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TRANSPORTS
Avec un appel à la grève et au pouvoir d'achat, ce mardi 18 octobre est une journée particulière. Dans les transports, c'est dans les TER et les intercités que les perturbations sont plus fortes. Toutefois, de manière générale, le trafic n'est pas trop affecté.
ÉLECTRICITÉ
Une "prolongation du mouvement social" dans les centrales nucléaires "aurait des conséquences lourdes" sur l'approvisionnement en électricité au "cœur de l’hiver", estimé mardi RTE. Le gestionnaire du réseau de transport d'électricité en France estime toutefois "très faible" à "modéré" le risque pour la sécurité d'approvisionnement en électricité dans les prochaines semaines.
PARIS
Le cortège parisien vient de s'élancer de la Porte d'Italie. "Quelques milliers de personnes sont réunies", indique Marine Bajac, envoyée spéciale de LCI.
Les manifestants vont se rendre place Vauban, dans le VIIe arrondissement, en empruntant le boulevard Saint-Jacques, Denfert-Rochereau, les boulevards du Montparnasse puis des Invalides.
"UN MOUVEMENT QUI S'INSCRIT DANS LE TEMPS"
Présent dans le cortège ce mardi 18 octobre, le secrétaire général de la CGT a réagi. Il a notamment fait part de son souhait de voir le mouvement perdurer.
DIFFICULTÉS
"Dans les entreprises, il y a des difficultés à venir. Tout ceci (ces mouvements de contestation, ndlr) provoque une sorte de prise de conscience", affirme mardi Thibault Lanxade, PDG du groupe Luminess et vice-président du Medef. Il y a une "forme d'inquiétude pour un patron de TPE-PME. On a une inflation qui touche aussi les matières premières, le spectre de la récession", ajoute-t-il.
"Quand on voit les débordements dans certains centre-villes, on peut craindre une forme d'embrasement. Il faut être extrêmement attentif à ces agitations", appelle-t-il sur LCI. "Tout cela n'augure pas de bonnes choses pour l'année 2023", conclut-il.
RENNES
Environ 2 600 personnes, selon la police, ont manifesté mardi à Rennes. Ils étaient 4 500, selon la CGT. "Ça ne peut plus durer, ça va péter" scandait la tête du cortège.
LE HAVRE
Au Havre, environ 3 650 personnes ont défilé dans les rues. Parmi elles figuraient des salariés de la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville-L’Orcher, a indiqué la police.
MARSEILLE
À Marseille, 2200 personnes ont manifesté, selon la police, affichant des pancartes de "soutien aux grévistes des raffineries". Ils ont aussi montré leur opposition à la réforme des lycées professionnels voulue par le gouvernement.
UNE TRENTAINE DE LYCÉES BLOQUÉS POUR LE MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE
Selon le syndicat lycéen La Voix lycéenne, qui a appelé à la mobilisation "contre la réforme du lycée professionnel, et pour dire non à la sélection et à Parcoursup, pour réclamer des moyens dans l'éducation et en soutien au mouvement de grève", "près de cent lycées" étaient bloqués à 10 h 00 "partout en France". Un autre syndicat, le MNL, parlait de 450 blocages.
De son côté, le ministère de l'Éducation a recensé une trentaine de blocages et une centaine d'incidents en France. À Paris, les lycées Voltaire, Arago, Hélène Boucher, Montaigne ou Racine étaient notamment bloqués, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Des blocages de lycées avaient également lieu à Tours, Angers, Marseille, Douarnenez, Mulhouse, Narbonne ou Toulouse, selon La Voix lycéenne. De source policière, seuls "une douzaine" d'établissements étaient bloqués à 9 h 00 hors Paris et proche banlieue.
FAIBLE MOBILISATION DES ENSEIGNANTS
Alors que le cortège s'apprête à débuter à Paris, les chiffres du ministère de l'Éducation nationale montre une faible mobilisation des enseignants. 6% d'entre eux sur le territoire métropolitain se sont déclarés en grève.
DROIT DU TRAVAIL
Alors que la grève immobilise une partie du trafic SNCF, il peut être difficile de se rendre sur son lieu de travail. Le droit du travail prévoit-il une solution en cas d'empêchement ? Éléments de réponse.
LA GRÈVE SE POURSUIT CHEZ TOTALENERGIES ?
Les représentants CGT des sites pétroliers de TotalEnergies, en grève depuis trois semaines et encore aujourd'hui, se réuniront en début de soirée ce mardi, vers 18 heures. L'occasion de discuter de la suite à donner à leur mouvement de revendications salariales et d'une reconduction du mouvement.
