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Des milliers de personnes sont réunies à Londres, vendredi, pour rendre hommage à la reine, qui s’est éteinte jeudi 8 septembre, à l’âge de 96 ans. Son fils aîné sera proclamé roi samedi matin.
Au lendemain de la mort d’Elizabeth II, le pays s’est réveillé, pour la première fois en soixante-dix ans, sans reine. Charles III, qui sera officiellement proclamé roi samedi matin, a été au centre de toutes les attentions. Son trajet – du château de Balmoral, où repose sa mère, jusqu’au palais de Buckingham, où il a enregistré son premier discours – a été suivi en temps réel par une population en deuil.
Dès l’aube, des milliers d’hommes et de femmes affluent devant le palais de Buckingham, à Londres, le château de Windsor, non loin de la capitale, ou d’autres résidences royales dans tout le pays pour rendre hommage à la défunte reine. Des bouquets, qui atteignent parfois deux mètres de haut, et des montagnes de fleurs entourent les grilles.
Peu avant 11 h 30, heure locale (12 h 30, heure de Paris), le nouveau roi, Charles III, quitte à son tour la résidence royale de Balmoral en voiture avec son épouse, Camilla, pour retourner à Londres. A peu près au même moment, à l’issue d’un conseil des ministres extraordinaire, le gouvernement britannique se dit « uni dans son soutien » à Charles III.
A midi, alors que le nouveau roi est en route pour rejoindre Londres, les cloches de la cathédrale Saint-Paul et de l’abbaye de Westminster, à Londres, ainsi que celles du château de Windsor résonnent, suivies par toutes les cloches d’églises du pays.
A 12 h 15, le Palais annonce que Charles sera officiellement proclamé roi samedi matin, lors d’une réunion du Conseil de l’accession. Ce conseil se réunira à 10 heures et la proclamation sera lue en public une heure plus tard du balcon de cette résidence, puis le lendemain dans toutes les provinces du Royaume-Uni.
A 13 heures, 96 coups de canon, en référence à l’âge de la souveraine défunte, sont tirés dans tout le pays, notamment depuis Hyde Park et la Tour de Londres, dans la capitale, mais aussi depuis le site préhistorique de Stonehenge ou l’enclave britannique de Gibraltar.
Vers 14 heures, le roi Charles III est ovationné par des milliers de personnes à son arrivée devant le palais de Buckingham. Il descend de voiture et serre longuement des mains, tandis que certains entonnent God Save the King, le nouvel hymne du pays. Dans la foulée, le Royal Standard, l’étendard royal, est hissé sur le palais pour la première fois de son règne.
A 16 h 20, la première audience du roi avec la nouvelle première ministre, Liz Truss, est annoncée. Son intronisation, mardi, par Elizabeth II a constitué le dernier acte constitutionnel de la reine.
– A 18 heures, Charles III prononce son premier discours de roi. Neuf minutes au cours desquelles il promet aux Britanniques de les servir toute sa vie, promesse que sa mère avait elle-même tenue pour son 21e anniversaire. Il s’engage à défendre « les principes constitutionnels » et annonce que son héritier William sera le nouveau prince de Galles. Il y exprime son « amour » pour son fils cadet Harry et son épouse, Meghan, et remercie, avec émotion, sa « maman chérie ». Le discours, enregistré et retransmis dans le pays et le monde entier, est suivi du premier God Save the King, entonné dans la cathédrale Saint-Paul de Londres, avant une cérémonie religieuse.
« Je vous parle aujourd’hui avec un sentiment de profonde tristesse », a commencé le nouveau roi dans son premier discours en tant que monarque. Il s’est adressé à un pays en deuil, déclarant qu’il « renouvelle aujourd’hui (…) cette promesse de servir », le peuple britannique « tout au long de sa vie ». « Je m’efforcerais de vous servir avec loyauté, dévotion et amour, comme je l’ai fait pendant toute ma vie », a-t-il ajouté.
Tout au long de sa vie, Sa Majesté, ma mère bien-aimée, a été une inspiration, un exemple pour moi et pour toute ma famille, et nous lui devons une dette immense, comme toute famille la doit à sa mère.
Quand Elizabeth II a été intronisée, a rappelé le roi Charles III, le pays et le monde étaient « encore en train de vivre les privations et les conséquences de la seconde guerre mondiale, et de vivre sous les conventions d’un autre temps ».
Durant les soixante-dix dernières années, nous avons vu notre société inclure beaucoup de cultures et de fois. Les institutions de notre Etat ont, à leur tour, changé. Malgré tous ces changements et ces défis, notre nation (…) a prospéré. Nos valeurs sont restées, et doivent rester, constantes.
