode, consacré à la menace nucléaire.
La fête nationale de l’Ukraine intervient mercredi sous forte tension six mois pile après le lancement de l’invasion russe, au moment où les États-Unis vont annoncer une nouvelle aide militaire de 3 milliards de dollars, la plus élevée jamais octroyée à Kiev. «Nous devons être conscients que demain (mercredi), des provocations russes répugnantes et des frappes brutales sont possibles», a mis en garde mardi soir Volodymyr Zelensky. «Et nous répondrons bien sûr à toute manifestation du terrorisme russe», a ajouté le président ukrainien, qui avait déjà avancé samedi dernier que «la Russie pourrait s’efforcer de faire quelque chose de particulièrement dégoûtant, particulièrement cruel».
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Dans les premières heures de ce 24 août, des explosions ont retenti dans plusieurs villes, comme Kharkiv (nord-est), Zaporijjia et Dnipro (centre), selon les autorités locales. Mardi matin, l’ambassade des États-Unis à Kiev a d’ailleurs diffusé un message alarmiste avertissant que la Russie pourrait davantage encore bombarder «ces prochains jours» l’Ukraine et recommandé aux citoyens américains de quitter «dès maintenant» le pays.
En 1991, ce fameux 24 août marquait une «incroyable accélération de l’histoire», commentait le journal de 20h sur Antenne 2. «La dislocation de l’empire soviétique se confirme de jour en jour, pour ne pas dire d’heure en heure», énonçait le présentateur depuis Paris. Vers 16h, une première dépêche tombait : le président russe, Boris Eltsine, a signé un décret reconnaissant officiellement l’indépendance des Républiques baltes d’Estonie et de Lettonie. Une heure plus tard, nouveau flash : l’Ukraine, elle aussi, a décrété son indépendance.
Lisez la suite de notre récit.
L’Ukraine se battra «jusqu’au bout» sans «aucune concession ou compromis» avec la Russie, a lancé le président Volodymyr Zelensky dans son adresse à la Nation le Jour de l’indépendance de son pays. «Nous allons nous battre pour (notre armée) jusqu’au bout», a-t-il déclaré en s’engageant à ne faire «aucune concession ou compromis» avec la Russie. «Nous tenons bon depuis six mois. C’est dur mais nous avons serré les poings et nous nous battons pour notre destin» et «nous n’allons lever les mains en l’air qu’une seule fois, pour célébrer notre victoire».
À VOIR AUSSI – L’Ukraine se battra «jusqu’à la fin», déclare Zelensky, le jour de l’indépendance
Bonjour à tous et bienvenue sur ce live. Aujourd’hui, l’Ukraine fête le 31e anniversaire de son indépendance mais aussi, hasard malheureux du calendrier, l’entrée dans le septième mois du conflit qui l’oppose à la Russie. Suivez avec nous cette journée.
xyz
le 24/08/2022 à 18:01
Merci au Figaro d’avoir remis le “En Direct” sur l’Ukraine.
Thierry LARONDE
le 24/08/2022 à 17:55
La tête de Macron, bavassant encore (et encore, et encore…), vaut le détour : il est au moins… clair qu’il n’a pas passé ses près de quatre semaines de vacances à l’ombre. La “pause studieuse” a dû consister à faire ses “devoirs de vacances” sur son jet-ski…
Et sinon pour Zelensky, je ne comprends pas.
À lire toutes les “informations” publiées par les Zelenskiens, j’avais cru comprendre que pour le 24 Août, une Armée ukrainienne d’un million de soldats allait défilé, victorieuse, dans Moscou vaincue.
On m’aurait menti ?!!!
Citoyen du Nonobstan
le 24/08/2022 à 17:52
Longue vie à l’Ukraine !
Le média ukrainien The Kyiv Independent rapporte plusieurs témoignages de soldats de la Légion internationale en Ukraine, qui font état de pillages, de missions «suicide» et de cas de harcèlement.
ENTRETIEN – L’ancien ambassadeur en Russie Jean de Gliniasty analyse l’impact que pourrait avoir la mort de la fille de l’idéologue Alexandre Douguine sur la politique russe.
Le chef de l’Etat a dénoncé «l’attaque brutale lancée par Vladimir Poutine» en Ukraine, après s’être entretenu dans la journée par téléphone avec le maître du Kremlin.
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EN DIRECT – Guerre en Ukraine : Zelensky demande à la Russie de stopper son «chantage nucléaire»
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