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Des maths, un rythme intense et un programme passionnant : le bilan de la nouvelle prépa MP2I
À la rentrée 2021, près de 1.000 étudiants ont inauguré cette nouvelle filière de classe préparatoire scientifique tournée autour de l’informatique. Et alors que l’année touche à son terme, ils ne semblent pas regretter ce choix.
En septembre 2021, un grand nombre de lycéens ont saisi l’opportunité de candidater en prépa MP2I (mathématiques, physique, informatique et ingénierie). Un an après la création de cette nouvelle filière de classe préparatoire scientifique, les étudiants se réjouissent de suivre des cours passionnants, mais ont dû s’adapter à un nouveau rythme de travail.
Trois matières principales animent les semaines de cours : l’informatique, la physique, et surtout les mathématiques. Ces dernières occupent une grande place dans l’emploi du temps des étudiants (12 heures par semaine), parfois à leur plus grand bonheur. “J’ai adoré la plupart des cours de maths de l’année. Notamment la théorie des groupes. C’est un chapitre assez théorique qu’on ne voit pas du tout au lycée”, témoigne Younes étudiant au lycée du Parc à Lyon (69).
“La prépa nous offre des points de vue différents de ceux du secondaire sur les notions”, complète Kévin. Cet étudiant du lycée Kléber à Strasbourg (67) dit s’être “vraiment épanoui dans les mathématiques cette année”.
Au-delà de la théorie, les étudiants suivent également des travaux pratiques en physique et en informatique pour leur permettre de mieux assimiler les connaissances. “Pour les langages de programmation, on travaille sur OCaml et C que je n’avais pas du tout vu avant la prépa. Il faut une petite période d’adaptation mais tout se passera bien si on a des petites bases en informatique et qu’on suit les cours”, intervient Younes.
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Suivre la spécialité NSI (numérique et sciences informatiques) au lycée est en effet recommandée, sans être obligatoire. Ysée, étudiante au lycée Thiers à Marseille (13) s’en est sortie sans : “Je n’avais jamais pratiqué avant. C’était plutôt amusant, une fois que la syntaxe des deux langages étudiés était apprise.”
Ses souvenirs de spécialités maths et physique-chimie ont cependant été précieux. “L’option maths expertes a été très utile car on retrouve tous les thèmes en première année de prépa. Pour la physique, le programme est partiellement dans la continuité de la terminale et je pense que cela aurait été plus difficile de suivre sans avoir vu les cours de terminale.”
Justin a pour sa part intégré la prépa MP2I du lycée Janson de Sailly à Paris (75) avec une spécialité NSI dans ses bagages. “Elle m’a un peu servi, mais pas tant que ça car, au final, on reprend tout à zéro”, constate-t-il avec le recul. Un avis partagé par Younès, qui pense tout de même que la spécialité NSI lui a permis de “mieux comprendre certaines notions vues pendant l’année comme la théorie des graphes”.
Le Lyonnais avait laissé la physique-chimie de côté dès la fin de la seconde. Sa triplette HGGSP, maths et NSI de première ne l’a pas pénalisé une fois admis en MP2I. “Je m’attendais à galérer en début d’année mais cela s’est relativement bien passé, souffle-t-il, car on reprend les bases de la physique en prépa.“
Pour cette formation adaptée aux profils scientifiques, une combinaison maths et physique-chimie ou maths et NSI est particulièrement recommandée par les établissements.
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En plus de programmes chargés, une classe préparatoire scientifique demande aussi de la rigueur et une exigence de travail. Mais les professeurs restent pour la plupart plutôt bienveillants et à l’écoute des élèves. “Ils nous accompagnent beaucoup. On peut leur poser des questions en dehors des cours”, confirme Younes.
“L’équipe enseignante est très présente et disponible quand on en a besoin. Si on a des problèmes, on se sent suffisamment en confiance avec eux pour aller leur en parler et ils sont vraiment de très bons conseils”, complète Justin. “Ils sont là pour nous faire progresser et nous préparer pour les concours”, poursuit Kévin.
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Les étudiants interrogés contestent également l’idée reçue que la compétition règne entre les élèves. “On travaille beaucoup ensemble, et aussi par petits groupes. L’ambiance est géniale. On est vraiment sur une dynamique d’entraide”, assure Younes. “Beaucoup d’élèves ont formé des groupes de travail pour s’exercer ensemble, et, à titre personnel, contrairement à ce qu’on pourrait penser, je n’ai eu aucun souci d’intégration en tant que fille dans une classe quasiment exclusivement masculine“, témoigne Ysée.
Cette entraide est d’autant plus précieuse qu’après une phase d’adaptation, le rythme commence à devenir soutenu vers le mois de décembre. Justin, par exemple, a “vite senti le décalage entre le lycée et la prépa”. “On peut vite se retrouver dépassé par les cours et les devoirs”, confirme Younes, qui conseille : “Avec un travail régulier, tout le monde peut se débrouiller en MP2I. Mais il faut aussi savoir s’imposer un temps de repos dans la semaine.”
Pas de panique, donc, si vous vous dirigez vers une prépa MP2I l’année prochaine. “Les cours ont parfois été difficiles au début de l’année mais on s’habitue au rythme de travail“, rassure Kévin.
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