Selon le « Washington Post », le patron de Tesla et SpaceX a indiqué à des investisseurs potentiels qu'il entend réduire le personnel de l'entreprise à 2.000 salariés, contre environ 7.500 aujourd'hui. En juin, Elon Musk avait menacé les employés en télétravail de perdre leur emploi.
Par Claude Fouquet
Largement plébiscité par les actionnaires de Twitter, Elon Musk risque de faire grincer les dents des salariés du réseau social. Selon le « Washington Post » , le milliardaire aurait prévu de licencier quasiment 75 % des employés.
Le quotidien américain affirme que le patron de Tesla et SpaceX a indiqué à des investisseurs potentiels qu'il entend réduire l'entreprise à quelque 2.000 salariés. Contre environ 7.500 aujourd'hui.
La diète que promet le multimilliardaire – a priori sur le point, après des mois de rebondissements économiques et judiciaires, de racheter le réseau social pour 44 milliards de dollars – est sévère. Bien plus que celle que Twitter aurait dans ses cartons s'il ne passait pas dans le giron d'Elon Musk.
Toujours selon le « Washington Post », le réseau social prévoirait ainsi de remercier près d'un quart de son personnel d'ici fin 2023. Ce qui lui permettrait d'alléger sa masse salariale de quelque 800 millions de dollars. Une information que la direction du réseau social aurait démentie. Selon Reuters, l'avocat général de Twitter, Sean Edgett, a envoyé un mail aux employés dans lequel il affirme que l'entreprise ne prévoit pas de licenciements.
Ce n'est pas la première fois qu'Elon Musk agite la menace de tailler dans les effectifs du réseau social. Mi-juin, lors d'une session de questions et réponses avec les salariés de l'entreprise de San Francisco, il avait déjà souligné la nécessité pour les employés de Tesla qu'ils effectuent au moins 40 heures de travail hebdomadaires en présentiel, faute de quoi ils perdraient leur emploi.
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Face aux salariés de Twitter, il avait alors expliqué vouloir peser dans les orientations stratégiques et l'amélioration des produits. Si à l'époque il n'avait pas précisé s'il comptait licencier des salariés, il avait alors évoqué la prise en compte des performances.
Des mesures selon lui indispensables pour atteindre ses objectifs ambitieux : cumuler à terme 1 milliard d'utilisateurs, contre 230 millions actuellement, et diversifier les sources de revenus. Alors même que, lors de sa première offre au printemps dernier, Elon Musk avait affirmé que sa priorité n'était pas la rentabilité mais la défense de la liberté d'expression. Il avait alors rappelé l'importance à ses yeux d'une modération des contenus moins stricte, dans les limites définies par la loi. Une conception qui se heurte à celle de nombreux employés de Twitter, d'associations et d'élus démocrates, qui demandent au contraire aux réseaux sociaux de mieux lutter contre les discours haineux, le harcèlement et la désinformation.
En tout état de cause, le feuilleton du rachat de Twitter par Elon Musk devrait connaître une nouvelle étape d'ici la fin du mois. La juge qui devait conduire le procès intenté par le réseau social à Elon Musk a ajourné l'audience qui aurait dû avoir lieu cette semaine, et donné aux deux parties jusqu'au 28 octobre pour conclure un nouvel accord .
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