"On verra la suite, si on poursuit, ou pas, ou partiellement. Cela dépendra notamment de la journée d'aujourd'hui, cela redonne de l'élan et il y a toujours ce sentiment de colère. On verra si cela suffit pour pousser le mouvement. Et in fine ce sont les salariés qui voteront", a annoncé le coordinateur CGT pour TotalEnergies, Eric Sellini, à l'AFP.
450 LYCÉES BLOQUÉS
De nombreux lycées ont également rejoint par solidarité l'appel des syndicats pour une mobilisation nationale pour la hausse des salaires et la défense du droit de grève.
Selon le syndicat lycéen, le Mouvement National Lycéen, à 11 heures, 450 lycées étaient bloqués et 500 sont mobilisés. "Des milliers de lycéen-nes dans la rue !", ajoute le syndicat.
"UNE MARQUE DE SOUTIEN"
Quarante-huit heures après la marche de la Nupes contre la vie chère et alors que ce sont les syndicats qui ont appelé à la mobilisation, Jean-Luc Mélenchon se trouvait à l'assemblée générale des cheminots à la Gare de Lyon, à Paris, le 18 octobre 2022. "C'est une marque de soutien, de fraternité. C'est dur de faire la grève, contrairement à ce que disent certains", a déclaré le fondateur de la France insoumise afin d'expliquer sa venue.
VERS LA RECONDUCTION DU CÔTE DES CHEMINOTS ?
Les cheminots "sont déterminés", a affirmé sur Twitter le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Laurent Brun, pour qui la "tendance" est à la poursuite du mouvement, alors que les vacances de Toussaint commencent vendredi soir. Selon lui, "1/3 des AG reconduisent. Et les autres demandent une nouvelle journée d’action". Côté RATP, le mouvement ne devrait pas être reconduit mercredi, assure Bertrand Hammache (CGT).
MOBILISATION A STRASBOURG, AVEC YANNICK JADOT OU MANON AUBRY
À Strasbourg, quelques centaines de personnes avaient répondu à l'appel à manifester, dont l'ex-candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot, qui a pointé des demandes "totalement légitimes" face à "une explosion des prix de l'énergie, de l'alimentation".
L'eurodéputée LFI Manon Aubry est également passée, "afin d'apporter mon soutien aux syndicats qui marchent pour défendre le droit de grève et exiger une hausse générale des salaires", a-t-elle écrit sur Twitter.
TIRS DE MORTIERS AU COLLÈGE JOLIOT-CURIE
Mobilisé depuis une semaine, mais concerné par le mouvement social mené au niveau national, le lycée Joliot-Curie, à Saint-Nazaire, a de nouveau été le lieu de violents échanges entre la police et les lycéens mobilisés.
Des tirs de mortiers d'artifice, dans plusieurs directions, ont eu lieu peu après 10 h 00, en réponse à deux interpellations de la police qui dispersait un groupe de jeunes portant des capuches et habillés de noir stationnés en face du lycée, sur le parvis de l'Hôtel de Ville. Jusque-là, la situation avait été calme, avec notamment une forte présence des médiateurs de la Ville de Nanterre (Hauts-de-Seine), selon un journaliste de l'AFP présent sur place.
FAIBLE MOBILISATION DE L'ÉDUCATION NATIONALE
Suite à l'appel à la mobilisation interprofessionnelle, le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse a communiqué les taux de participation au mouvement social pour la totalité des académies métropolitaines.
En moyenne, ce sont 5,67% du personnel de l'Éducation nationale qui sont mobilisés. 6% des enseignants sont mobilisés. Seuls 2,48% des enseignants du 1er degré font grève contre 9,57% chez les enseignants du second degré (collège et lycée). Parmi eux, la mobilisation est particulièrement forte dans les lycées professionnels (22,94%), où un mouvement social était déjà annoncé depuis un mois.
UN MOUVEMENT SUIVI A LA SNCF ET A LA RATP
La circulation des trains régionaux est perturbée, avec un TER et un train Intercités sur deux en moyenne, ainsi que sur les réseaux d'Ile-de-France opérés par la SNCF. La circulation des TGV ne serait pas impactée. Le mouvement pourrait être reconduit, alors que les vacances de la Toussaint débutent vendredi.
Du côté de la RATP, le trafic des bus est également dégradé avec deux bus sur trois en moyenne, tandis que le trafic du métro est quasi normal. Trois RER sur quatre fonctionnent sur les portions des lignes A et B opérées par la RATP.
MOBILISATION DANS LE SUD
En Corse, mais aussi à Marseille, plusieurs cortèges ont également démarré en cette journée de mobilisation nationale.
