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Elle sauve deux personnes le même jour dans le même restaurant, le midi et le soir – Le Berry Républicain

Publié le 29/09/2022
Pierre-François Chetail
Ce début de semaine auraient bien pu être célébrées les funérailles de Jean-Paul Millet. Ce Chandonnais a en effet senti la mort toute proche quelques jours plus tôt.
Vendredi soir exactement. Alors qu’il dîne au restaurant avec sa femme et un copain, Jean-Paul a frôlé la mort par étouffement. Pour un morceau de pain avalé trop vite, car il voulait demander de la moutarde à une serveuse sans la faire attendre.
“J’ai tout de suite vu que ça ne descendait pas au bon endroit et que j’étais mal embarqué.”
Jean-Paul Millet (Un Chandonnais qui a frôlé la mort par étouffement)
Et là, la fausse route (passage dans les voies aériennes d’un corps solide mis dans la bouche, N.D.L.R.). Le pompier retraité comprend immédiatement ce qui lui arrive*. « J’ai tout de suite vu que ça ne descendait pas au bon endroit et que j’étais mal embarqué. Au début, j’avais encore de l’air dans la bouche, donc j’ai toussé. Mais rapidement, je n’en avais plus. »
L’ancien sapeur-pompier lit alors la panique dans les yeux de ses proches. Il entend le silence qui se crée soudainement dans la salle de restaurant. Il sait d’expérience que, dans ce genre de circonstances, le temps est compté. « Si pendant trois minutes le cerveau n’est pas irrigué, c’est terminé ! » Or Jean-Paul Millet estime s’être étouffé pendant une minute et cinquante secondes.
Puis il reçoit une grande claque, par surprise, dans le dos. « Là, je me suis dit : “il y a quelqu’un qui sait quoi faire”. Je me suis penché en avant. On m’a retapé encore deux fois. Et là, je ne sais pas, j’ai un trou… »
Ces puissantes claques, qui ont « vraiment sauvé la vie » de Jean-Paul Millet, lui ont été données par une jeune femme d’à peine 1,60 m, pas hyper costaude en apparence, Chloé Carreno. Bien connue dans le pays de Charlieu en tant que professeure de danse.
“Je l’ai prise dans mes bras.”
Jean-Paul Millet (les larmes aux yeux, à propos de celle qui l’a sauvé)
Les deux, qui ne se connaissaient pas avant cet épisode, se tutoient aujourd’hui. En sortant de l’établissement, ce vendredi soir, « je l’ai prise dans mes bras », se souvient Jean-Paul, les larmes aux yeux, submergé par les émotions « très intenses ».
Quand tu te vois partir, que tu te dis que c’est la fin… J’avais envie de voir mes enfants.
« Quand tu te vois partir, que tu te dis que c’est la fin… J’avais envie de voir mes enfants », se rappelle ce père de trois filles, également grand-père. « Si Chloé n’avait pas été là, je n’ose même pas imaginer… Je serais au cimetière aujourd’hui. Rien que d’y repenser, je sens la mie de pain qui m’étouffe. »
Jean-Paul Millet a, après cet épisode, du mal à manger. « J’ai peur » au moment des repas, admet-il. Mais il ne se départit jamais d’un large sourire, « heureux » d’être en vie.
Je me dis que je ne devrais plus être là. Tout ce qui m’attend, c’est du bonus. Chaque moment, il faudra le vivre pleinement.
« Je me dis que je ne devrais plus être là. Tout ce qui m’attend, c’est du bonus. Chaque moment, il faudra le vivre pleinement. Je n’ai pas encore assez de recul, mais je sais que je suis content d’être là », rigole-t-il. 
Pierre-François Chetail
(*) Jean-Paul Millet, en tant que pompier, a déjà fait des interventions pour des « fausses routes ». Notamment en janvier 2009, quand un employé de la boucherie de l’Intermarché de Saint-Nizier-sous-Charlieu avait malheureusement trouvé la mort en s’étouffant avec un morceau de jambon.
Le même jour au même endroit…Vendredi midi dernier aussi, Chloé Carreno était allée manger au Grand Café (alors que ce n’est pas du tout son habitude de s’y rendre deux fois dans la même journée), avec une amie infirmière. Et elle a porté secours à une dame faisant cette fois un malaise durant le repas. « Nous sommes allées la mettre en position de sécurité» jusqu’à l’ar-
rivée des pompiers, relate celle qu’on peut clairement considérer comme l’ange gardien des clients de l’établissement ce jour-là.
“Je suis pompier”, “moi aussi !”

« Je suis désolé, j’ai tapé fort, mais je suis pompier. » Tels sont les premiers mots adressés par Chloé Carreno à Jean-Paul Millet. « Moi aussi, je suis pompier », lui répond ce dernier. Elle est volontaire à la caserne de Saint-Denis-de-Cabanne depuis 2018. Et, si elle accepte de s’exprimer, c’est avant tout pour inciter la population à connaître les gestes de premier secours : « Il existe les formations de PSC1 (Prévention et secours civique de niveau 1, N.D.L.R.). À mon sens, ça devrait être appris dès l’école primaire. » Lui, après avoir officié pendant 25 ans à Charlieu, est en retraite des pompiers. « Je suis content qu’il y ait des jeunes qui se forment pour les rejoindre », se réjouit-il.Elle sauve deux personnes le même jour dans le même restaurant, le midi et le soir - Le Berry RépublicainChloé Carreno et Jean-Paul Millet avec la mascotte des pompiers, une peluche licorne en uniforme.
 
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