Il s’est aussi engagé à défendre « les principes constitutionnels » toute sa vie. Pris par l’émotion, il a conclu son allocution en remerciant sa « maman chérie » et en disant son « amour » pour ses fils, William, son successeur, et Harry ainsi que son épouse, Meghan, « continuent de construire leur vie à l’étranger ».
Vous pouvez basculer vers notre nouveau live avec ce lien.
Vous allez notamment pouvoir vivre la proclamation officielle de Charles III comme nouveau roi.
Revenu de Balmoral où sa mère Elizabeth II s’est éteinte, Charles III a été ovationné vendredi 9 septembre par des milliers de personnes rassemblées devant le palais de Buckingham, à Londres. Le monarque a prononcé dans la soirée sa première allocution télévisée.
Son premier discours en tant que monarque était très attendu. « Je vous parle aujourd’hui avec un sentiment de profonde tristesse », a commencé Charles III. Il s’est adressé à un pays en deuil, promettant qu’il « renouvelle aujourd’hui (…) cette promesse de servir » le peuple britannique « tout au long de sa vie ». Dans son allocution d’une durée de neuf minutes, il a rendu hommage à sa mère, morte la veille : « Tout au long de sa vie, Sa Majesté, ma mère bien-aimée, a été une inspiration, un exemple pour moi et pour toute ma famille, et nous lui devons une dette immense, comme toute famille la doit à sa mère ».
Soigneusement documentée et puissamment romanesque, la série de Peter Morgan a largement contribué à humaniser la figure de la reine Elizabeth II. A son lancement en 2016, The Crown fut annoncée comme la première production originale de Netflix au Royaume-Uni, grand pays de séries. Elle devint rapidement l’un des plus gros budgets de la plate-forme, avec environ 50 millions de livres (57,5 millions d’euros) alloués à chaque saison. Largement de quoi reproduire les fastueux décors et l’importante garde-robe nécessaires à la représentation minutieuse de l’un des plus longs règnes de l’histoire.
Si The Crown ne s’est jamais présentée comme un documentaire et assume une part de fiction, son créateur a au début du projet cherché l’assentiment de la reine. Il ne l’a jamais obtenu, mais ne s’est jamais vu opposer un refus.
La suite de la chronique d’Audrey Fournier est à lire ici :
Depuis des années, il se prépare : à 40 ans, le très populaire William devient l’héritier du trône avec désormais le titre de prince de Galles, un statut d’autant plus exposé que son frère Harry s’est mis en retrait de la monarchie. Fils aîné de Charles et Diana, William a acquis très jeune le sens du devoir qui incombe à un futur roi.
Au fil des ans, « Wills » a conquis le cœur des Britanniques. Beaucoup souhaitaient le voir succéder directement à sa grand-mère, la reine Elizabeth II, à la place de son père, moins apprécié. Il devra attendre : désormais roi, Charles III a promis de servir les Britanniques toute sa vie. Mais comme une reconnaissance du nouveau statut de son aîné, il a mis à profit sa première allocution vendredi pour lui attribuer le titre de prince de Galles, le titre des héritiers du trône que Charles avait reçu à 9 ans.
En attendant son tour, William, avec son épouse, Kate, qui reprend le titre de princesse de Galles porté par Diana autrefois, s’emploie à mener une vie aussi normale que possible. Il s’occupe de ses trois jeunes enfants avec lesquels le couple vient de déménager à Windsor pour avoir « un peu plus de liberté qu’au centre de Londres », et se plie sagement aux contraintes de la vie publique.
« Avec Catherine à ses côtés, notre nouveau prince et notre nouvelle princesse de Galles continueront, j’en suis sûr, à inspirer et à diriger nos conversations nationales, en aidant à mettre les exclus au centre du débat », a déclaré Charles III lors de son allocution vendredi durant laquelle il a annoncé leurs nouveaux titres.
Une forme d’ambivalence parcourait l’Argentine au lendemain de la mort d’Elizabeth II, avec des expressions d’un respect non feint, d’un « siècle qui s’en va ». Mais aussi le souvenir, inaltérable, qu’elle reste la reine d’une « colonie », les îles Malouines, qu’à jamais les Argentins considèrent les leurs.
Le gouvernement a promptement et sobrement réagi jeudi au décès de la reine, exprimant son « chagrin » et assurant « accompagner le peuple britannique » et la famille royale dans leur peine. Le ministère des affaires étrangères, sollicité par l’Agence France-Presse (AFP), n’avait pas confirmé vendredi 9 septembre le niveau de représentation argentine aux funérailles.
La presse dans son ensemble a salué avec dignité, et non sans admiration, la souveraine « symbole du XXe siècle », à l’aura planétaire, et que, résume le quotidien conservateur La Nacion, « on connaissait mieux que nos propres tantes ».