DES RASSEMBLEMENTS PARTOUT EN FRANCE
Selon la CGT, ce sont 150 rassemblements qui ont été déclarés et qui se poursuivront un peu partout en France, appelés par les syndicats, dont la CGT et Force ouvrière. À Clermont-Ferrand, dans le Puy-de-dôme, le rassemblement a déjà commencé.
DES ENTREPRISES À L'ARRÊT
À la suite de l'appel à la grève interprofessionnelle, ce mardi, de nombreuses professions sont touchées par cette mobilisation. À Beauvais, le quotidien Le Courrier Picard rapporte que les lignes de production de l’entreprise Viskase sont à l’arrêt depuis ce matin et qu'une vingtaine de personnes se sont réunies devant le site pour tenir le piquet de grève. Les grévistes demandent notamment une hausse des salaires face à l'inflation et une plus grande équité dans la rémunération des heures supplémentaires.
MOBILISATION DES LYCÉES
Se joignant à la journée de mobilisation, plusieurs de lycées en France ont été bloqués. C'est le cas à Nanterre, au lycée Joliot-Curie mais aussi à Toulouse ou encore à Poitiers où trois lycées sont bloqués, selon les Jeunes communistes du département.
DÉBUT DES BLOCAGES
À Saint-Nazaire, la police annonce une circulation perturbée, alors la route est bloquée par des poubelles, et appelle à la vigilance.
AUGMENTATION DES SALAIRES DANS LA FONCTION PUBLIQUE
Les négociations salariales annuelles dans la fonction publique seront ouvertes au début de l'année 2023, a annoncé mardi le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini, au moment où plusieurs syndicats ont appelé à la grève pour une augmentation du point d'indice.
"La question des salaires, d'un commun accord avec les organisations syndicales, nous avons décidé de l'ouvrir en janvier 2023, mais après les élections professionnelles (de décembre, ndlr). C'était la demande des organisations syndicales", a-t-il expliqué sur Public Sénat. Le ministre a rappelé le dégel du point d'indice, la base de rémunération commune aux 5,7 millions d'agents publics, revalorisé de 3,5% au début de l'été. Une hausse qui s'ajoute "aux augmentations moyennes de 1,5%", ce qui "correspond à peu près au niveau d'inflation constaté sur 2022", estime-t-il.
UN MARDI VRAIMENT NOIR ?
En ce mardi 18 octobre, balisé "journée de grève interprofessionnelle", à quoi faut-il s'attendre ? Des perturbations sont à prévoir dans les transports publics, les écoles, les crèches et les administrations. Quatre syndicats, dont la CGT et Force ouvrière, appellent à un mouvement social.
CONTRAT DE CONFIANCE
Karl Olive a fustigé mardi le fait que le "contrat de confiance" entre TotalEnergie et ses salariés n'ait "pas été respecté de part et d’autre". D'une part, "nous avons incité TotalEnergies à redistribuer une partie de ses profits. Elle ne l’a fait qu’une fois la grève établie", tance-t-il. D'autre part, "la CGT n’a pas respecté l’accord signé par la majorité des syndicats", ajoute le maire de Poissy et député des Yvelines.
HAUTS-DE-FRANCE
Le mouvement de grève "perturbe très fortement le trafic TER Hauts-de-France ce mardi", a averti la SNCF.
RER
La RATP et la SNCF ont annoncé des perturbations à venir ce mardi, en raison de la grève interprofessionnelle. Sur le quai du RER D à la gare de Lyon à Paris, à 7h00, les passagers se montraient résignés. Il faut dire que nombre d'entre eux sont habitués des perturbations qui touchent souvent cette ligne, grève ou pas.
"J'en ai pour 2 à 3 heures, contre 1h30 normalement, puisque le RER D ne continue pas après Châtelet", se désole tout de même Yera Diallo, interrogée par l'AFP. "Et ce soir, je n'ai aucune idée de comment ça va se passer", soupire-t-elle.
"UN SIGNE FORT"
"Pour que l'on sorte de cette crise, de cette situation de blocage, il faut que le gouvernement envoie un signe fort sur la répartition des richesses et la hausse des salaires", estime Fabien Roussel, ce mardi sur BFMTV. "Je vais déposer une proposition de loi à l'Assemblée nationale pour rétablir l'échelle mobile des salaires, qui existait jusqu'en 1982", annonce le député communiste. "Ce mécanisme impose, par la loi, que l'ensemble des salaires au-dessus du Smic évolue automatiquement en fonction de l'inflation", ajoute-t-il.
