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Deux réacteurs de Cattenom redémarrés en novembre – Luxemburger Wort – Edition Francophone

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Jérôme Le Saint, directeur de la centrale nucléaire EDF de Cattenom, a fait le point sur le phénomène de corrosion sous contrainte et les opérations menées sur trois des quatre réacteurs actuellement à l'arrêt.
Trois unités de production devraient être opérationnelles en novembre. Un doute subsiste pour l'unité n°3, dont le redémarrage est annoncé pour la mi-décembre.
Ce problème touche une quinzaine de réacteurs du parc nucléaire français. Il a été détecté et identifié d’abord à la centrale de Civaux, près de Poitiers. Tous les réacteurs similaires à ceux de Civaux ont fait ou font encore l’objet de contrôles, et de réparations si besoin. C’est le cas de Cattenom.
Ce phénomène de corrosion sous contrainte (CSC) touche des tuyauteries d’un circuit de secours, amené à assurer le refroidissement du réacteur en cas d’accident. Il se situe au niveau des soudures. «Il ne s’agit pas de rouille, mais de petites fissures, de 2 à 4 mm, sur des tuyaux qui font 30 cm de diamètre et 3 cm d’épaisseur. À aucun moment cela n’a remis en cause la sûreté des installations», a souligné Jérôme Le Saint.
Le directeur de la centrale nucléaire EDF de Cattenom explique ce phénomène de CSC par la géométrie de certaines lignes de tuyauteries, et aux variations thermiques des fluides qui peuvent y circuler. Ce risque n’était pas identifié lors de la construction des unités de production, voilà 30 ans.
Les contrôles effectués l’ont été soit par des découpes aux endroits les plus sensibles à la CSC puis, dès le mois de juillet, par la technologie des ultrasons améliorés qui détecte les microfissures en évitant les découpes.
• Réacteurs n°1 et n°4. Des arrêts de maintenance classiques étaient programmés en cette année 2022. L’unité n°4 a été arrêtée le 19 février, la n°1 le 11 juin. Le phénomène de CSC a modifié la liste des travaux prévus et le calendrier de redémarrage, en raison des expertises qui ont dû être menées par EDF.
• Réacteur n°3. Il a été mis à l’arrêt de manière anticipée le 26 mars dernier. L’unité «a fait l’objet d’analyses qui révèlent des indications de corrosion sous contrainte de l’ordre de 1 à 2 mm. Nous approfondissons actuellement nos contrôles sur le circuit, notamment pour cerner le périmètre des pièces à remplacer», indiquait EDF dans une communication en septembre.

• Réacteur n°2. Il est le seul à fonctionner en ce moment. Il a connu une brève interruption à la fin du mois de juin. Une mesure préventive pour «permettre aux équipes de la centrale d’intervenir sur un système de ventilation du bâtiment réacteur qui présentait un débit insuffisant», expliquait alors EDF. L’arrêt avait duré deux semaines, durant lesquelles la centrale était donc complètement à l’arrêt.
Un groupement d’entreprises a été constitué pour mener les travaux de réparation. Les sociétés spécialisées dans la filière nucléaire Endel, de Richemont près de Thionville, et Sigedi, de la région lyonnaise, s’activent à Cattenom.
Toute la filière nucléaire est mobilisée pour alimenter les foyers en électricité cet hiver
«Il s’agit de soudures de qualité nucléaire, qui ne tolèrent aucun défaut», a rappelé Adrien Chamard, de Sigedi. «On est pleinement mobilisés sur ce projet, plus de 60 personnes sont intervenues sur le réacteur n°4 cet été, toutes ont fait de gros sacrifices, notamment au niveau de la vie de famille et des congés», a enchaîné Xavier Jost, directeur régional Grand Est chez Endel. «C’est un effort collectif, un geste citoyen» au regard de «la problématique du parc nucléaire français, a ajouté Adrien Chamard. Toute la filière nucléaire est mobilisée pour alimenter les foyers en électricité cet hiver.»
Sur le réacteur n°4, quatre coudes de tuyauterie ont été remplacés et 1 km de cordon de soudure a été réalisé. Des opérations réalisées dans des endroits exigus. La technologie de la topométrie 3D a été employée, ainsi que du soudage automatique avec caméra, pour que les équipes soient les moins exposées aux zones radioactives. 

