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Dépendance affective : comment la reconnaître… et s'en défaire ? – Parents.fr

En amour comme en amitié, la dépendance affective est un trait de personnalité, voire parfois un trouble quand il est source d’une grande souffrance. Elle se traduit par un manque de confiance en soi engendrant un fort besoin d’affection. D’où vient la dépendance affective ? Comment s’en préserver ? Réponses.
Sommaire
Avec Nicolas Neveux, psychiatre
Nous sommes tous plus ou moins dépendants des autres, recherchant régulièrement l’attention et la validation de nos pairs, mais à des degrés différents. C’est quand le besoin est trop fort qu’il faut s’inquiéter. Comme le racontait avec cynisme et sincérité l’humoriste Tristan Lopin dans son tout premier spectacle Dépendance affective : « Je cherche un prince qui répondrait rapidement au texto, cette attente interminable, c’est vraiment insupportable ». Attendre avec excitation la réponse de son coup de cœur, c’est bien, mais l’attendre avec angoisse et peur du silence, c’est ennuyeux.
La dépendance affective, « c’est un problème de fonctionnement relationnel dans lequel on annihile certains de ses propres besoins pour obtenir de la réassurance auprès de l’être aimé », définit Nicolas Neveux, psychiatre, auteur de « Pratiquer la Thérapie Interpersonnelle ». On a tellement peu confiance en soi qu’on ne vit plus vraiment par et pour soi, mais par et pour l’autre : « La persistance de la relation prime sur tout le reste », assure le psychiatre. Le problème, c’est qu’on n’est jamais véritablement satisfait.e de ce que notre partenaire nous donne, quels que soient ses efforts. Le dépendant connait ainsi une déception permanente, un stress constant qui génère souvent des tensions. Redoutant terriblement d’être abandonnée à la moindre dispute et vivant dans l’impression que l’autre ne l’aime pas assez, la personne dépendante vit dans une peur panique d’être abandonnée.
L’estime de soi en pâtit, l’individu souffrant de dépendance affective étant dans l’impossibilité psychologique de vivre sans l’approbation de son ou sa partenaire. Il a ainsi tendance à sombrer dans une certaine forme de passivité, s’effaçant devant les autres et perdant de vue ce qui compte réellement pour lui. « Finalement, on est dans une économie émotionnelle perpétuelle car pour éviter les émotions désagréables en cas de rupture, on est prêt à tous les sacrifices. On a tendance à privilégier les émotions à court terme et à ignorer que la relation est dysfonctionnelle », assure le psychiatre. 
Véritable frein aux relations saines, « la dépendance affective peut arriver dans n’importe quel type de relation. Ça se perçoit peut-être moins dans une relation amicale ou professionnelle car les sentiments sont moins forts et il est plus facile pour l’interlocuteur de remettre à sa place la personne dépendante », affirme Nicolas Neveux. 
Elle prend des formes similaires en amour comme en amitié. Souvent, elle donne lieu à une jalousie maladive car la personne dépendante est extrêmement possessive avec la personne qui cristallise son attention. Le dépendant se sentira souvent en compétition avec les amis entourant celui dont il est dépendant. Profondément exclusif et éternellement insatisfait des preuves d’amitié ou d’amour qu’on lui donne, le dépendant est psychologiquement épuisé.
Au travail, la dépendance affective peut se traduire par un besoin quasi constant d’obtenir la reconnaissance et l’approbation de son boss ou de ses collègues, tant et si bien qu’elle devient un frein à la réalisation des missions. D’autant que la peur de l’échec, un perfectionnisme outrancier ou au contraire une tendance à la procrastination ou un manque d’autonomie peuvent être d’autant plus préjudiciables.
Comment faire la différence entre dépendance affective et fort attachement ? Il n’est pas toujours facile de trouver les limites.
Les signes de la dépendance affective varient en intensité selon les individus et selon les contextes : 

