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Discipline financière et innovations pour relancer Renault – Le Figaro

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Luca de Meo mise sur la montée en gamme et la technologie.
Réductions de coûts supplémentaires, cap sur l’électrique et sur les nouveaux services de mobilité plus profitables : tous les ingrédients ont été réunis par le nouveau directeur général de Renault, Luca de Meo, et son équipe pour rassurer les investisseurs, les salariés et plus largement le monde économique sur l’avenir de Renault.
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Sur la scène « flashy » d’un studio de télévision, Luca de Meo a rappelé son diagnostic de septembre dernier. Taillé pour une croissance importante de ses volumes, Renault s’est retrouvé avec un « moteur trop lourd pour grimper un circuit sinueux », a résumé le dirigeant italien, arrivé le 1er juillet à la tête du groupe. Au premier semestre 2020, le groupe français a affiché une perte record de 7,3 milliards d’euros. Et les résultats de l’ensemble de 2020 ne s’annoncent pas bons, les ventes mondiales du constructeur ayant chuté de 21,3%.
Renault s’est mis au régime pour au moins cinq ans, voire davantage. Le groupe vendra moins, mieux et plus cher. Ses usines verront leur capacité réduite. De 4 millions d’unités en 2019, elles passeront à 3,1 millions par an d’ici à 2025. Les efforts de baisse de coûts seront renforcés. Le plan d’économie de 2 milliards d’euros sur les coûts fixes d’ici à la fin 2022, lancé l’an dernier, passe à 2,5 milliards d’ici à 2023 et à 3 milliards d’ici à 2025. Sans alourdir pour autant le nombre de suppressions d’emplois déjà annoncées en 2020 : 15.000 dans le monde dont 4 600 en France.
Le nouveau Renault compte abaisser son point mort – le seuil à partir duquel il devient profitable – de 30% d’ici à 2023. Il va aussi accroître ses marges en accélérant la transition en faveur de l’électrique et en montant en gamme. Le constructeur se recentre autour de quatre marques mieux différenciées : Renault, moderne et plus techno, Dacia, robuste et accessible, Alpine, sportive et avant-gardiste. Une nouvelle marque, Mobilize, est dédiée aux services et aux nouvelles mobilités. Cette organisation autour de quatre marques devrait améliorer l’efficacité du groupe.
L’entreprise a aussi entièrement revu sa gamme. D’ici à 2025, le segment C (celui de la Mégane par exemple), le plus rémunérateur, devrait représenter 40 % des marges du groupe, contre 15% en 2019. Cette montée en gamme sera progressive. Le groupe vise une marge opérationnelle de 3% d’ici à 2023 – contre 4,8% en 2019 – et une remontée à 5% d’ici à 2025. À cette échéance, les ventes de véhicules électrifiés devraient devenir majoritaires : 35% de véhicules hybrides – électrique et thermique – 30% de véhicules à batterie.
Cette mutation technologie va de fait accroître le prix moyen des véhicules de 7 000 euros. Pour donner envie d’électrique au plus grand nombre, Renault fait vibrer la corde nostalgique. Il réinvente la très populaire R5 en version électrique dont le lancement n’aura pas lieu avant 2024. Son prototype jaune canari était présent sur la scène.
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Interrogé sur son lieu de fabrication, Luca de Meo a dit « chercher la possibilité de la fabriquer dans le nord de la France. C’est un grand défi en termes d’investissements, de coûts de production. Il nous faudra le soutien de tous, syndicats, collectivités, fournisseurs pour créer ce qui pourrait être la plus importante usine de véhicules électriques d’Europe ». Renault compte en effet bâtir à Douai et à Maubeuge un grand « pôle nord » de l’électrique. C’est aussi en France que Renault et l’américain Plug Power devraient installer leur usine de piles à combustibles pour faire carburer à l’hydrogène les véhicules utilitaires.
L’autre révolution menée cette fois à l’horizon 2030 porte sur les services de mobilités. Luca de Meo évoque l’énergie, les data, l’autopartage, les services de VTC… Cette nouvelle activité a été confiée à Clotilde Delbos, directrice générale adjointe et directrice financière. Elle est placée dans l’orbite de RCI Bank and Services, la filiale de services financiers de Renault. Mobilize va proposer quatre types de véhicules – du mini-urbain au petit utilitaire compact – conçus spécialement et destinés aux opérateurs de flotte et aux automobilistes ne souhaitant plus acheter des véhicules. Dans le domaine de l’énergie, Renault va recycler les batteries électriques et allonger le cycle de vie des véhicules dans son usine de Flins convertie à l’économie circulaire.
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Renault compte aussi regagner du terrain dans les nouvelles technologies. Le groupe va accueillir des start-up et des entreprises françaises de la tech dans sa « Software République », un labo géant dans le technocentre consacré à la mobilité. En 2030, Mobilize devrait réaliser 20% du chiffre d’affaires du groupe.
Les quatre syndicats représentatifs ont unanimement validé le plan. Luca de Meo, qui se réfère à la Nouvelle Vague du cinéma français peut s’exclamer « Action »!
À cause de la pandémie, les ventes mondiales de PSA, sur le point de s’unir à Fiat Chrysler, ont dégringolé de 27,8% en 2020, à 2,5 millions de véhicules. Une baisse plus sévère que celle enregistrée par le groupe Renault (-21,3%) et par le marché automobile mondial (-14,2%)
Les volumes de PSA ont notamment chuté en Europe (-29,7% à 2,1 millions), où le groupe a réalisé près de 85 % de ses livraisons, et en Chine (-57,7% à 45.965), le premier marché mondial.
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Sur le Vieux Continent, le constructeur (Peugeot, Citroën, DS, Opel, Vauxhall) relève que ses ventes « se sont fortement redressées » lors du second semestre 2020, augmentant de 40% par rapport aux six premiers mois de l’année. Il met également en avant le maintien de sa part de marché sur son principal territoire, la France.
mistophore
le
“Discipline financière et innovations” ? Ce n’est pas ce qu’ils faisaient depuis toujours ? Seule méthode qui fonctionne sur la durée , pourtant .
Taipan
le
Renault c’est 7,5 milliards de pertes et une capitalisation boursière de seulement 9,5 milliards.
Le cours de bourse a presque doublé depuis novembre. Fuyons.
Plusieurs dizaines de personnes ont pénétré sur un site du groupe à Bouc-Bel-Air, dans les Bouches-du-Rhône. La société a déposé plainte.
Ce rachat intervient dans le cadre d’un partenariat sur dix ans. Le LSEG assure dépenser 2,3 milliards de livres dans le domaine des services informatiques.
ENQUÊTE – Les raisons du désintérêt grandissant pour ce métier sont multiples.
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Discipline financière et innovations pour relancer Renault
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