L’unité n°2 est donc la seule à produire de l’électricité en ce moment. Aucune trace de CSC n’y a été relevée pour l’heure. «Un arrêt de maintenance est programmé en 2023, les contrôles se poursuivront à ce moment-là», indique Jérôme Le Saint.
• Quatre morceaux de 1,5 m de tuyaux ont été découpés sur l’unité n°4. «Il n’y a pas de présence de corrosion sur les soudures expertisées», a annoncé Jérôme Le Saint. Les lignes ont été reconstruites à l’identique, après validation de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Ces travaux sont terminés depuis le début de cette semaine, les opérations de redémarrage ont été entamées. Le réacteur n°4 devrait être opérationnel «courant novembre».
Nous sommes en discussion avec l’ASN pour pouvoir redémarrer le réacteur n°1 et effectuer les travaux plus tard.
L’unité n°1, à l’arrêt pour une maintenance programmée depuis le 11 juin, a fait l’objet d’analyses par ultrasons améliorés. «15 soudures ont été contrôlées, deux toutes petites fissures ont été identifiées. Mais cela n’empêche en aucun cas de produire de l’électricité pendant plusieurs mois encore. Nous sommes en discussion avec l’ASN pour pouvoir redémarrer et effectuer les travaux plus tard, dans le courant de l’année 2023.» Comme pour l’unité n°4, Jérôme Le Saint espère que la n°1 pourra être remise en production courant novembre.
C’est cette unité de production qui pose le plus de problèmes actuellement. Un arrêt anticipé a été décidé à la fin du mois de mars dernier, des contrôles complémentaires ont été menés et toutes les expertises n’ont pas encore rendu leur verdict, «pour définir les endroits où la tuyauterie doit être remplacée», précise Jérôme Le Saint. Ce devrait être le cas d’ici à deux semaines.

Le directeur de la centrale de Cattenom se veut donc prudent sur le calendrier. Il ne confirme pas, pour le moment, la date du 11 décembre, annoncée par un porte-parole national d’EDF voilà quelques semaines. «Il reste encore des incertitudes. On espère pouvoir redémarrer mi-décembre, mais ce n’est pas sûr.»
EDF montre que la sécurité est sa priorité. On se mobilise pour passer l’hiver au chaud.
Au moment d’attaquer la saison hivernale, toujours critique, trois des quatre réacteurs de Cattenom devraient ainsi être opérationnels. Peut-être les quatre. Une communication qui a évidemment son importance dans le contexte énergétique actuel. Jérôme Le Saint est d’ailleurs allé au-delà du cas de la centrale mosellane en affirmant que le parc nucléaire français devrait être en mesure d’assurer une production de 50 gigawatts en janvier, sur une capacité totale de 61 gigawatts. Un niveau «similaire à l’hiver dernier».
Il a même appuyé son message : avec cette campagne de contrôles, «EDF montre que la sécurité est sa priorité. On se mobilise pour passer l’hiver au chaud.»
À quelques kilomètres de Cattenom, l’actualité de la centrale nucléaire et le redémarrage des réacteurs sont évidemment scrutés avec intérêt côté luxembourgeois. Et même avec une certaine défiance de la part du ministre de l’Énergie Claude Turmes (Déi Greng), toujours très critique vis-à-vis du nucléaire.

Ainsi, ce dernier déplore que «pour le moment, il y a zéro transparence. Malgré deux courriers envoyés à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et à EDF, nous ne savons pas ce qui ce passe, ce qui se fait. Ces courriers ont été envoyés il y a plusieurs mois, et nous n’avons toujours pas de réponse. Ce n’est pas très agréable pour les relations transfrontalières.»
Des propos que réfute Jérôme Le Saint. «À chaque fois qu’un événement, même mineur, se produit à la centrale, on le communique au Luxembourg. La même déclaration, les mêmes informations sont transmises aux autorités françaises et luxembourgeoises, on ne fait pas de différence». Le directeur rappelle qu’il existe une commission locale d’information (CLI), constituée d’élus, d’associations de France mais aussi du Luxembourg, de Belgique, d’Allemagne. «Par exemple, Greenpeace Luxembourg en fait partie. D’ailleurs, toutes ces informations sur les travaux et les redémarrages ont été données au CLI lors d’une réunion cette semaine», conclut-il.
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