Le Royaume-Uni pour l’Argentine, c’est spécial. Une relation historique, conflictuelle d’abord (deux incursions anglaises à Buenos Aires en 1806 et 1807) puis une très influente présence économique, dont la construction du réseau de chemins de fer le plus important d’Amérique latine. Et puis LA guerre, des Malouines, Falklands pour les Anglais (2 avril-14 juin 1982). Cette année-là, une junte argentine, bientôt débordée par la contestation, lançait une aventure militaire dans le petit archipel de l’Atlantique Sud (revendiqué par l’Argentine depuis 1833) et « récupérait » les Malouines.
En soixante-dix ans de règne, la garde-robe de la souveraine aurait eu le temps d’évoluer. Mais ce qui la caractérise, c’est plutôt sa stabilité. Elle n’a pas suivi la mode dans ses mutations quand cette dernière est devenue une industrie, portée par des marques de « fast-fashion » efficaces et des grands noms du luxe qui vendent du rêve. Elizabeth II est montée sur le trône dans les années 1950, décennie où la couture éclipsait encore le prêt-à-porter et où, pour se vêtir, il fallait coudre ses vêtements soi-même ou faire appel à une couturière. Elle est toujours restée fidèle à ce fonctionnement, alors même qu’autour d’elle les tenues signées Givenchy ou Zara de Meghan Markle et de Kate Middleton faisaient l’objet d’interminables débats dans la presse ou sur les réseaux sociaux.
Netflix a suspendu temporairement le tournage de sa série « The Crown » vendredi après le décès d’Elizabeth II, a annoncé la plateforme. La série à succès, qui dépeint la vie de la reine Elizabeth II confrontée à la tâche démesurée d’administrer la plus célèbre monarchie du monde pendant plusieurs décennies, en mettant en scène scandales, crises politiques et la relation qu’elle entretient avec son mari Philip, en est à sa sixième saison, actuellement en tournage.
« En signe de respect, le tournage de la série “The Crown” a été suspendu aujourd’hui », a dit à l’Agence France-Presse un porte-parole de Netflix. « Le tournage sera aussi suspendu le jour des funérailles de sa majesté la Reine », a-t-il ajouté, alors que de nombreux responsables de la plateforme de streaming participent cette semaine au festival international du film de Toronto.
La série primée à plusieurs reprises lors de la cérémonie des Emmy Awards, équivalents des Oscars pour la télévision américaine, a ouvert sa première saison sur le mariage d’Elizabeth II et du Prince Philip en 1947.
Au lendemain de la mort d’Elizabeth II, le pays s’est réveillé, pour la première fois en soixante-dix ans, sans reine. Charles III, qui sera officiellement proclamé roi samedi matin, a été au centre de toutes les attentions. Son trajet – du château de Balmoral, où repose sa mère, jusqu’au palais de Buckingham, où il a enregistré son premier discours – a été suivi en temps réel par une population en deuil.
Dès l’aube, des milliers d’hommes et de femmes affluent devant le palais de Buckingham, à Londres, le château de Windsor, non loin de la capitale, ou d’autres résidences royales dans tout le pays pour rendre hommage à la défunte reine. Des bouquets, qui atteignent parfois deux mètres de haut, et des montagnes de fleurs entourent les grilles.
Peu avant 11 h 30, heure locale (12 h 30, heure de Paris), le nouveau roi, Charles III, quitte à son tour la résidence royale de Balmoral en voiture avec son épouse, Camilla, pour retourner à Londres. A peu près au même moment, à l’issue d’un conseil des ministres extraordinaire, le gouvernement britannique se dit « uni dans son soutien » à Charles III.
A midi, alors que le nouveau roi est en route pour rejoindre Londres, les cloches de la cathédrale Saint-Paul et de l’abbaye de Westminster, à Londres, ainsi que celles du château de Windsor résonnent, suivies par toutes les cloches d’églises du pays.
A 12 h 15, le Palais annonce que Charles sera officiellement proclamé roi samedi matin, lors d’une réunion du Conseil de l’accession. Ce conseil se réunira à 10 heures et la proclamation sera lue en public une heure plus tard du balcon de cette résidence, puis le lendemain dans toutes les provinces du Royaume-Uni.
A 13 heures, 96 coups de canon, en référence à l’âge de la souveraine défunte, sont tirés dans tout le pays, notamment depuis Hyde Park et la Tour de Londres, dans la capitale, mais aussi depuis le site préhistorique de Stonehenge ou l’enclave britannique de Gibraltar.
