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Auparavant florissant, le marché pétrolier luxembourgeois subit les affres des crises qui se sont succédé à une vitesse folle ces dernières années. Le plantureux marché grand-ducal est aujourd’hui lourdement plombé et accuse une perte de compétitivité jamais vue.
Le Groupement Energie Mobilité Luxembourg (GEML), anciennement Groupement Pétrolier Luxembourgois (GPL) et fondé en 1979, ne cache pas son inquiétude face à la volatilité du secteur. L’association, qui regroupe bon nombre de professionnels de l’industrie (Aral, Q8, Shell, Texaco, Gulf, Lukoil, Esso ou encore TotalEnergies), a tiré la sonnette d’alarme ce jeudi.
En cause, la crise sanitaire et la guerre en Ukraine qui ont eu un impact retentissant sur les volumes de ventes de produits pétroliers au Luxembourg. «De 2019 à 2021, les ventes de diesel ont diminué de 21%. Depuis l’augmentation des accises en mai 2019 et de l’introduction de la taxe CO2 depuis 2021, la Belgique est déjà devenue plus compétitive pour les transporteurs professionnels», indique Romain Hoffmann, président du GEML.
Lors de la pandémie de covid-19, si une bonne coordination a permis de garantir l’ouverture des stations-service, les coûts de transport et de distribution ont augmenté de façon importante. «Est ensuite venue la guerre en Ukraine avec un énorme impact sur la volatilité des prix, ce qui engendre un défi logistique et économique», poursuit le président. En effet, nul besoin de rappeler que le conflit en Ukraine a accentué les difficultés d’approvisionnement en produits pétroliers en raison des sanctions contre la Russie.
C’est bien simple: au niveau des stations-service proches de la frontière française, le GEML a constaté une diminution des ventes de produits pétroliers comprise entre 35 et 45% sur ces deux derniers mois.
Afin d’éviter une explosion des prix, le gouvernement a mis en place plusieurs mesures, dont la subvention des carburants et du mazout de chauffage. «Malgré cela, les interventions plus importantes au niveau des prix des carburants en Allemagne, ainsi qu’en France, ont engendré une perte de compétitivité monstre pour le secteur au Luxembourg», ajoute Paul Kaiser, administrateur délégué de Petro-Center, spécialisé dans le transport de carburant au Luxembourg. C’est bien simple: au niveau des stations-service proches de la frontière française, le GEML a constaté une diminution des ventes de produits pétroliers comprise entre 35 et 45% sur ces deux derniers mois. «Les ventes de ces derniers mois sont catastrophiques», confie l’homme.
Voilà donc qui sonne le glas du tourisme à la pompe. «Il est clair que les meilleures années du tourisme à la pompe sont désormais derrière nous et qu’il n’est pas exclu que des stations soient contraintes de fermer leurs portes. Déjà aujourd’hui, plusieurs d’entre elles comptent surtout sur leur boutique et supérette pour faire rentrer de l’argent avec les ventes de tabac et d’alcool, la marge concernant les carburants étant de plus en plus faible».
Le marché des produits pétroliers est donc devenu «plus imprévisible que jamais». Toutefois, il semblerait que cela soit le souhait du gouvernement. Rappelons que le pays doit réduire ses émissions de CO2 de 55% d’ici à 2030. Comme l’a déjà indiqué le ministre de l’Énergie Claude Turmes (déi Gréng) à de multiples reprises, cela passera forcément par la réduction progressive de la vente d’essence et de diesel. «L’objectif est donc qu’à moyen terme, moins de personnes de l’étranger viennent se ravitailler au Luxembourg, comme c’est le cas aujourd’hui», expliquait-il en septembre dernier.
De son côté, le GEML entend bien la volonté du gouvernement et explique même soutenir ces objectifs climatiques que sont la transition énergétique et la décarbonisation du secteur. «Cela dit, nous plaidons pour des mesures de politique climatique qui engendreraient de réels effets au niveau de la protection du climat», fait remarquer Paul Kaiser.
Et le groupement de détailler toute une série de mesures qui, selon eux, permettraient de remettre le secteur sur les bons rails. «Nous supportons la taxe CO2 sur toutes les formes d’énergie, de même que l’exonération, prévue dès 2023, de la taxe CO2 sur les biocarburants s’ils sont utilisés à l’état pur. Néanmoins, nous demandons au gouvernement d’adapter la taxation des produits pétroliers de façon prudente afin d’analyser leur impact sur les ventes des carburants et de donner le temps nécessaire au secteur de se réorienter en fonction de la demande.»
Par ailleurs, l’association réclame une augmentation du taux d’énergies renouvelables dans les carburants de façon linéaire. Rappelons qu’à l’heure actuelle, 8% des carburants sont à base d’énergies renouvelables. «Nous demandons également de considérer les alternatives à la délocalisation des émissions (transfert d’une activité fortement émettrice de gaz à effet de serre dans un pays où la législation sur l’environnement est moins contraignante, NDLR) pour atteindre nos objectifs climatiques au lieu de taxer les résidents et frontaliers qui n’ont pas souvent d’autre alternative de mobilité.»
Et concernant l’électromobilité, le GEML assure également croire en son plein potentiel pour décarboniser le pays, expliquant que les acteurs du marché continuent d’investir dans l’infrastructure de recharge. «Cependant, il y a encore certains freins au développement de celle-ci: stationnements sur les emplacements réservés à la mobilité électrique, capacité insuffisante du réseau électrique, etc.», note Romain Hoffmann.
Ce dernier demande au gouvernement, qui souhaite que 49% des véhicules en circulation au Grand-Duché d’ici à 2030 soient électriques, de ne pas se focaliser uniquement sur l’électromobilité. «Et pourquoi pas plutôt subventionner, comme cela est fait pour les véhicules électriques, la sortie de la circulation des vieilles voitures les plus polluantes, ce qui réduira également les émissions de gaz à effet de serre de manière significative.»
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