  • Peur de l’abandon ou de se retrouver seul.e : la personne dépendante fera ainsi tout son possible pour éviter la dispute ou le désaccord par peur d’être rejetée. Dans ces cas-là, « on peut faire énormément de choses pour maintenir la relation même si c’est déraisonnable ou en dépit du bon sens », assure le psychiatre. Quitte à supporter des situations intolérables (brimades, humiliations, voire violence etc…) car pour ces personnes, la violence subie est moins grave que la perte de la personne dont elles sont dépendantes. Toutefois rappelons-le : quels que soient le contexte et l’intensité, la violence (verbale ou physique) est intolérable. En cas d’urgence, composez le 17 (ou le 114 pour les personnes sourdes, malentendantes, aphasiques ou dysphasiques). Un numéro national d’écoute, d’information et d’aide existe aussi, le 3919.
  • Jalousie excessive et demande d’attention permanente« de signes de réassurance mais de façon inadaptée ou exagérée », selon le psychiatre. Le chantage affectif est de fait une arme couramment utilisée. 
  • Insatisfaction chronique, quels que soient les efforts de son ami ou de son partenaire. Le dépendant attend de recevoir autant qu’il donne. Toutefois, même quand la relation semble équitable, ce n’est jamais suffisant.
  • Difficulté à prendre des décisions sans les conseils ou l’avis de l’autre. Le dépendant affectif a donc tendance à « systématiquement faire taire ses besoins et accepter des choses qui ne devraient pas l’être pour maintenir la relation », selon notre expert.
  • Manque d’estime de soi et tendance à se rendre spontanément responsable de ce qui ne va pas 
  • Relation de type fusionnel : la personne dépendante a beaucoup de mal à accepter que l’autre n’est pas toujours disponible pour lui
  • Anxiété chronique (voire dépression dans les cas les plus graves)
  • Comportements compulsifs ou conduites addictives (surconsommation d’alcool, de tabac, de drogues, etc.) afin de fuir la souffrance.