Vers 14 heures, le roi Charles III est ovationné par des milliers de personnes à son arrivée devant le palais de Buckingham. Il descend de voiture et serre longuement des mains, tandis que certains entonnent God Save the King, le nouvel hymne du pays. Dans la foulée, le Royal Standard, l’étendard royal, est hissé sur le palais pour la première fois de son règne.
A 16 h 20, la première audience du roi avec la nouvelle première ministre, Liz Truss, est annoncée. Son intronisation, mardi, par Elizabeth II a constitué le dernier acte constitutionnel de la reine.
– A 18 heures, Charles III prononce son premier discours de roi. Neuf minutes au cours desquelles il promet aux Britanniques de les servir toute sa vie, promesse que sa mère avait elle-même tenue pour son 21e anniversaire. Il s’engage à défendre « les principes constitutionnels » et annonce que son héritier William sera le nouveau prince de Galles. Il y exprime son « amour » pour son fils cadet Harry et son épouse, Meghan, et remercie, avec émotion, sa « maman chérie ». Le discours, enregistré et retransmis dans le pays et le monde entier, est suivi du premier God Save the King, entonné dans la cathédrale Saint-Paul de Londres, avant une cérémonie religieuse.
Le président américain, Joe Biden, a annoncé vendredi 9 septembre qu’il se rendrait aux funérailles de la reine Elizabeth II, morte jeudi en Ecosse. « Je ne connais pas encore les détails, mais j’irai », a-t-il répondu à des journalistes qui lui posaient la question. La date des funérailles d’Elizabeth II à Londres n’a pas encore été annoncée, mais elles pourraient avoir lieu le lundi 19 septembre.
Les bouquets sont la grande affaire. Vendredi, ils étaient accrochés jusqu’à près de deux mètres de hauteur sur les grilles du palais. Ceux qui n’ont pas réussi à atteindre les grilles – manque de temps, de patience – les ont déposés aux pieds d’arbres de Green Park qui fait face à Buckingham.
« Votre majesté, je vous écris au nom de mes quatre enfants et je crois que je peux aussi parler au nom de mes grands-parents qui sont décédés. Nous nous sentons honorés d’avoir partagé avec vous quatre générations », commence l’un d’eux, avant d’ajouter : « Vous avez été une présence rassurante pour nous tous. »
Plus formelle, une famille accompagne son message de photo des parents saluant la reine lors d’une cérémonie et lui adresse ses remerciements pour l’avoir « guidée pendant de nombreuses années ». D’autres, plus simples, déclarent leur amour : « You’re the best » en lettres capitales ou vantent « notre reine bien-aimée à jamais dans nos cœurs », ou juste : « Condoléances à la famille royale. »
Régulièrement, les montagnes de fleurs s’effondrent, sont flétries par les averses, mais le public n’en a cure et replace ce qui est tombé.
Après la diffusion de l’allocution de Charles III, God Save the King a été pour la première fois depuis plus de soixante-dix ans chanté à la cathédrale Saint-Paul, à la fin du service commémoratif pour la reine. Les paroles de l’hymne national passent de « Queen » à « King » et de « Her Victorious » à « Him Victorious » pour marquer que le roi Charles III est désormais monarque.
Le roi Charles III a déclaré qu’il « comptait sur l’aide aimante de [sa] femme chérie, Camilla », qui devient sa reine consort.
« Je vous parle aujourd’hui avec un sentiment de profonde tristesse », a commencé le nouveau roi dans son premier discours en tant que monarque. Il s’est adressé à un pays en deuil, déclarant qu’il « renouvelle aujourd’hui (…) cette promesse de servir », le peuple britannique « tout au long de sa vie ». « Je m’efforcerais de vous servir avec loyauté, dévotion et amour, comme je l’ai fait pendant toute ma vie », a-t-il ajouté.
Tout au long de sa vie, Sa Majesté, ma mère bien-aimée, a été une inspiration, un exemple pour moi et pour toute ma famille, et nous lui devons une dette immense, comme toute famille la doit à sa mère.
Quand Elizabeth II a été intronisée, a rappelé le roi Charles III, le pays et le monde étaient « encore en train de vivre les privations et les conséquences de la seconde guerre mondiale, et de vivre sous les conventions d’un autre temps ».
Durant les soixante-dix dernières années, nous avons vu notre société inclure beaucoup de cultures et de fois. Les institutions de notre Etat ont, à leur tour, changé. Malgré tous ces changements et ces défis, notre nation (…) a prospéré. Nos valeurs sont restées, et doivent rester, constantes.
Il s’est aussi engagé à défendre « les principes constitutionnels » toute sa vie. Pris par l’émotion, il a conclu son allocution en remerciant sa « maman chérie » et en disant son « amour » pour ses fils, William, son successeur, et Harry ainsi que son épouse, Meghan, « continuent de construire leur vie à l’étranger ».
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