SALAIRES
"Je pense qu'il y a un problème de salaires" en France, affirme ce mardi Gérald Darmanin, ce mardi sur RTL. "Il faut qu'une partie du patronat puisse augmenter les salaires quand c'est possible", ajoute-t-il.
Le ministre de l'Intérieur a également estimé que la grève et les manifestations prévues en ce 18 octobre "sont normales". "C'est un droit constitutionnel", rappelle-t-il.
TRAVAIL
Alors qu'un appel à la grève a été lancé dans les transports ce mardi, se rendre sur son lieu de travail pourra se révéler compliqué pour certains. Le droit du travail prévoit-il une solution en cas d'empêchement ? Éléments de réponse.
MARTINEZ
À quand la fin de la grève dans les raffineries ? "Bientôt", répond mardi Philippe Martinez, "dès qu'une négociation pourra avoir lieu pour corriger un accord de proposition salariale qui ne correspond pas aux attentes des grévistes". "On dit 7%, qui correspond à l'inflation, et 3% qui correspond au partage des richesses", ajoute-t-il sur RTL.
"S'il n'y avait pas eu grève chez Total, il n'y aurait pas eu de négociations ni d'augmentation de 5% des salaires", a encore souligné le secrétaire général de la CGT.
TRAIN
L’appel à la mobilisation est “fortement suivi", a affirmé mercredi Erik Meyer, secrétaire fédéral Sud-Rail, sur Franceinfo. "On compte plus d’un conducteur de train sur deux en grève, à peu près la même chose en contrôleurs, 30% des agents de maintenance", a-t-il indiqué.
Le représentant n'écarte pas que le mouvement se poursuive jusqu'aux vacances de la Toussaint. "Tout dépendra des propositions qui seront posées sur la table par la direction", menace-t-il.
ÉCOLES
Avec le mouvement social de ce mardi 18 octobre, les parents sont dans le flou concernant les perturbations dans les établissements scolaires de leurs enfants.
SONDAGE
Selon un sondage "Opinion en direct" réalisé par l'institut Elabe pour BFMTV et publié ce mardi, 49% des Français désapprouvent le mouvement de grève prévu ce mardi. Au contraire, 39% des habitants de l'Hexagone disent le soutenir. Les retraités (62% y sont opposés ou hostiles) présentent les taux de rejet les plus importants.
SNCF
Aujourd'hui, la grève nationale de salariés de la SNCF devrait perturber le trafic. En moyenne, un train régional sur deux devrait rouler, mais les TGV circuleront presque normalement. Le point sur l'impact attendu sur les RER, TER et TGV.
GRÈVES ET MANIFESTATIONS
Dans un contexte rendu inflammable par la grève dans les raffineries, et à quelques jours des départs en vacances, les salariés du public et du privé sont appelés à cesser le travail et manifester aujourd'hui, pour la hausse des salaires et contre les réquisitions de grévistes.
Soucieux de régler les difficultés d'approvisionnement en carburant des Français "le plus vite possible", Emmanuel Macron a convoqué hier après-midi une réunion à l'Élysée. "Le président de la République en a appelé à l'esprit de responsabilité de tous et a mis en exergue les conséquences insupportables pour ceux qui souffrent quotidiennement de cette galère", a indiqué un participant à cette réunion, sous couvert d'anonymat.
À QUOI S'ATTENDRE ?
De nombreux secteurs ont déposé des appels à la grève pour aujourd'hui : fonction publique, énergie, transports publics, routiers, agroalimentaire, commerce…
Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à la grève de ce mardi.
Quarante-huit heures après la "Marche contre la vie chère" des partis de gauche, quelle va être l'ampleur de cette journée nationale de "mobilisation et grève" interprofessionnelle ? Alors que le mouvement se poursuit dans trois raffineries de TotalEnergies sur dix, la CGT et FO notamment appellent les salariés de tous les secteurs à faire grève et manifester ce mardi, pour les salaires et contre les réquisitions.
La gronde pourrait se propager à d'autres secteurs, à commencer par celui des Transports en commun : la SNCF prévoit un trafic perturbé sur ses lignes. Les cheminots brandissent l'éventualité d'une grève reconductible qui se révèlerait particulièrement impactante à l'approche des vacances de la Toussaint. Ce 18 octobre est aussi l'occasion de mettre en lumière des secteurs moins visibles, comme l'agroalimentaire ou les "oubliés du Ségur" du médico-social, selon Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT.
Conditions de déplacements, revendications, conseils… Tout au long de cette journée, sur TF1info, nous vous accompagnons afin de vous tenir informés.
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