Si certaines de ces affirmations sont communes à beaucoup de personnes, il faut se reconnaître dans plusieurs d’entre elles et à des degrés élevés pour être considéré comme dépendant affectif. 
Toutefois, si la dépendance affective peut être ponctuelle ou passagère, à des degrés divers et variés, elle peut aussi devenir pathologique, surtout lorsqu’elle provoque de la souffrance. 
Selon le DSM IV, le trouble de la personnalité dépendante peut se définir comme un « besoin envahissant et excessif d’être pris en charge qui conduit à un comportement soumis et “collant”, et à une peur de la séparation (…). Ces comportements dépendants et soumis visent à obtenir l’assistance d’autrui et naissent d’une perception de soi-même comme incapable de fonctionner adéquatement sans aide ».
Leurs caractéristiques rejoignent celle de la dépendance affective, mais à des degrés nettement plus élevés voire psychotiques. Par exemple, ces personnes ont beaucoup plus de mal encore à prendre des décisions dans la vie quotidienne sans être rassurées ou conseillées excessivement par autrui : choisir la couleur d’une chemise ou savoir s’il faut prendre ou non un parapluie devient une épreuve pour tout le monde.
« Il n’y a pas de cause spécifique à la dépendance affective, c’est un état qui est dû à de nombreux mécanismes. Globalement, c’est une personne qui ne comprend pas comment fonctionne une relation interpersonnelle saine et qui ne parvient pas à respecter les règles, les besoins, la disponibilité de son conjoint.e. Souvent, elle a des présupposés, des préjugés sur ce qu’il faut faire ou non dans une relation, sans laisser de place à une évaluation pertinente de la situation », explique Nicolas Neveux.
Certains facteurs favorisent toutefois ces apprentissages dysfonctionnels qui peuvent aboutir à une dépendance affective. 
Elle se développe par exemple plus facilement chez les individus vulnérables et hypersensibles qui, enfant, n’ont pas toujours reçu l’affection et l’attention dont ils avaient besoin. Une carence affective qui à l’âge adulte définit leur « style d’attachement. Quand il est insécure, on aura naturellement tendance à ne pas correctement se lier à l’autre, à développer des relations pathologiques », décrit le psychiatre.
En dehors d’une petite enfance difficile, un choc émotionnel peut aussi favoriser la dépendance affective. Que ce soit un deuil ou une agression, ce type de phénomène peut être traumatique. La personne peut alors tout faire pour éviter la souffrance qu’elle a déjà connue. 
Un manque de confiance et d’estime de soi n’aide pas. N’étant pas digne de son ou sa partenaire, le dépendant affectif accepte tout, ne sait pas dire non et est certain qu’il sera incapable de retrouver quelqu’un d’autre si la relation se termine. 
En dehors de ces failles personnelles, « la dépendance affective peut aussi être révélatrice d’autres troubles psychiques comme la dépression, une anxiété sociale, un trouble anxieux généralisé, des TOCs etc. », détaille le Dr Neveux. Pour ces raisons, le diagnostic doit être fait par un psychiatre afin que le trouble et la dépendance affective qui peuvent en découler soient correctement traités.
Une grande majorité de personnes ont des traits de dépendance affective mais ne s’en rendent pas forcément compte. Et si certaines parviennent à trouver leur équilibre « ou à comprendre comment fonctionne une relation, ce n’est pas facile pour tout le monde », assure le psychiatre. D’autres peuvent ainsi se laisser submerger par de nombreuses émotions négatives« On peut être angoissé, en colère, honteux… d’autant qu’à force d’oublier ses besoins, on prend le risque de déprimer », ajoute le psychiatre. De l’autre côté, le conjoint.e vit souvent très mal la relation « car c’est vite insupportable d’être avec quelqu’un de dépendant affectivement : c’est une sollicitation permanente, une obligation de performance et de résultat, c’est traiter l’angoisse de l’autre puisque la dépendante affective ne sait pas gérer ses émotions », conclut-il.
Alors, dès lors qu’on refuse toutes choses positives, qu’on a du mal à entretenir des relations agréables avec son entourage, qu’on accepte des actes intolérables de son conjoint.e ou inversement, qu’on a un comportement répréhensible ou clairement exagéré (exiger 30 messages par heure) ou dès que la souffrance devient la norme, alors un suivi psychologique (voire psychiatrique) devient nécessaire. « Beaucoup auront besoin d’une intervention extérieure et probablement d’aller voir un psychiatre, seul à même de poser un diagnostic car la dépendance affective peut être le symptôme d’un phénomène plus large », assure le Dr Neveux.
Heureusement, il est possible de sortir de la dépendance affective. Cela passe tout d’abord par une prise de conscience de son état émotionnel et sentimental. Un accompagnement psychologique est alors utile pour apprendre à s’aimer, à avoir confiance en soi et pour redéfinir ses propres besoins. 
Pour ce faire, « une thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ou une thérapie interpersonnelle (TIP) sont toutes les deux à privilégier car elles ont déjà prouvé leur efficacité dans de nombreuses indications », assure le médecin.
Fondée sur l’attachement, une TIP aide le patient à identifier ses besoins, ses attentes, et à définir la disponibilité de l’autre. Elle pointe du doigt les dysfonctionnements relationnels et encourage le patient à verbaliser ce qu’il attend d’une relation. D’un autre côté, les TCC, souvent recommandées pour traiter des troubles anxieux et des comportements addictifs, « sont utiles pour démonter les schémas cognitifs dysfonctionnels », selon Nicolas Neveux. Elle cible les schémas erronés que la personne dépendante a sur les relations et tente de les retravailler, de les modifier. La peur de la solitude peut ainsi être combattue par des exercices simples comme celui d’aller au cinéma seul afin de réaliser tout ce dont on est réellement capable.
 
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https://seo-consult.fr/page/communiquer-en-exprimant-ses-besoins-et-en-controlant-ses-emotions

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