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Août 2014. Dina fait une 1ère rupture d’anévrisme. La 2nde survient 16 mois plus tard. A 46 ans, elle doit tout réapprendre : parler, lire, écrire, compter… A force de persévérance, elle se réapproprie sa langue. Témoignage !
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Un message essentiel à faire passer sur le handicap ? Dina Fourneret vous livre le sien en une minute chrono. Sa vie bascule en août 2014 après une rupture d’anévrisme. Brutale. Subite. En décembre 2015, une seconde survient en pleine opération chirurgicale. « Je me réveille un peu différente, officiellement devenue handicapée cognitive », explique-t-elle trois ans plus tard dans une conférence TEDx Celsa. Une créativité décuplée, des émotions exacerbées… Place à la « nouvelle Dina », bien décidée à « mater » l’aphasie qui l’empêche de s’exprimer de manière fluide. Elle « renaît » plus sensible, plus hésitante aussi, mais bien plus positive et déterminée.
Cela fait sept ans que Dina cherche ses mots et sa place dans cette société parfois « intolérante », où les regards incriminants fusent lorsqu’au supermarché elle ne répond pas assez vite à l’hôtesse de caisse. « Chaque mot implique une recherche. Un mot = un stress. Imaginez la quantité de stress dans une phrase ! » Cette quinqua pétillante, aujourd’hui « entrepreneuse de (sa) tête », a créé une société d’accessoires de mode. Pour s’en sortir, elle a appliqué une méthode de vie « très simple » (mais pas tant que ça) : « Vivre au présent ». Comme Dina, plus de 30 000 personnes sont touchées par l’aphasie chaque année. « Ils ont, nous avons notre place, il faut nous faire une place ! », s’impatiente-t-elle. Message inspirant dans 3,2,1… Magnéto !
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Sur Handicap.fr :
Trouble du langage : pour les aphasiques, un mot = un stress
Guillaume Bourdiaux, “J’ai 1 truc à te dire”
Marie Lemière, “J’ai 1 truc à te dire”
Ingrid Bruant, “J’ai 1 truc à te dire”
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